Ghouini : «Le décollage économique ne peut se concrétiser qu’à travers une vision algérienne»

Ghouini décollage économique
Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini. New Press

Le président du Mouvement El-Islah, Filali Ghouini, a considéré samedi à Sétif que le décollage économique du pays «ne peut se concrétiser qu’à travers une vision économique claire et une assiduité purement algérienne». Dans une conférence organisée au siège local du Mouvement El-Islah (au centre-ville de Sétif), en présence de cadres et militants du parti, M. Ghouini a proposé «la mise en place de grands ateliers économiques, encadrés par des compétences nationales, dotés de tous les outils de travail nécessaires» pour, a-t-il appuyé, «présenter une stratégie devant assurer le décollage économique tant attendu». Dans ce contexte, le président du Mouvement El-Islah a qualifié de «vague» le nouveau modèle économique, arguant que celui-ci «n’était pas le résultat d’un effort algérien».

Saluant la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, lors du dernier Conseil des ministres portant le retrait de toute augmentation de droits pour les documents administratifs, M. Ghouini a réitéré son appel pour la mise en place davantage de procédures sociales «pour soulager les citoyens et les larges couches de la société aux revenus minimes». Il a également proposé la révision des allocations versées aux personnes aux besoins spécifiques pour, a-t-il soutenu, «préserver la dignité de cette catégorie de la société».

Dans le domaine politique, M. Ghouini a réitéré son appel pour consolider la réconciliation nationale et le parachèvement de ses objectifs, insistant sur l’urgence de traiter «les dossiers en suspens». Le Mouvement El-Islah avait appelé à un dialogue national élargi pour un consensus politique qui sera adopté par la base populaire, a rappelé l’intervenant, considérant que le consensus était la «solution aux problèmes posés».

S’agissant de l’élection présidentielle prévue en avril 2019, M. Ghouini a rappelé que sa formation politique était parmi les premiers partis à annoncer officiellement sa participation à ce rendez-vous électoral déterminant. Il a ajouté que les modalités de participation seront arrêtées au cours du conseil de la choura qui sera organisé dans le cadre de la dixième université d’été de cette formation politique.

R. N.

Comment (12)

    awrassi
    11 juin 2018 - 11 h 52 min

    Seul le nationalisme économique peut nous sauver. L’Etat devra en être le leader. Planifier, embaucher, construire, produire seront ses rôles … Le capitalisme a permis aux Occidentaux d’améliorer la situation matérielle de leurs peuples après seulement 2000 ans. Grâce au colonialisme, l’usure (illicite pour nous musulmans) et l’endettement. Un pays nouvellement affranchi du colon, dont la démographie est galopante et dont le peuple mal instruit ou mal formé n’a qu’une chance à saisir : le maoïsme ! Ce n’est pas un hasard si la Chine est celle qui prête au pays capitaliste le plus riche ! Le maoïsme est la seule voix du succès. Tout autre politique économique nous ramènera à la dépendance et à la perte de notre souveraineté.

      lhadi
      11 juin 2018 - 14 h 48 min

      Tout courant de pensée économique est un mélange de théorie et de doctrine qui s’inscrit dans une évolution historique qui le fait progresser, s’affiner et se remettre en cause. La théorie précise un schéma d’analyse avec des postulats et des principes ; la doctrine a un contenu plus critique et constitue une recherche autour de la théorie en y incorporant des éléments d’éthique, d’appréciation.

      Il existe aujourd’hui plusieurs courants de pensée économique ; ils correspondent à des théories déjà anciennes et ils déterminent les politiques économiques mises en place par les gouvernements.

      A coté des doctrines traditionnelles qui ont imprégné – et continuent d’imprégner – l’histoire économique, le libéralisme, le marxisme et le keynésianisme, il est apparu de nouveaux courants de pensée issus de la crise ou, plus exactement, issus de l’échec relatif des vieilles doctrines pour résoudre la crise des dernières décennies.

