Des terroristes tunisiens avouent avoir été recrutés par le parti de Ghannouchi
Par Sadek Sahraoui – Le député tunisien Abdelaziz Kotti a annoncé hier, lors de la séance d’audition des ministres de la Justice et de l’Intérieur, en rapport avec les dossiers des assassinats de l’opposant Chokri Belaïd et Brahmi, que «le discours de haine et de lynchage était de mise, à cette époque-là, au sein même de l’Assemblée (ANC)».
Le député tunisien a ajouté, selon le site Tunisie numérique, qui rapporte l’information, que le mouvement Ennahdha s’était empressé de mettre sur pied un appareil de sûreté parallèle pour contrôler la société et liquider des opposants politiques qui ne partageaient pas son projet de société.
Abdelaziz Kotti a estimé que sans cette pression de la rue pour déclencher le dialogue national, «il y a longtemps qu’Ennahdha aurait instauré la Charia comme source première de la législation en Tunisie». Kotti a assuré, par ailleurs, que «des terroristes détenus en Syrie ont avoué aux enquêteurs que c’était le parti Ennahdha qui les avait recrutés et envoyés au jihad».
Kotti a spécifié qu’«il y avait bien un appareil secret d’Ennahdha et (que) c’est lui qui se cachait derrière les attentats à l’explosif de Monastir, de même que les meurtres de Bab Souik, ainsi que l’affaire de Barraket Essahel».
S. S.
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