Ces chiffres de l’ONS qui révèlent la réalité du marché automobile en 2017
Par Hani Abdi – Selon le dernier rapport de l’Office national des statistiques (ONS), le nombre d’immatriculations de véhicules neufs a de nouveau baissé au cours du premier semestre 2017 de près de 40 000 unités (44,42%) par rapport au premier semestre de l’année précédente. En 2016, 54 640 véhicules importés et 89 696 immatriculés définitivement. En 2017, 20 348 véhicules importés.
Les principaux concessionnaires importateurs sont la Sarl Burgan International (4 000), l’Eurl GM Trade (2 314), Sovac Algérie (1 715), Cima (1 447), Hyundai Motors Algérie (1 430), Emin Auto (1 120) et Ival (990). «Le marché des importations de véhicules neufs régresse de manière générale de plus de la moitié (près de 63%) par rapport au premier semestre 2016, que ce soit selon les données statistiques des concessionnaires ou des particuliers», a affirmé l’ONS.
Aussi, il y a eu, en effet, une baisse importante de plus de 250 000 unités dans les immatriculations et réimmatriculations par rapport au premier semestre 2016, soit 26%. «Cette baisse concerne, explique cette institution, particulièrement les motorisations essence.» «Les immatriculations des véhicules diesel neufs poursuivent leur repli amorcé en 2015 dans une conjoncture de quotas d’importation de véhicules», ajoute l’ONS, selon lequel les immatriculations définitives des véhicules neufs nous renseignent sur les mises en circulation effectives des véhicules vendus.
«L’examen de ces immatriculations définitives, au regard des importations, fait apparaître qu’une bonne partie des véhicules ne sont pas immatriculés au cours de l’année d’importation, mais plutôt durant l’année de commercialisation. Les immatriculations et réimmatriculations de ce semestre régressent dans quasiment toutes les wilayas», indique cet office, qui précise qu’au premier semestre 2017, «seules deux wilayas on vu leurs immatriculations augmenter, il s’agit de Béchar et de Tébessa».
«On note un recul des transactions constituées par les véhicules ayant plus de 15 ans d’âge par rapport au premier semestre précédent, soit une diminution de 51,96%. Par ailleurs, les transactions sur les véhicules de moins de 5 ans d’âge connaissent une baisse de plus de 90 000 unités, soit 0,29%, par rapport au premier semestre 2016», précise ce rapport. Ainsi, globalement, les Algériens achètent très peu de voitures par rapport aux années précédentes en raison notamment de leur cherté.
H. A.
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