Les assassinats ciblant les Algériens reprennent à Marseille
Un Algérien originaire de Khenchela – encore – a été tué par balles par des inconnus, rapporte le journal arabophone Ennahar. Ce nouvel assassinat relance la polémique sur la sécurité des ressortissants algériens vivant dans cette ville du sud de la France où treize membres de la communauté algérienne ont été assassinés dans des conditions non encore élucidées.
Le ministre de l’Intérieur français avait affirmé qu’une enquête était en cours pour arrêter les auteurs de ces crimes et découvrir les raisons cachées derrière cette série de meurtres qui ciblent des Algériens originaires de la ville de Khenchela, dans l’est du pays. S’agit-il de règlements de comptes entre trafiquants de drogue ? Le modus operandi des assassins et l’origine commune des victimes laissent supposer qu’il en serait question. Mais ce nouveau crime, qui a ciblé un jeune âgé de 31 alors qu’il s’apprêtait à entrer dans son magasin, fait craindre une nouvelle recrudescence de ces assassinats qui inquiètent la communauté algérienne au plus haut point, tant que l’enquête diligentée par la police marseillaise n’a pas encore abouti.
La série d’assassinats a commencé en décembre 2017. La première victime a été tuée par balles. Des inconnus lui ont tiré dessus à bout portant alors qu’elle se trouvait dans un café, à Marseille, en compagnie de ses amis. Cette «exécution» a été suivie d’une autre qui a ciblé un Algérien originaire de la même wilaya, criblé de balles, lui aussi, à l’intérieur d’un salon de coiffure. Les assassinats, commis à Marseille, Lyon et Paris, se sont poursuivis jusqu’à atteindre sept personnes, dont une a été immolée par le feu. Depuis, la liste n’a pas cessé de s’allonger. Et elle continue.
K. M.
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