Pourquoi il faut poursuivre l’œuvre de Bouteflika
Par Amine Malek – A l’approche des grandes échéances politiques, certaines voix font fi de la valeur des hommes et des programmes et s’élèvent pour prédire le chaos dans les trois ou quatre années à venir.
Déjà en avril dernier, une personnalité nationale avait appelé sur France 24, «à défendre» «l’œuvre grandiose (du Président, ndlr) qui doit être poursuivie» par lui.
Une formule différemment perçue par les acteurs politiques, dont certains ont malheureusement pris des raccourcis pour la réduire à la simple question du scrutin d’avril 2019, nonobstant l’importance de cet événement qui rythme la vie politique de la nation, gage d’un fonctionnement régulier et ordinaire des institutions de l’Etat.
Qui niera que l’Algérie d’aujourd’hui n’a plus rien à voir avec celle des débuts des années 2000. En deux décennies, même si le bilan de Abdelaziz Bouteflika parle de lui-même, il suffit de questionner le paysage politique global, le climat sécuritaire, le volet économique, ainsi que le front social, pour s’apercevoir qu’ils ont connu des améliorations notables. Où en étaient-ils en 1999 et où en sont-ils aujourd’hui ?
Estimant l’enjeu électoral trop risqué dans une zone soumise à forte influence, le concept de la continuité est fortement privilégié. Aujourd’hui, il n’est pas seulement inscrit dans le discours des politiques, mais aussi dans celui du peuple, conscients des incertitudes pouvant découler de toute rupture brutale liée aux enjeux actuels. Cette conscience s’est traduite par des appels émanant d’acteurs majeurs.
En instaurant Yennayer comme fête légale, une année après la constitutionnalisation de tamazight comme langue nationale et officielle, le président de la République se montre fidèle à sa démarche, celle qu’il a suivie depuis son accession à la magistrature suprême et qui consiste à réconcilier les Algériennes et les Algériens avec leur personnalité historique, avec eux-mêmes, de manière à conforter leur unité et donc à les rendre plus forts afin de relever les défis dans un contexte fait d’incertitudes.
La promotion de tamazight, langue et culture, ne relève pas du slogan ou du discours, mais de programmes sectoriels au niveau de plusieurs départements ministériels. Tout récemment, la béatification de 19 religieux catholiques, restés attachés à l’Algérie, lâchement assassinés durant la décennie noire, est un autre acte concret qui montre que notre pays ne fait pas du «vivre ensemble en paix» un simple slogan, mais le traduit dans le quotidien.
A l’évidence, pour tout observateur honnête, le chemin parcouru dans ce sens est tout simplement exemplaire et on n’est encore qu’au tout début d’un long processus de réappropriation identitaire et culturelle.
Cinq ans se sont écoulés. Les comparaisons statistiques effectuées sur plusieurs paramètres socio-économiques montrent de manière limpide et incontestable que l’Algérie a connu un processus de développement intégré qui a touché la totalité du territoire national. Un processus que nul ne peut nier ou occulter.
L’œuvre engagée par le président Bouteflika a consolidé les bases du développement durable et ouvert des horizons nouveaux pour la relance et le redéploiement de l’économie. Ce processus n’a rien sacrifié aux engagements et responsabilités de l’Etat pour la préservation des acquis sociaux et la promotion de la justice sociale, garants de la cohésion sociale et, au-delà, du front intérieur sans lequel le pays ne pourrait faire face aux défis sécuritaires multiples auxquels il est confronté dans son environnement régional. Les investissements massifs consentis dans le domaine de l’infrastructure ont contribué à une amélioration substantielle des conditions de vie de la population.
Les principaux indicateurs permettent de mesurer les progrès réalisés sur la voie du développement économique et social. On relèvera ainsi que le revenu par habitant a continué à s’améliorer pour se hisser à près de 4 000 dollars, celui du chômage de baisser pour se situer à 11,7%. L’Indice du Développement humain place l’Algérie en première position au Maghreb et en troisième position en Afrique et plus de 3,6 millions de logements livrés. Rien que pour le mois de décembre 2018, pas moins de 40 000 logements ont été distribués à l’échelle nationale. Enfin, le niveau de la dette extérieure ne représente plus que 2,7% du PIB. Ce qui place l’Algérie parmi les 10 pays les moins endettés du monde.
La femme a vu son statut renforcé et adapté aux droits que lui confèrent la constitution et la loi pour promouvoir son rôle aux plans politique, économique et social.
