Affaire Bouhadja : les activités diplomatiques de l’APN gelées

activités Assemblée
La crise au sein de l'APN perdure

Par Hani Abdi – La crise au sein de l’Assemblée populaire nationale (APN) s’accentue. Face au refus du président de cette institution de démissionner, les groupes parlementaires de la majorité présidentielle décident de geler les activités diplomatiques.

Ainsi, l’APN, à travers le ministère des Affaires étrangères, a informé le personnel diplomatique accrédité en Algérie de ce gel d’activités jusqu’au dénouement de la crise qui bloque cette Assemblée depuis maintenant deux semaines. Les présidents des groupes parlementaires du FLN, du RND, du MPA, de TAJ et des Indépendants ont adopté une motion de retrait de confiance au président de l’APN qui tient toujours à son poste.

Les groupes parlementaires de la majorité présidentielle se trouvent dans un dilemme face au refus de Saïd Bouhadja de démissionner. Cela pour la simple raison qu’aucun  article ne prévoit la destitution par les députés du président de l’APN et troisième personnage de l’Etat. Seuls les cas de vacance de la présidence de l’APN (démission, incapacité, incompatibilité ou décès) sont prévus par le règlement intérieur. Il n’est donc pas possible pour les députés de le destituer. Mais ils peuvent, en revanche, provoquer la dissolution de l’Assemblée en bloquant longtemps ses activités. Qui va donc céder, Bouhadja ou les députés de la majorité présidentielle ?

S’étant personnellement investi dans la destitution du président de l’Assemblée populaire nationale, Djamel Ould-Abbès veut s’assurer qu’il n’est pas en train de perdre la bataille. Il tente donc de peser de tout son poids en sollicitant l’aide de la Présidence.

Il est à rappeler que Djamel Ould-Abbès a déjà appelé Saïd Bouhadja «à se plier à la volonté de la majorité des députés et à démissionner». En vain. Le président de l’APN, qui a affiché sa disposition à rendre le tablier, est toujours en poste. Visiblement, il attend la décision qui viendrait d’en haut.

H. A.

Comment (14)

    Lghoul
    4 octobre 2018 - 10 h 34 min

    Voici les raions du pourquoi ils ont gelé toute activité. C’est a cause des privilèges au dessus de leurs privilèges qui font des montagnes de privilèges ! Et aussi le piston. Donc comme le pays leur appartient, ils ne sont pas contents et ils ne le cachent pas !
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    Des voitures privatisées par des députés

    Le parc de voitures de l’APN a été privatisé par des députés, selon le président de l’APN. « J’ai trouvé des députés qui avaient pris cinq véhicules, d’autres trois, etc. J’ai mis un terme à cette anarchie, comme j’ai aussi interdit les recrutements après avoir trouvé un surplus d’une centaine d’employés ».

    Bouhadja se défend de tout passe-droit et soutient s’être attaqué à de nombreux dépassements. « J’ai interdit les interventions au niveau de l’administration pour éviter l’anarchie du mandat précédent, où un vice-président a recruté à lui seul 87 employés ». Bouhadja ne dit pas qui est cet « élu ».

    Le président de l’APN révèle pour la première fois les pratiques et autres privilèges que s’octroient d’autorité les députés. Si ses déclarations, les groupes parlementaires veulent le maintien de la confusion dans la gestion des affaires de l’ANP.

    « Ils veulent que la confusion soit maintenue et que le flou continue à régner au sein de l’administration. Je demande la liste des véhicules, on ne la ramène pas. Je demande la situation de l’effectif, il n’y a rien. Tous ces griefs sont insignifiants pour moi, », dénonce Saïd Bouhadja.