      Pour comprendre les courants de pansée actuels, il est indispensable de connaitre les courants fondateurs de la pensée économique

      En ces dernières décennies du siècle, les certitudes qui ont pu apporter les différentes théories et doctrines, se sont écroulées devant les faits, qui, apparemment, se sont joués de leur dogmatisme. En effet, les monétaristes comme les keynésiens ou les marxistes ou encore les néoclassiques n’ont pu donner à la crise qui secoue le monde des interprétations suffisamment adaptées pour inciter à des mesures de politique économique efficaces.

      Les politiques monétaristes pures et dures, aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne, ont dû, après quelques années, composer avec des mesures keynésiennes indispensables ; inversement, des pays comme la France, qui avait opté pour une relance keynésienne, ont été contraint de faire volte-face et d’adopter des mesures très libérales.

      En réalité, les économistes doivent repenser leurs concepts avec moins d’arrière-plans idéologiques et plus de pragmatisme.

      Fraternellement lhadi
      ([email protected])

    zitouna
    11 juin 2018 - 10 h 26 min

    Bon si on veut chaque jour apporte son lot d’aberration
    Hier reportage sur une chaine TV bled sur l’olive Sigoise en vue d’exporter…
    Toute contente la reporter qui flatte l’usine sans toutefois mentionner ces ouvriers qui brassent les olives à mains nues sans gants, sans tenue de travail ni chapeau.
    Par contre le voile lui est partout!
    Ah aussi, avec quoi comptez-vous nourrir les éventuels touristes ? avec nos fruits et légumes bourrés de pesticides et autres préparations à l’hygiene douteuse?
    Nos profs eux-mêmes manquent d’éducation et de savoir vivre.
    Si tu t’aventure à dire au boucher pourquoi il malaxe et triture la viande à mains nues tu me comprendra. En plus il te dira : mon fils est Médecin et tu crois m’apprendre la vie toi?
    Dans des hôtels de tourisme, on détourne la marchandise au détriment du consommateur, pas pour rentabiliser, mais pour son profit personnel.
    Tout privatiser et PUNIR très fort les empoisonneurs, interdire les produits genre pesticides, qualité et pas quantité, des patates grosses comme un melon il n’y a pas de quoi en être fier! Bab el oued eddeh eloued.
    Pain, viande, huile, frites,sauce tout dépasse les normes de sécurité sanitaire.
    Faites des enfants Dieu les nourrira, le logera, les soignera, les obésitera…puis les émigrera si l’Europe accepte le foulard. Quel tableau ! j’en ai des sueurs froides! mais chut tout va très bien Mme la Marquise !

    Anonyme
    10 juin 2018 - 18 h 41 min

    beaucoup de responsables se croit de bon comptables dans l interet du pays certains pour eux et bien ça a raté avec un trou dans la caisse ,,on efface tout et on recommence

    [email protected]
    10 juin 2018 - 13 h 16 min

    I 24
    Platon Divague
    Il Peut y avoir Developpement Economque
    Sans pour Antant Changer de Grand Pere
    Il existe Des societé Moyennageuses Avec Beaucoup de Moyen
    Et ils Font ……Tout le Monde

    Algerien
    10 juin 2018 - 13 h 03 min

    Apres 38 ans d’Embargo l’Algerie N’a Touujours Pas decolé ?
    Lorsque l’Algerie Aura Plus confiance a ses Enfants Peut etre
    Il se passera quelque chose

    RAIS
    10 juin 2018 - 10 h 31 min

    TF1: le jour où l’embargo sera levé, la Russie aura appris à tout produire elle-même.

    lhadi
    10 juin 2018 - 3 h 41 min

    Il ne peut y avoir de développement économique, social, culturel et moral sans développement politique.

