Mobilisation des enfants de déportés algériens en Nouvelle-Calédonie
Par Houneïda A. − Les arrières petits-fils et petites-filles d’Algériens déportés par le colonialisme français entre 1864 et 1921 ne sont pas restés de marbre devant les événements qui secouent le pays d’origine de leurs aïeux depuis plus d’un mois.
Une photo montrant la descendance de déportés algériens, établis en Nouvelle Calédonie, brandissant le drapeau algérien avec fierté fait rage sur les réseaux sociaux. Par cette photo, ces Algériens envoient un message fort à l’adresse de leurs compatriotes, en Algérie pour leur dire qu’ils «sont de tout cœur avec eux et que l’Algérie, terre de leurs ancêtres, fait et fera partie de leur vie à jamais».
Rappelons-nous de Lucette Ouhiba Ben Amar, descendante d’un déporté algérien qui avait confié, dans un reportage réalisé par AJ+, qu’avant de mourir, elle souhaiterait avoir un contact d’un lointain petit cousin algérien.
Les nombreux descendants des Algériens déportés par la France sont restés attachés à la terre qui a vu naître leurs aïeux, lesquels ont été forcés à l’exil dans des conditions inhumaines. Se trouvant à 22 000 kilomètres de l’Algérie, ces enfants de déportés rêvent de voir un jour l’Algérie et espèrent la visiter un jour.
Il faut savoir que tous ces enfants de déportés algériens vivent une situation de déchirement imposé par la France coloniale et sont tombés dans l’oubli. Privées de leur histoire et de leur identité, ces victimes de la colonisation française, représentant 10% de la population calédonienne, crient leur algérianité avec honneur et dignité.
H. A.
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