Le FLN se déchire à l’APN : guerre totale entre Bouchareb et Djemaï

Djemaï APN
Mohamed Djemaï. New Press

Par Mounir Serrai Une première dans l’histoire de l’Assemblée populaire nationale (APN) : la Commission des finances et du budget ouvre une enquête sur la «mauvaise gestion financière» du président en exercice de la chambre basse du Parlement. De prime abord, cette commission décide d’examiner profondément toutes les opérations et les transactions effectuées depuis l’arrivée de Mouad Bouchareb à la tête de cette institution parlementaire après un coup de force des députés FLN contre son prédécesseur, Saïd Bouhadja.

Jamais une commission parlementaire n’a osé auparavant passer sous la loupe la gestion d’un président de l’Assemblée. Il est clair que cette décision prise de concert avec la nouvelle direction du FLN, à sa tête l’ancien chef du groupe parlementaire Mohamed Djemaï, vise à faire pression sur Mouad Bouchareb afin qu’il démissionne de son poste, lui qui a déjà signifié une fin de non-recevoir aux appels du groupe parlementaire et de la direction nationale du FLN.

L’ex-parti unique motive son appel à la démission du président de l’APN par sa volonté de répondre à la demande populaire relative au départ des «B» qui sont à la tête des plus importantes institutions de l’Etat. Mais Mouad Bouchareb résiste, en affirmant qu’il est élu par la majorité parlementaire qui n’est pas uniquement composée de députés FLN mais aussi de ceux du RND, du MPA et de TAJ.

Pour lui, il n’est donc pas question de se plier à la volonté d’un groupe de députés obéissant aux ordres de la nouvelle direction du FLN. La bataille entre Bouchareb et Djemaï s’exacerbe, cela surtout que le président de l’APN ne reste pas les bras croisés.

En effet, Mouad Bouchareb «mobilise» les députés du parti qui lui sont acquis pour contrer l’offensive de Djemaï, en cherchant déjà un moyen de remplacer le président de la Commission des finances.

Il est à rappeler que des députés FLN ont envahi, mercredi dernier, le bureau du président de l’APN pour le contraindre à démissionner, en vain. Contrairement à l’«affaire Bouhadja», le groupe parlementaire du FLN n’a pas pu, pour le moment du moins, rallier à sa cause les autres députés de la majorité parlementaire.

M. S.

Comment (18)

    Mme, CH
    26 mai 2019 - 1 h 30 min

    Kil Hamma Ki Wja3 Errass…! Allez tenez prenez un Dourou et quittez la ville ou le pays de préférence…! Puuuufffffff « ….la Brute et le Truand » pour « une poignée de dollars »…………. »Il était une fois la révolution » la seule voie/voix pour nettoyer la place…!

    Sprinkler
    25 mai 2019 - 19 h 31 min

    La place de ce  » fln  » n’est pas au musée – réservé aux belles et nobles oeuvres – mais au…tribunal ouvert aux coquins !

    Zina
    25 mai 2019 - 18 h 13 min

    C’est la désolation, la honte ! Jadis, c’était des combats à fleurets mouchetés mais aujourd’hui c’est un véritable combat de coqs que se disputent les affairistes du FLN autour du blé. La vidéo montrant l’irruption de ceux qui se croient au-dessus des lois afin de déloger le Président de l’APN – lui installé au perchoir de manière tout à fait illégitime par les mêmes délinquants politiques – donne une piètre image d’un parti dit d’opposition nonobstant son passé historique. Est-ce bien ce genre de leçons de démocratie que l’on veut donner à notre jeunesse qui manifeste depuis le 22 février pour un avenir meilleur ? Est-ce bien cette image que l’on veut renvoyer à l’opinion internationale qui suit attentivement la situation en Algérie ? Ces règlements de compte n’en finissent pas alors que le pays est à la croisée des chemins avec des préoccupations hautement plus importantes. Sur tous les plans.

    DZEIRI
    25 mai 2019 - 17 h 57 min

    Ces deux là, c’est à dire, bouchareb et Djemai et bien d’autres militants du FLN assoiffés de postes et de privilégies, devraient ne pas rater l’occasion d’accompagner le FLN actuel au musée et permettre au reste des algériens de garder dans leurs cœurs les souvenirs du glorieux FLN historique.

