Le premier secrétaire du FFS : «L’alternative démocratique est en marche»
Par Houari A. – «Le peuple algérien a donné une véritable leçon de manifestation pacifique, de revendications légitimes et de mobilisation de toutes les franges de la société», a affirmé le premier secrétaire du plus vieux parti de l’opposition lors d’un meeting organisé ce samedi à Skikda, en soulignant que «la volonté populaire s’est exprimée dans la rue en faveur du changement» et que «la construction d’une alternative démocratique est en marche».
«Les Algériens et les Algériennes, a-t-il affirmé, ont décidé de ne pas subir l’impasse politique, la catastrophe économique, l’asphyxie sociale, le gaspillage financier, la dilapidation des richesses nationales.»
Saluant le caractère pacifique des manifestations, Mohamed Hadj Djilani a indiqué que «les jeunes ont transformé leur colère envers le régime en action politique valeureuse». «Le FFS est convaincu que le peuple algérien exercera sa souveraineté et son autodétermination grâce au consensus national et populaire qui se construit sur le terrain pour une Algérie libre et démocratique», a-t-il insisté.
Hadj Djilani a appelé «au maintien de la dynamique populaire pour le changement du système et la construction de la deuxième République» et exhorté «l’ensemble des algériens à la vigilance pour que les projets ne soient pas détournés de leur véritable sens». «Ce n’est pas une question d’individus, car la crise n’est pas une crise de personnes, mais d’un système en panne de projet politique, économique et social», a encore souligné le premier secrétaire du FFS.
«Les Algériens et les Algériennes sont convaincus que leur avenir n’est pas dans ce système qui les empêche de jouir de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels», a estimé Hadj Djilani, ajoutant que les citoyens «croient fortement que la solution est dans la construction d’une alternative démocratique avec les forces politiques et sociales autonomes». Le FFS prône l’élection d’une «Assemblée constituante souveraine» et la construction d’un «consensus national pour un Etat de droit, démocratique et social».
H. A.
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