Le Maroc reçoit deux gifles successives de la part de la diplomatie algérienne
Par Kamel M. – Le très suffisant ministre marocain des Affaires étrangères qui ne cesse de gloser et de se gargariser de grands mots à la manière des sophistes infatués et plastronneurs comme on a pu encore le noter dans son dernier entretien avec le quotidien Le Monde vient de recevoir deux gifles retentissantes, en même temps que le Makhzen qu’il représente.
En effet, l’Algérie vient encore de damer le pion au Maroc concernant les élections des membres du conseil de l’Union internationale des télécommunications qui viennent d’avoir lieu à Dubaï. Notre pays a été réélu et a devancé le Maroc au titre de la région Afrique pour la période 2018-2022 malgré la très forte mobilisation de l’appareil diplomatique de ce pays voisin et de ses différents relais arabes et africains.
Après la consécration de Larbi Djacta face au candidat marocain pour la présidence de la commission de la Fonction publique aux Nations unies, cette seconde victoire illustre avec éclat l’efficacité de la diplomatie algérienne qui continue vaillamment et dans la sérénité à défendre posément mais fermement les intérêts supérieurs de l’Etat et du peuple algérien malgré les rodomontades marocaines et la hâblerie et l’esbroufe du fantasque chef de la diplomatie de ce pays qui rêve de pouvoir réécrire à sa manière les paramètres du règlement du conflit du Sahara Occidental occupé.
C’est donc en parfaite symbiose avec ses positions de principe que l’Algérie se retrouvera à la table ronde prévue les 5 et 6 décembre à Genève, où elle continuera, comme par le passé, à apporter son plein soutien en qualité de pays voisin aux efforts de l’envoyé personnel, Horst Köhler, pour la recherche d’une solution définitive conforme à la légalité internationale.
Ni les effets de manche du sieur Nasser Bourita ni ses coups de menton et encore moins sa componction de composition ne sauraient faire l’impasse sur l’inéluctabilité des négociations directes et loyales entre le royaume du Maroc et le Front Polisario, les deux parties au conflit identifiées en tant que telles par toutes les résolutions du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale des Nations unies, pour parvenir enfin à une solution définitive conforme à la doctrine et à la pratique des Nations unies en matière de décolonisation.
Ainsi et en dépit des propos tenus par certains officiels et une presse étrangère inféodée qui ne cessent de dénigrer notre pays et de minorer la place importante qu’il occupe sur la scène internationale, notre appareil diplomatique continue d’agir dans la sérénité et l’efficacité et d’enregistrer des résultats positifs qui illustrent l’estime et la considération dont jouit l’Algérie auprès des groupes régionaux et interrégionaux auxquels elle appartient et auprès de la communauté internationale en général.
K. M.
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