Ces succès enregistrés dans maints domaines sont le fruit de la conviction et du programme d’un président qui a voué toute sa vie au service de l’Algérie et de son peuple. Un challenge qui consolide les bases du développement et de la réussite pour une société qui a connu de grandes épreuves et un déchirement profond, et qui a su, à chaque fois, grâce à ses femmes et à ses hommes, les surmonter.
Que ce soit dans les domaines économique, social ou sécuritaire, l’Algérie ne cesse de récolter de bons points auprès des instances internationales, des Etats étrangers et des organisations indépendantes. Cependant, les dangers ne sont pas totalement écartés et les menaces se sont diversifiées, d’où le maintien d’un haut niveau de vigilance visant à contenir toute menace à la sécurité, et la poursuite de la lutte contre le terrorisme avec un soutien diligent des pouvoirs publics et de l’Armée nationale populaire qui, sous les orientations du président de la République, œuvre à remporter l’enjeu du parachèvement de l’édification d’une institution républicaine, moderne, professionnelle et aguerrie. Sur le plan extérieur, la diplomatie algérienne, fondée sur les principes de la non-ingérence, de l’équidistance et de l’appropriation, a gagné en crédibilité et s’est affirmée comme une voix respectée et écoutée, grâce aux efforts considérables du Président Abdelaziz Bouteflika dont l’action a restauré l’image historique de l’Algérie, permis ainsi de rompre avec l’isolement diplomatique dans lequel l’Algérie était plongée après la tragédie nationale des années 90, et réussi avec brio le règlement de plusieurs conflits, à l’instar des deux pays voisins l’Ethiopie et l’Erythrée, après des années d’une guerre meurtrière.
La multiplication des visites de haut niveau des éminentes personnalités en 2018 atteste de l’intérêt que ces visiteurs accordent au point de vue et aux analyses du Président et de leur volonté à renforcer la coopération économique et le dialogue politique et stratégique actif sur toutes les questions d’intérêt commun.
Au cœur du dialogue stratégique entre l’Algérie et ses principaux partenaires, l’excellence de la coopération politique, économique et sécuritaire, appelée à être développée, compte tenu de l’urgence de la paix et de la sécurité régionale et internationale.
La diplomatie s’illustre, aussi, par son soutien aux efforts des Nations unies pour une solution juste et définitive à la question du Sahara Occidental assurant l’autodétermination du peuple de ce territoire, ainsi qu’à ceux du Représentant spécial des Nations unies pour la Libye, en vue d’une rapide restauration de la paix, de la sécurité et de la Réconciliation nationale de ce pays voisin. D’autres défis continuent de se poser à nos frontières. C’est le cas par exemple du Mali où l’Algérie apporte un soutien fort à l’Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d’Alger. La lutte contre le terrorisme et le crime transnational impose des actions vigoureuses, auxquelles l’Algérie n’a pas manqué de participer chaque fois que le devoir l’impose.
Au final, sur tous ces paramètres, l’homme est, c’est incontestable, inattaquable sur son bilan. Des réalisations physiques ont transfiguré l’actuel quinquennat, qui reste grandement marqué par la préservation des acquis, la stabilité du pays et la vulgarisation de la vision de l’avenir de l’Algérie à travers le programme de développement 2020-2030.
A l’approche des grandes échéances qui balisent la vie du pays, curieusement, quelques parties se mettent, à l’unisson, à prêcher un alarmisme de mauvais aloi. En dépit cependant des affirmations fielleuses qui ressortent cycliquement lors des grandes échéances, le pays est stable, grâce au leadership clairvoyant du président Abdelaziz Bouteflika et à la force et la pérennité de ses institutions républicaines, qui garantissent sa protection et veillent à son intégrité territoriale.
Pour l’observateur averti, il est clair que certaines arguties provenant de milieux, qui veulent à tout prix instaurer un climat d’incertitude, n’ont pas de place là où la transparence règne en maître absolu. Prenant leur désir pour réalité, ils invoquent une «maladie» comme un obstacle, alors que les faits sont têtus et les chiffres éloquents, montrant que l’actuel quinquennat a été le plus productif.
Le message est ainsi on ne peut plus clair, et l’attitude à prendre ne devrait souffrir aucune ambiguïté. L’œuvre grandiose doit être continuée par lui, c’est pourquoi toute voix patriote ne peut que s’inscrire dans cet élan qui appelle le président Bouteflika à se porter candidat pour un nouveau mandat.
A. M.
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