Saïd Bouhadja s’engage à démissionner devant des chefs de groupes parlementaires

SB feuilleton
Saïd Bouhadja, président de l'APN. New Press

Par Hani Abdi Le feuilleton «Saïd Bouhadja» se poursuit toujours. En effet, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) a fait part aux chefs de groupes parlementaires qu’il a rencontrés aujourd’hui de sa véritable intention de démissionner de son poste dans les prochaines 24 heures.

Acculé par son parti, le FLN, Saïd Bouhadja semble se résigner et céder à la pression de plus en plus intenable du secrétaire général de l’ex-parti unique, Djamel Ould-Abbès qui lui a intimé presque l’ordre de jeter l’éponge. Selon les déclarations du président du groupe parlementaire du FLN, Mourad Bouchareb, qui a rencontré Saïd Bouhadja en compagnie des présidents des groupes parlementaires du RND, de TAJ, du MPA et des indépendants, «Saïd Bouhadja a bien l’intention de quitter la présidence de l’APN».

Pour Bouchareb, qui a mené l’opération de destitution du président de la Chambre basse du Parlement, Saïd Bouhadja a saisi le message de la majorité des députés et affirmé qu’il compte répondre favorablement à leur demande dans les prochaines 24 heures en signant sa démission. Saïd Bouhadja a déjà fait part de sa disposition à rendre le tablier afin d’apaiser les esprits et de permettre à cette institution législative de poursuivre normalement sa mission. Si elle venait à être actée, la démission annoncée de Saïd Bouhadja sera la deuxième depuis 1997.

Avant Bouhadja, Karim Younès a remis sa démission au lendemain de la présidentielle de 2004, après la défaite de son candidat, Ali Benflis. Saïd Bouhadja n’est pas poussé à la démission pour avoir pris cause et fait pour un autre candidat à la présidentielle de 2019. Non. Bien au contraire.

Saïd Bouhadja fait partie des premiers à applaudir l’option d’un 5e mandat. Saïd Bouhadja est sur un siège éjectable depuis qu’il a limogé le secrétaire général de l’APN pour des raisons qu’on ignore encore. Le refus du président de l’APN de reconsidérer sa décision malgré des interventions en haut lieu, dit-on, a provoqué une tempête au sein de l’Assemblée.

La direction du FLN a vite appuyé la démarche de son groupe parlementaire et invité Saïd Bouhadja à se plier à la volonté de la majorité des députés en présentant au plus vite possible sa démission. Saïd Bouhadja semble attendre «le fatidique appel téléphonique qu’il estime nécessaire pour acter sa démission».

H. A.

Comment (24)

    Zaatar
    1 octobre 2018 - 21 h 45 min

    Said dhoul Hidja à l’intention de démissionner le jour du seigneur.

    Anonyme
    1 octobre 2018 - 19 h 12 min

    AHH ces maudit boulons complètement rouillés pas du tout facile a dévisser ,, un jour c est oui un jour peut être un jour c est non un jour ça dépend un jour faut voir c est la faute des boulons ,,,,incassables donc faut les bannir ,,a partir d aujourd’hui chaque fois que vous voyez un boulon vous cracher dessus par solidarité avec les démissionnaires

    fatigué
    1 octobre 2018 - 8 h 19 min

    Un grand « dribblage » est en train de se passer actuellement ……le grand « dribbleur » est Bouhadja avec « ceux » qui sont derrière lui et il fait des « ptis ponts » à ceux qui veulent l’abattre..
    beaucoup d’analyses et de théorie sont racontées….
    xait and see

    Anonyme
    30 septembre 2018 - 22 h 59 min

    Le type limogé «Bachir  Slimani » était déjà à l époque où il était au ministère de l industrie une teigne capable de vendre sa mère pour avoir un poste.
    Pour se faire apprécier des chefs,il faisait le délateur par rapport à tout ce que faisait les autres jeunes collègues.
    Tout le monde s en méfiait,il n avait pas d amis..
    D ailleurs il a grimpé vite dans la hiérarchie ,pas par sa compétence car il était vraiment très très moyen ,mais par sa chita constante.
    Cela ne m étonne pas qu il ait des appuis solides au niveau du FLN et de la présidence pour faire partir même un président de l Assemblée nationale….
    Tous ont des crocs qu ils font sortir au grands jours pour garder leurs privilèges…même ce petit monsieur
    ils ne veulent pas revenir à une vie simple où ils ne seront plus sollicités avec déférence …
    Je ne savais pas qu il occupait un poste aussi important mais cela ne m a pas surpris ,c est le cheminement normal en Algérie pour y accéder !!!

    Aquarius
    30 septembre 2018 - 22 h 42 min

    vous rendez vous compte que : les réfugiés partis vers l’europe et accueillis à malte ..espagne..etc sont mieux lotis que nous ! sur tous les plans

    Anonyme
    30 septembre 2018 - 22 h 17 min

    les cadres n on plus le droit a erreur les gouvernements successifs on eux largement acquérir une expérience tirer des erreurs au cour des longues années , des bonnes et des mauvaises garder seulement ce qui est bon et faire bon usage avec des capables des compétant des patriotes de bonne foi

    Anonyme
    30 septembre 2018 - 20 h 12 min

    Il a donné du fil à retorde aux opportunistes, et infidèles du clan des arrivistes-affairistes
    De Djamel Ould Abbes
    Démissionne, démissionne pas, démissionne, démissionne pas,…..
    Les négociations, et tractations secrètes avec leurs conditions serrées vont bon train…..
    …..pour une « sortie honorable » du conflit…..d’interets personnels ?!,…..avec « moins de dégats »
    Apparemment le tempérament, skikdi, et azzabi, de pugnacité, et de persévérance a prévalu
    Et résiste encore, jusqu’au bout,…..pour arracher le maximum d’avantages
    Mais tout ça, pour leurs interets personnels, le pouvoir, ses avantages, et ses privilèges,
    Le partage, et la jouissance de la rente pétrolière,…..non renouvelable
    Appelée à tarir à moyen, et à long termes
    Les interets de l’Algérie, et de son peuple sont les derniers de leurs soucis,
    Ils passent après leurs interets étroits, et égoistes, ces « militants », où pseudo-militants du FLN

      Karamazov
      30 septembre 2018 - 21 h 13 min

      Il faut dire qu’il a donné du fil mal tordu pour les occuper. Comme ils ne cherchaient pas à le détordre, ils l’ont retordu. Et d’ailleurs cette soit-disant démission était elle même un coup tordu.

