Pourquoi l’agent d’Ankara Hassan Aribi lèche les bottes au général Gaïd-Salah
Par Karim B. – Le député islamiste Hassan Aribi s’acharne à vouloir comparer le mouvement populaire pacifiste mené par des millions d’Algériens qui rejettent le système dans sa totalité, y compris le Parlement au sein duquel il siège illégitimement depuis de longues années, à la déferlante extrémiste religieuse dont il est une des incarnations les plus emblématiques dans les années 1990.
Le député d’Abdallah Djaballah se prête à un jeu dangereux en voulant diviser l’armée. Ce n’est pas la première fois que ce vassal du dictateur d’Ankara dont il est le porte-voix en Algérie, cherche à attenter à l’unité de l’ANP. Il s’était déjà illustré par des messages subversifs appelant les retraités de l’armée contestataires à redoubler de férocité en les incitant à poursuivre leur mouvement contre les «usurpateurs» de leurs droits, sous-entendu la hiérarchie militaire.
Hassan Aribi qui multiplie les appels du pied à l’endroit du chef d’état-major de l’ANP dans ce qui semble être une tentative d’impliquer l’armée de façon directe dans la crise politique pour saboter le sursaut du peuple qui le rejette au même titre que le régime dont une partie vient de s’effondrer, s’échine à remettre à flot son parti d’origine, le FIS dissous, dont il est le représentant officieux sous la coupole de l’hémicycle Zighout-Youcef. Une manœuvre grossière qui coïncide avec la chute en cours du régime dictatorial d’Ankara conduit par le despote Recep Tayyip Erdogan.
Ce député illégitime qui tente de s’accrocher en s’arrimant au mouvement populaire bien qu’il en soit banni, n’a jamais caché son allégeance au sultan d’Ankara défait à Istanbul, dont il est l’agent attitré en Algérie, dans le cadre de l’internationale islamiste conduite par la secte des Frères musulmans à laquelle appartient le parti turc AKP.
En s’attaquant à l’institution militaire qui, en janvier 1992, sauvait le pays des griffes des fanatiques de son acabit qui servaient de couverture politique aux groupes islamistes armés, ce faux élu qui a acquis son siège par fraude ou par complicité de fraude, cherche à gagner les faveurs de l’homme fort de l’ANP à qui il lèche les bottes dans l’hypothétique espoir que son siège confortable à l’APN ne lui glisse pas sous le croupion.
K. B.
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