FFS : «On ne doit pas mesurer le destin d’un homme à celui d’un pays»
Par Hani Abdi – Le FFS estime que le changement radical du système politique est plus que nécessaire. Dans une déclaration sanctionnant les travaux de son conseil national extraordinaire, le plus vieux parti de l’opposition affirme que «le changement radical du système est une condition indépassable pour amorcer réellement un processus constituant d’une transition démocratique».
Pour le parti du défunt Hocine Aït Ahmed, «résoudre la crise de légitimité est la priorité des priorités». Ainsi, le FFS considère que le retour à la légitimité populaire à travers l’élection d’une Assemblée nationale constituante est «inéluctable pour construire un nouveau contrat social et politique et poser le socle d’une deuxième République qui sera basée sur des institutions et des règles démocratiques, un Etat de droit, une justice indépendante, une armée, sans sigle, comme toutes les armées des pays démocratiques qui appartiennent à toute la nation». Ce parti affirme que la force et la résilience d’un Etat résident et émanent de «l’adhésion de son peuple, libre et émancipé». Le FFS dénonce dans ce sillage la recherche par le pouvoir du soutien des forces étrangères, considérant que celles-ci «ne peuvent en aucun cas constituer une source de légitimation d’un système obsolète et dépassé».
Le FFS se dit «convaincu» qu’«aucun système, clan ou toute autre force de quelque nature qu’elle soit ne peut, et ne doit, disputer l’émanation du pouvoir au peuple». «On ne négocie pas avec son peuple, on doit juste satisfaire ses revendications ! On ne fait pas de chantage à son peuple, on lui doit le respect ! On ne ment pas à son peuple, on lui doit vérité et transparence ! On ne méprise pas son peuple, on l’écoute !» affirme ce parti qui avertit avec force que «ni la cupidité des uns ni l’absurdité des autres ne peuvent justifier ou servir d’alibi à quiconque pour se permettre de mesurer le destin d’un homme au destin de notre cher pays».
H. A.
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