Vers la création d’une fédération autonome des syndicats de santé
Les représentants des syndicats autonomes des spécialistes universitaires, des enseignants hospitalo-universitaire, des médecins généralistes et des paramédicaux ont annoncé, lors d’une conférence de presse organisée à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du travail, leur intention de créer, prochainement une la fédération des syndicats de santé pour unifier les vues en termes de défense des droits des professionnels du secteur et des malades. A ce propos, le président du Syndicat national des enseignants-chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), Rachid Belhadj, a fait savoir que cette fédération sera ouverte à tous les syndicats militant pour l’amélioration des conditions de travail et, partant, de la prise en charge des malades qui souffrent énormément. Il a estimé inadmissible d’écarter les spécialistes et les concernés de la réforme engagée par les pouvoirs publics dans le secteur de santé, a-t-il déclaré, critiquant, à ce titre, la nouvelle loi de santé (adoptée en avril 2019) et le plan national de lutte contre le cancer.Cinq syndicats du secteur de la santé ont fait état de leur intention de se regrouper prochainement dans le cadre d’une fédération autonome pour la défense des revendications socioprofessionnelles de tous les personnels du secteur et la contribution efficace à l’amélioration de la situation sanitaire, rapporte l’agence de presse officielle APS.
De son côté, le président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), Mohamed Yousfi, a expliqué les propositions que les syndicats du secteur considèrent adéquates pour sortir de la crise que vit le pays depuis le 22 février dernier. Il a plaidé, dans ce sens, pour l’installation d’un conseil présidentiel comportant des compétences nationales intègres et jouissant de la confiance du peuple. Ce conseil présidentiel sera chargé de la formation d’un gouvernement qui supervisera la période de transition pour une durée de 6 mois, qui aura pour mission de former une commission nationale chargée de l’organisation et l’accompagnement de la prochaine élection présidentielle. Mohamed Yousfi a affirmé, en outre, qu’il est impossible d’organiser, dans le cadre du code électoral en vigueur, cette élection le 4 juillet prochain. Ces syndicats ont suggéré, également, de soumettre le projet d’une nouvelle Constitution à un référendum populaire, et ce, dès l’élection d’un nouveau président de la République, avant l’organisation d’élections législatives.
R. N.
Comment (2)