        Zaatar
        1 octobre 2018 - 20 h 52 min

        Allons y jusqu’à la fin cher karamazov, tordu pour tordu, il ne leur reste plus que la corde au cou…

        Zaatar
        1 octobre 2018 - 20 h 53 min

        Allons y jusqu’à la fin cher karamazov, tordu pour tordu, il ne leur reste plus que la corde au cou…

    Karamazov
    30 septembre 2018 - 19 h 51 min

    Il a dit : « je démissionnerai »s », Inchallah. Il n’a pas dit quel dimanche ni quel siècle. Moua à sa place je prendrais la tangeante pendant qu’il est temps, pour ne pas me faire dissoudre par fakhamatouhou.

      Zaatar
      30 septembre 2018 - 20 h 31 min

      Il n’a pas dit quel Dimanche ni quelle année ni quel siècle c’est vrai, mais il était certain en disant cela que ça sera le jour du seigneur…il a la pétoche du dissolvant de fakhamatouhou

    Slam
    30 septembre 2018 - 19 h 18 min

    Quel suspens !!
    Un pays qui marche sans Président peut bien marcher sans APN et donc sans son président. Il peut même marcher sans gouvernement. Ni Wali ni Hadj Tliba. Branchez nos kerchs directement sur les puits de pétrole, on survivra par tranfusion. Un ou 2 techniciens chinois pour la maintenance du système d’irrigation suffiront.

    Gatt M'digouti
    30 septembre 2018 - 17 h 39 min

    La démission d’un président de l’APN décidée par un chef de parti qui lui même est un faux condamné à mort qui a remplacé un drebki ex pompiste Naftal qui a dévalisé une caisse agricole pour s’acheter un appartement à Neuilly et dont le gendre a tabassé Nekkaz qui suivait pas à pas dans les zawiyates l’ex ministre du pétrole Chalib Khelil qui est poursuivi par la justice italienne, pays ou Ould Kaddour veut acheter en Sicile une raffinerie en ruine et dont le ministre de tutelle rêve d’exporter du carburants vers les pays africains que sa fakhamatou a épongé les dettes et qui nous envoient des migrants !!!!
    vous arrivez à suivre ?

      Zaatar
      30 septembre 2018 - 18 h 28 min

      On essaie mais la jungle est trop épaisse. On attend que ça se défriche un peu pour ou se situent tous les obstacles.

        Gatt M'digouti
        30 septembre 2018 - 19 h 36 min

        Akim, Zembla, Tarzan et Mowgli auront du boulot pour dénouer ce nœud gordien !

          Zaatar
          30 septembre 2018 - 20 h 28 min

          J »aurais vu aussi Bleck le Roc et Rahan le fils des ages farouches avec son coutelas d’ivoire…

        Karamazov
        30 septembre 2018 - 20 h 12 min

        Comme disait Digoule: l’intendance suivra ! Ou ne suivra pas.

      oui j'arrive à suivre...
      30 septembre 2018 - 19 h 14 min

      car je ne perds pas de téte que , au final le pays est géré à la façon  » celui qui brosse le mieux mes pompes.. » lol, bref à la façon des charlatans d’afrique …aucun avenir moderniste dns ce pays , il parait que c’est une layadjouzrie , restons dans la médicorité…

    SOS
    30 septembre 2018 - 17 h 17 min

    le 5éme mandat sera le dernier coup de marteau sur le clou qui scéllera définitivement l’avenir d’au moins 2 generations de jeunes …les 18-25 ans mais aussi les 25-39 ans :: un avenir aux oubliettes…maintenant qui construira le pays ? allez savoir…trés certainement les chomeurs salafistes en se basant sur leur fameux bestseller sahih al bouk….lol.bref je dois rapprocher mon départ définitif pour le canada…je préfére le froid polaire que la médiocrité et l’ignorance intellectuelle !

    allo...
    30 septembre 2018 - 17 h 10 min

    en résumé : c’est le fatidique coup de téléphone qui décide dans ce pays …reste juste à connaitre qui est réellement au bout du fil

    Rascasse
    30 septembre 2018 - 17 h 02 min

    Il se raconte que bouhadja a rencontrer plusieurs fois Hamrouche, infos à vérifier, de là à dire que son seul crime est d’avoir débarqué le secrétaire général…mais dans toute cette massrahiya le 5 eme mandat est bel et bien décidé,

      @Rascasse
      30 septembre 2018 - 18 h 54 min

      Information complémentaire : Départ du présent de l’APN = dissolution de l’assemblée = report des élections présidentielles à la saint glinglin = 5ème mandat bis !

        Rascasse
        30 septembre 2018 - 20 h 02 min

        Bouhadja dit attendre la voix lui demander de démissionner, il sait très bien qu’il n y’a pas de voix et si pas de voix pas de 5 eme mandat, effectivement l’option de la dissolution reste une solution pour prolonger le mandat et mettre tous les vautours d’accord sur le partage, ça reste une hypothèse, les labos sont capables de nous sortir le pire.

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