Doutes levés

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Nourredine Bedoui, le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales. New Press

Par Sadek Sahraoui Sauf cas de force majeure ou imprévu de dernière minute, la prochaine présidentielle aura bien lieu dans les délais.

C’est ce qu’il conviendrait de comprendre à travers la sortie médiatique, jeudi, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales au cours de laquelle il a annoncé que son département était fin prêt pour organiser le scrutin.

La thèse d’un possible report de l’élection prévue en avril prochain, pendant longtemps soutenue par les médias et certaines formations politiques, est donc à évacuer définitivement. L’idée d’un ajournement du vote ne tenait, de toutes les manières, pas la route du moment que rien ne pouvait objectivement le justifier. Pour que l’élection soit différée, il aurait fallu que le pays soit confronté à un important péril ou plongé dans une crise inextricable, ce qui est loin d’être le cas.

En prenant l’initiative de reporter le scrutin présidentiel, les autorités, qui se sont jusque-là fait un point d’honneur depuis l’élection de Liamine Zeroual en 1995 à la magistrature suprême à respecter scrupuleusement le calendrier électoral, auraient pris le risque inutile de se discréditer et de se mettre en porte-à-faux avec leur propre discours sur la situation du pays. Un discours voulant que «tout va bien» et que l’Algérie n’est pas une république bananière.

Il n’aurait pas du tout été sérieux aussi de tripatouiller la Constitution, déjà revue plusieurs fois depuis 1999, à trois mois seulement d’un rendez-vous électoral crucial rien que pour allonger le mandat de l’actuel président de la République ? Non, assurément !

Et c’est sans doute tant mieux que de telles pistes n’aient pas été suivies. Elles auraient été coûteuses autant politiquement qu’au plan de l’image pour le pays.

Aujourd’hui le seul questionnement qui reste sans réponse consiste à savoir si le président Bouteflika compte oui ou non briguer un cinquième mandat. Pour le moment, rien n’est encore sûr. La situation devrait néanmoins aussi s’éclaircir assez vite.

S. S.

Comment (10)

    MELLO
    18 janvier 2019 - 19 h 14 min

    Oui , les doutes sont levés. Mais qui a dit qu’il y a des doutes sur cette présidentielle d’Avril 2019 ? Ils ont voulu nous jouer une pièce à suspens , mais au final , le train de l’agenda politique du pouvoir va, bel et bien, marquer une halte le 18 Avril 2019. Ould Abbés avait voulu enlevé ces doutes , mais il a été enlevé lui même. Voilà que tel, un troupeau , le peuple fera sa transhumance printanière pour aller vers …. l’inconnu. Oui , l’inconnu car à ce jour , ce rendez-vous reste une inconnue que seul Créateur maîtrise. L’inconnu ? Oui ,On ne connaît , même pas, les candidats y compris celui du pouvoir , puisque fakhamatoun ne s’est pas exprimé. Au final, Aucun doute n’est levé

    Dahmane
    18 janvier 2019 - 18 h 54 min

    Le premier peuple au monde qui va voter sur du vent en faisant semblant que ce qui se passe est normal.

    lhadi
    18 janvier 2019 - 16 h 37 min

    Cette information est un pied de nez à tous ceux qui considèrent la politique comme affaire de diseuse de bonne aventure.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    anonyma
    18 janvier 2019 - 14 h 47 min

    je suis marocain et je souhaite que bouteflika briguera un cinquiéme mandat il a fait beaucoup de choses a l’algerie

      Exact
      18 janvier 2019 - 16 h 41 min

      Depuis le départ du Président Liamine Zeroual pour vous vous aider il a ouvert plusieurs lignes aériennes en direction de votre pays il y a même une ligne a l’étude entre Tlemcen Oujda.

      Nous savons aussi que plusieurs lignes maritimes ont été ouvertes sans parler des investissements de certains de nos responsables d’origines marocaines au Maroc sans parler des colossales sommes d’argent volés versées dans des comptes des succursales du banque Ettijari en France.
      L’Algérie est devenue le premier marché de l’huile d’olive marocain au dépend de la production nationales, l’exportateur marocain et l’importateur algérien naturalisé sont le la même famille.
      Il reste l’ANP qui vous échappe encore car elle ne sera jamais noyautée par vos cousins aux papiers algériens.

      Anonyme
      19 janvier 2019 - 6 h 48 min

      Y’al Maroki oui boutef a fait bcp de bien pour le Maroc en servant gratuitement le gaz et le pétrole …

    Abou Stroff
    18 janvier 2019 - 14 h 06 min

    les télés étrangères ont déjà annoncé la date du 18 avril pour la présidentielle.
    ghoul, ouyahia, benyounès, bensalah, etc. vont sillonner le pays, portant sur le dos et sur le ventre, deux portraits de leur bienaimé fakhamatouhou national, et racontant que ce dernier ne s’est jamais porté aussi bien.
    le jour du vote, la majorité des algériens ira à la pêche et en fin de soirée, fakhamatouhou sera élu avec 95% des voix.
    moralité de l’histoire: tant que la rente est conséquente, le système basé sur la distribution de la ente et sur la prédation continuera à se renouveler et ceci quel que soit le fakhamatouhou qui lui servira de façade.

    Karamazov
    18 janvier 2019 - 13 h 41 min

    Et maintenant que reste-il à dire aux gorges profondes ? On aura tout entendu à ce sujet de la simple élucubration de teyababtes elhemmam qui brode pour broder aux plus folles des des supputations. Certains ont franchi allègrement les bornes des limites du raisonnable.

    Après l’année de tous les dangers, le saut vers l’inconnu, et après que tout les maïeuticiens des monts et des vaux et même des veaux ga3, agnes qui nous annonçaient la naissance d’Armageddon , la montagne a fini par accoucher. Et de quoi ? Rosemary’sbaby ?

    Woullah wallou ! Une souris oula djarbou3a sghiiiira ! Pas de quoi déranger chikh James eddine  pour exorciser la montagne !

    Combien étions nous-à dire que ces élections ne sont qu’une formalité et que rien ne pousse le pouvoir à s’en mêler les pinceaux ou à se mettre dans des situations inextricables alors que devant lui la voie est libre et la météo ne lui annonce pas un seul nuage qui obscurcirait le plus serein des cieux bleus ou un brouillard qui lui cacherait l’horizon ?

    Et maintenant il ne reste à ces analystes experts et liseurs dans le vide que les candidats pour nous bassiner encore avec leurs kikeukoua.

    Et là aussi , nous on leur dit cette question n’a aucune importance, il y aura un candidat kelkilswa et le 18 il y aura un président.

    Si Fakhamatouhou est candidat on fera campagne pour lui , et quand il sera élu il prêtera serment ou pas ou on fera comme si. Et s’il n’est pas candidat encore mieux.

    Tout va bien dans le meilleur des mondes, il n’y pas à chercher des problèmes là où il ne peut pas y en avoir.

    Changement dans la continuité
    18 janvier 2019 - 12 h 50 min

    Aucun doute sur le futur nommé, un militaire ou auxiliaire. Le mektoub est a ainsi écrit, au moment opportun les urnes seront pleines par la baraka d’Allah et ses « serviteurs bien servis » .

    Anonyme
    18 janvier 2019 - 12 h 47 min

    On votera pour un portrait de Bouteflika prit dans les années 90.

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