Grèves des travailleurs des communes et de certains secteurs d’activité
Par Hani Abdi − Des milliers de travailleurs des communes de plusieurs wilayas ont observé une journée de grève. Cette action s’’inscrit dans la dynamique populaire qui vise à faire partir le système politique actuel. En plus des revendications politiques qu’ils partagent avec le peuple algérien qui manifeste chaque vendredi depuis le 22 février, ces travailleurs expriment des revendications d’ordre socioéconomique.
A Alger comme à Blida et Constantine, nombreux sont ceux qui demandent clairement des augmentations de salaire : «Pour l’amélioration du pouvoir d’achat», «Pour une revalorisation salariale» ainsi que «Un logement, une bonne école et un bon système de santé».
Dans d’autres secteurs d’activité, les travailleurs ont aussi protesté pour exprimer leur adhésion au mouvement citoyen pacifique exigeant un changement radical du système politique. Ainsi, des rassemblements ont été organisés devant des institutions publiques par des travailleurs soucieux d’exprimer leur totale adhésion aux manifestations populaires contre le pouvoir. Des sit-in ont été également organisés à l’intérieur de certaines directions d’institutions étatiques, comme les directions de wilaya de l’habitat, de la jeunesse et des sports, des travaux publics et de l’intérieur.
Par ailleurs, les appels à la grève sont relayés sur les réseaux sociaux. Certains, lancés par des sections syndicales de l’UGTA, sont pour le 25 mars, d’autres pour les 26, 27 et 28 mars. Ces appels ciblent les personnels des secteurs névralgiques comme les ports, les aéroports, les chemins de fer, les hydrocarbures, les finances et les impôts.
H. A.
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