L’Algérie saura agir face aux menaces
Par S. Nasser – Si les Républiques arabo-musulmanes en sont arrivées à cette situation de provocation et d’instabilité, sans toutefois faiblir militairement, c’est en grande partie à cause des coups bas des terroristes islamistes, des thèses «califistes» contre ces «Républiques» durant des décennies.
Il y a des craintes vérifiées et documentées et des preuves concrètes que les mouvances islamistes en général ont toujours été, à travers l’histoire, mues par la traîtrise et la tromperie, depuis Al-Banna et Kotb jusqu’à ce jour.
Les «armées islamistes» sont maintenant défaites, partout, pour des décennies ; il n’y a plus rien de bon à attendre à l’avenir, pour elles, que d’espérer l’affaiblissement de ces mêmes Républiques – en les poussant vers une guerre face à des puissances étrangères – afin de mieux les combattre plus tard, une fois reconstituées de nouvelles troupes islamistes pour ré-espérer les lancer à la reconquête.
Les islamistes, plus précisément les Frères musulmans, ont toujours été les alliés objectifs des puissances occidentales qui s’en servent le moment venu. Les Américains eux-mêmes l’ont avoué officiellement.
Bien que solidaire de ces Républiques, l’Algérie n’est pas directement concernée par les troubles actuels au Moyen-Orient dont les acteurs principaux du désordre qui y règne sont les terroristes islamistes, manipulés ou non. L’Algérie est concernée dans le cas où sa sécurité serait en danger. C’est la raison pour laquelle elle a investi, de par son expérience, pour se protéger en acquérant de gros moyens afin de faire face à toute éventualité. Mais uniquement pour se défendre.
Pour les conséquences diplomatiques, militaires, économiques et financières, s’il y en aurait, l’Algérie connaît cela et elle dispose de professionnels dont c’est le métier d’anticiper les événements et d’agir en conséquence. Ses compétences en la matière permettront – si ce n’est déjà fait – d’élaborer les stratégies et les tactiques adéquates afin de les contrer, selon les formes qu’elle (l’Algérie) jugera appropriées.
S. N.
Comment (8)