Cinquième mandat : après le FCE, premières fissures à l’UGTA

sidi congrès
Qui remplacera Sidi Saïd, patron de l'UGTA. PPAgency

Par Hani Abdi – L’Union locale de Rouiba se démarque de la position de la direction nationale de l’UGTA en faveur du cinquième mandat. Dans une déclaration rendue publique aujourd’hui et signée par le secrétaire général, Mokdad Messaoudi, l’Union locale salue la dynamique populaire pour le changement politique en Algérie. «Les travailleurs saluent le caractère pacifique, fraternel et responsable des manifestations», écrit l’Union locale de Rouiba qui estime qu’elle ne pouvait rester en marge des aspirations populaires profondes qui s’expriment.

«Nous joignons nos voix pour dire oui à un changement du système. Un système qui préserve la propriété inaliénable du peuple sur les richesses naturelles de la nation, réhabilite le rôle de l’Etat dans le développement économique et social et la lutte contre la pauvreté et les inégalités. Un système qui se démarque des oligarchies et revalorise la valeur du travail et qui place l’homme au centre du développement. Un système qui garantit les libertés individuelles, collectives et le libre exercice du droit syndical», affirme cette structure syndicale qui s’oppose au soutien de la centrale syndicale au cinquième mandat. «Nous déclarons que l’UGTA ne doit pas s’inscrire en porte-à-faux avec l’histoire et doit exprimer l’adhésion des travailleurs aux aspirations de la nation au changement pour une vie meilleure. C’est pour cela que nous demandons une réunion d’urgence de la Commission exécutive nationale, instance suprême entre deux congrès, pour débattre de la situation et prendre une position claire dans l’intérêt du pays, des travailleurs et de l’UGTA», conclut l’Union locale de Rouiba qui sort donc de la position de la direction nationale.

Avant l’UGTA, c’est le FCE qui a connu une vague de démissions.

H. A.

 

Comment (15)

    Anonyme
    7 mars 2019 - 14 h 12 min

    méfie toi du retour du bâton, les brosseurs dans le sens des poils dans du coton parfumé sont en chute libre sans parachute et aaaaavec ou sans casquette

    Anonyme
    7 mars 2019 - 14 h 03 min

    attention au retour du bâton avec ou sans casquette

    El pueblo
    7 mars 2019 - 11 h 56 min

    Ils doivent passer en justice et ne pas se tirer comme ça

    Anonyme
    7 mars 2019 - 10 h 59 min

    shab el ouhda el khamissa…

    Ali 6
    7 mars 2019 - 5 h 33 min

    L’ère des cireurs et lécheurs est terminé;c’est une nouvelle génération qui commence,plus de places pour les baiseurs des mains de pieds,seul pays ou vous auriez de l’avenir ça sera le Maroc et la ville d’Oujda Dégagez ….

    elbior
    7 mars 2019 - 1 h 11 min

    quel gâchis pour sidhoum.quel catastrophe pour sidhoum.ah j’allais oublier qu’il faut remettre 4000 milliards aux caisse des malheureux assures sociaux de la CNAS.

    Anonyme
    6 mars 2019 - 22 h 40 min

    Cet individu a transformé l’UGTA en outil de défense du système pour continuer à profiter sur le dos du peuple. Elle est bonne la soupe.

    bozscags
    6 mars 2019 - 21 h 19 min

    il est beau celui la avec sa casquette .

    Vangelis
    6 mars 2019 - 20 h 36 min

    Les rats quittent le navire.

    Zaatar
    6 mars 2019 - 19 h 15 min

    On en conclu fatalement que ces syndicalistes ne sont que de vulgaires opportunistes. Ces énergumènes ne suivent que la trace de leurs intérêts propres comme le leur à inculqué le pouvoir. Simplement ici, avec la contestation populaire du cinquième mandat et du système en général, ils sont à la croisée des chemins et il faut faire un choix. Il est tout à fait normal donc que des scissions apparaissent, mais les motivations restent les mêmes.

    RAYES EL BAHRIYA
    6 mars 2019 - 19 h 08 min

    un kabyle de service, un marabout de service,
    honte à toi…
    tu es un voleur et le peuple te jugera tot ou tard.

    Felfel Har
    6 mars 2019 - 19 h 03 min

    Sidi Saïd finira par payer pour s’être écarté du syndicalisme et donc de la défense des intérêts des travailleurs, pour aller manger dans l’écuelle du patronat et du pouvoir. Il ne l’a pas fait « intuiti personae », mais « es qualité », cad comme SG d’une union jadis puissante, disciplinée, respectée et déterminée à défendre les travailleurs algériens.
    L’UGTA doit se réapproprier son syndicat et reprendre la lutte contre ceux qui les exploitent, les briment, et les privent de leur part de la rente et de la richesse nationale. Il y va de leur avenir.

    Rani zaafane
    6 mars 2019 - 18 h 11 min

    Vivement la chute immediate de Sidi said.

    chaoui40
    6 mars 2019 - 18 h 08 min

    L’UGTA a connu moins de présidents que l’Algérie ! Comment voulez-vous qu’elle ne se fissure pas ?

    L histoire ne pardonne jamais les retardataires
    6 mars 2019 - 17 h 56 min

    La centrale syndicale UGTA doit prendre en exemple la centrale syndicale Tunisienne UGTT qui des la premiere heure de la revolution s est rangee du cote du peuple et a pris la tete des manifestations…L UGTA a besoin d un veritable changement radical aussi,puisque sa vocation est de defendre les travailleurs et leurs interets et non de ramper a plat vendre devant un pouvoir qui vole les travailleurs et dilapide les richesses du peuple….et les syndicalistes de ROUIBA ne rateront pas le rendez vous avec l histoire…un exemple a tous les syndicalistes Algeriens…l histoire ne pardonnera jamais les retardataires..parole de vieux syndicaliste a la retraite

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