Entretien téléphonique Messahel-Le Drian sur les processus de paix malien et libyen
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a eu mardi un entretien téléphonique avec le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, indique un communiqué du MAE.
«L’entretien qui s’inscrit dans le cadre de la tradition de concertation et de consultations entre les deux pays, a permis de passer en revue les moyens de renforcement des relations bilatérales dans la perspective de la prochaine réunion du Comité mixte économique algéro-français (COMEFA) et la 2e session du Dialogue stratégique que co-président les deux ministres, prévues à Paris au mois d’octobre prochain», précise la même source, relevant que «certaines questions d’intérêt commun, notamment la situation au Sahel et en Libye, ont fait l’objet d’un large échange de vues».
S’agissant du Sahel, les deux ministres ont considéré que «l’aboutissement des élections présidentielles au Mali, dont le premier tour s’est déroulé le 29 juillet 2018, devrait permettre l’accélération du processus politique et de la réconciliation nationale». Ils ont formé le vœu que l’étape postélectorale «puisse accorder la priorité au parachèvement de la mise en œuvre de l’Accord de paix». «L’Algérie et la France continueront d’appuyer le gouvernement malien dans sa stratégie de sortie de crise et de lutte contre le terrorisme», souligne le communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Pour ce qui est de la Libye, les deux ministres ont abordé «les récents développements et les efforts liés à la sortie de crise». Ils ont, à cet égard, réaffirmé leur «entière disponibilité à n’épargner aucun effort pour contribuer au parachèvement du processus onusien et au suivi des engagements pris par les parties libyennes lors de la conférence de Paris». «Tous ces efforts devraient permettre la mise en place d’institutions nationales capables de préserver l’unité et l’intégrité territoriale de la Libye, sa souveraineté et sa cohésion nationales», ajoute la même source.
R. N.
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