    GHEDIA Aziz
    3 octobre 2018 - 7 h 58 min

    Au point où il en est, le président de l’PAN devrait appliquer la « j’y suis, j’y reste ». Et il devrait ensuite balancer à la figure de ces indus occupants de l’PAN la fameuse expression populaire « dezzou ma3houm ». D’autant plus qu’ il semble avoir l’aval et l’assurance de celui qui nomme et degomme. En fait, j’apporte mon soutien moral au président du perchoir juste pour la forme.

    des bouri...
    2 octobre 2018 - 22 h 23 min

    …cots payés 40 batons !!! dommage je leur aurais donné 40 coups de baton au derriere

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 22 h 20 min

    «  » les activités…gelées «  » !! bof , c’est pas comme si que nous avons une centaine d’entreprises de l’etat qui sont cotées en bourse et que cela allait se repercuter sur l’économie… : c’est tout un pays qui est paralysé depuis bientot un décennie…maintenant on ne pense plus à la paralysie …mais à l’agonie. UN PAYS QUI N’AVANCE PAS….RECULE , CAR LA TERRE TOURNE ET N’ATTEND PERSONNE !!!

    Kahina-DZ
    2 octobre 2018 - 21 h 10 min

    M. Bouhadja a déjà fait le maquis, il saura résister …
    D’autre part, je préfère voir cette APN gelée que dégelée mais inefficace.

    Gatt M'digouti
    2 octobre 2018 - 18 h 36 min

    C’est une gréve illégale sans préavis et sans avoir auparavant saisi l’inspection du travail et la justice !
    Des législateurs qui ne respectent pas la loi du travail !
    Que l’État Algérien brise ce piquet de gréve en prenant des mesures draconiennes surtout à l’encontre du meneur !!!
    Nul n’est censé ignoré la loi !!!!!
    Licenciement massif de ces indus occupants, ces squatters de l’APN non élus, enquêtes et perquisitions suivront ! !!!!!

      Anonyme
      2 octobre 2018 - 19 h 33 min

       » .. travail  » ? Depuis quand le lever de main de ces chantres de la paresse, affalés nonchalamment dans un fauteuil peut être assimilé à du travail ?

        Algérienne-DZ
        2 octobre 2018 - 21 h 26 min

        Sais tu qu’il n’est pas facile de lever 5 doigts, voir photo.
        Pour lever les 5 doigts, il faut surpasser la force de la gravité de la chaise qui tire vers le bas

    LOUCIF
    2 octobre 2018 - 18 h 15 min

    … « les activités diplomatiques de l’APN gelées » ….et puis ??!!, et alors !!?? ou est le problème ??!! Ce n’est pas grave du tout pour le pays, même le pouvoir en place s’en contrefiche, car c’est lui qui décide de tout en premier et dernier ressort !!

    Les députés ne vont pas camper longtemps sur leur position car ils savent que si Saïd Bouhadja persiste à refuser de démissionner (donc s’il reste un « darguèze » ), Bouteflika peut décider de la dissolution de l’assemblée et c’est eux qui seront perdants ! Leur seul salut est que Saïd Bouhadja cède et décide de démissionner !!

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 18 h 12 min

    Tout cela sent le coup fouré a mille km a la ronde : bloquer l’assemblée pour la dissoudre afin de reporter les présidentielles…ainsi ils auront el istimrariya yaw bayen ela3b fakouuuu

    Karamazov
    2 octobre 2018 - 17 h 29 min

    Ah non, là c’est plus du jeu! vous voulez le faire jouer à pile vous gagnez face il perd ou quoi? Soit il perd tout seul en démissionnant soi il perd avec tout le monde. A sa place qu’est-ce ce que vous feriez vous?

    Anonyme
    2 octobre 2018 - 17 h 28 min

    M SAID BOUHEDJA N’ A RIEN A PERDRE ET TOUT A GAGNER DANS CETTE HISTOIRE ! IL A 80 ANS, IL A UN PASSE HONORABLE DE MOUDJAHID, ET LE FAIT DE TENIR TETE A CES INDIVIDUS DOTEUX LUI VAUT LA SYMPATHIE DE BEAUCOUP D’ ALGERIENS. SA COTE DE POPULARITE AUGMENTE DE JOUR EN JOUR . SOUHAITONS LUI DE TENIR JUSQU’AU BOUT.

      Chibl
      2 octobre 2018 - 22 h 02 min

      Parles pour toi meme,les algeriens n’ont rien avoir avec cette histoire, merci de pas parler au nom du peuple, tu ne représentes que ta personne.

        Anonyme
        3 octobre 2018 - 12 h 23 min

        Fakou !!!

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