    Il importe, à mon sens, de stigmatiser le premier des magistrats qui, se considérant comme consubstantiel à l’Algérie, a poussé à l’extreme les dérives du présidentialisme au point de se proclamer président à vie avec les prérogatives d’un monarque. Un pouvoir de plus en plus personnel doublé d’un culte de la personnalité camouflant immobilisme politique, erreurs et échecs : donc incapable de diriger notre pays à fortes potentialités humaines et matérielles.

    Que le politique cesse de vivre de schizophrénie, c’est-à-dire savoir ce qu’il devrait faire et continuer à vivre dans la lâcheté et l’erreur.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    LE NUMIDE
    9 juin 2018 - 23 h 36 min

    Le décollage économique , social ,agricole , culturel , stratégique , civilisationnel et historique de l’Algérie comme etat , nation , société et puissance ne pourra avoir lieu qu’avec l’éradication definitive de la lèpre de l’idéologie arabo-wahabiste moyen-âgeuse , antinationale et anti républicaine , totalitaire , terroriste , arriérée et criminelle , par la militarisation nationaliste de l’État , de l’individu et des mentalités en Algérie .. le jour ou l’algérien rationalise sa vie quotidienne et ambitionne sa vie nationale et aspire positivement dans un effort humain raisonnable et comparatif à son universalité comme être humain , comme citoyen et comme pays et nation ; en se réveillant le matin heureux et confiant , débarrassé du cauchemar terroriste wahabiste et sa violence dans lequel on l’a mis depuis 1990 , prêt au travail , à la science , à la spiritualité , à la culture , à la propreté, à la créativité et à l’Espoir .. ce jour là , on décollera .. jamais avant .. la militarisation étant un concept civil et militaire global de civilisation qui va du renoncement au Kamis sale et au charlatanisme des paresseux et des sorciers , du cirage des chaussures et de l’hygiène générale du corps , du cerveau , du logis et de l’urbanisme , jusqu’aux usines ou aux missiles , aux sous -marins et aux fusées que pourra construire l’algérien enfin libéré de ses démons et de ses stupidités wahabistes notoires et criminelles …ON DOIT DÉCOLLER POUR SURVIVRE

    quoi?
    9 juin 2018 - 22 h 42 min

    Vision Algérienne, il ne manquerait plus que ça ! le revenu minimum est une chose valable pour les pays développés.
    Tous les candidats ratissent large…moi je dirait plutôt qu’il faudrait : Renforcer la répression, punir fort pour l’exemple, s’inspirer de Al Sissiy pour les religieux incultes, interdire le voile…Oui, oui c’est une utopie. Un touriste ne veut pas galérer pour boire un coup! ils n’aiment pas le gazouz aux repas.
    Pour le progrès je pense qu’une étude sérieuse par des chinois , russes…pas les occidentaux, avec nos universitaires laïques, mixtes nous montrerait le chemin à suivre avec échéances…
    Car le développement est un ensemble cohérent, une symbiose . comme exemple, si on construit des universités ,il faut aussi penser aux débouchés des étudiants, d’où, entreprises, labos de recherche…si on cultive du blé il faut des silos…autoroutes nécessitent aires de repos, stations, commerces, verdure. Loi démographique pour 2 enfants sinon pas d’aides. Maintenant si la religion s’en mêle, bonjour le chaos.

    mazel
    9 juin 2018 - 22 h 16 min

    On en revient toujours à: il faut une étude, à faire et à défaire…Chaque année c’est le même son de cloche, plan 2025, projet 2035, et pendant ce temps priorité au fric détourné.
    On parle à chaque échéance encore de plages gratuites, de réquisition de commerçants pendant les fêtes! etc comme si c’était difficile à instaurer ! Ceux qui arrivent à quitter le pays n’ont pas si tord. Mais ça ne dérange pas les gros cupides.
    Y a t-il des gros PV pour celui qui jette des baguettes entières de pain et autres choses?
    Tous les pays ont interdit les sacs plastiques et nous? pauvre génération pesticides.

    Anonyme
    9 juin 2018 - 21 h 44 min

    Mettre en place une cellule annonyme de contre Sabotage !!!

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