    Anonyme
    25 mai 2019 - 16 h 48 min

    combat de coqs

    la verité
    25 mai 2019 - 11 h 48 min

    une guerre entre opportunistes qui se disputent les rôles de lécheurs de bottes des nouveaux maitres et des avantages qui en résultent.le pays des héros de la révolution de Novembre 54 s’est retrouvé représenté par des marionnettes et dirigé par des affairistes sans scrupules.

    Sprinkler
    25 mai 2019 - 10 h 34 min

    Comment peut-on encore tenir la chronique politique de ce cadavre en état de putréfaction avancé qu’est ce parti de prédateurs qui a servi de marche-pied aux illustres illégitimes qui ont  » présidé  » aux destinées de notre pays depuis l’indépendance confisquée ? On se ferait un devoir de les déloger manu militari de toutes les institutions nationales, à commencer par les travées parlementaires qu’ils squattent indûment depuis plus d’un demi-siècle par la grâce du fait accompli ! De les déchoir du droit d’user de l’héritage moral et politique du FLN historique, avant de les renvoyer devant les tribunaux pour leur faire rendre tout ce qu’ils ont volé durant leur  » mandat  » scélérat ! Comment ce gibier de potence peut-il encore être qualifié de  » parti politique  » alors que ses  » cadres  » et militants incarnent la faillite de notre pays ?

    Ali-Vison
    25 mai 2019 - 10 h 27 min

    Lorsqu’une Nation est orpheline ni père ni mère, les enfants se disputent l’héritage, ni Mr Djemai, ni Mr Bouchareb n’ont pas la compétence de diriger une Assemblée nationale, comment confier une république de quarante millions d’habitants à des voyous trabandistes, un quart de la population sacrifier pour rien ou presque, je regrette d’avoir sacrifier la majorité de ma famille pour que des voyous prennent le pouvoir

    Anonyme
    25 mai 2019 - 10 h 09 min

    J ADORE QUANT ILS SE CRÊPENT LE CHIGNON

    Anonyme
    25 mai 2019 - 9 h 16 min

    Le FLN c est l usine de montage de corrompus ,des hypocrites ,sous développer………!

    Kenza
    25 mai 2019 - 8 h 22 min

    Il n’y en a pas un pour rattraper l’autre: Tous pourris, tous des traîtres, tous des voleurs et des corrompus. Ce sont juste des ptits larbins au service du maître et des puissants du moment . Ils reçoivent des ordres qu’ils exécutent sans aucun état d’âme juste dans le but d’être à la fin récompensés pour leur vile servitude.

    M.S
    25 mai 2019 - 8 h 17 min

    Ce parti de stalinien composé de voyous qui est la cause de tous nos malheurs devra être dissous le plus vite possible et être jeté ensuite aux oubliettes dans la poubelle de l’histoire!!!!

    anonyme
    25 mai 2019 - 8 h 14 min

    Une première dans l’histoire de l’Assemblée populaire nationale (APN) : la Commission des finances et du budget ouvre une enquête sur la «mauvaise gestion

    Ne rapportez pas ces ragots Allah yarham waldik
    C’est pour nous tromper, toute la pègre coule encore des jours heureux
    MEHROUDA COMME TOUJOURS GHIR ALA EL MESKINE

    Djemel
    25 mai 2019 - 8 h 02 min

    Beaucoup de politiques algériens savent soit faire echita ou se bagarrer. Ces néo-Harkis (ils sont contre le peuple) sont des destructeurs. Leur querelle ne change rien dans la vie des algériens. C’est un non évènement.

    Anonyme
    25 mai 2019 - 7 h 37 min

    Les deux caniches des boutefs restent sans maître … Ils n’ont pas cette habitude. Le FLN doit être supprimer dans la cercle politique algérienne.

      Massinissa
      25 mai 2019 - 9 h 09 min

      l’ironie du sort pour ce parti qui appartient au peuple Algérie, au lieu de le mettre dans le musé de l’histoire de LA GUERRE DE LIBERATION NATIONAL , il se retrouve entre les mains de ces petits voyous , les laudateurs et les larbins .
      ABANE, BEN MEHIDI, DIDOUCHE …et tous les HEROS de la révolution de 1954 vont se retourner dans leurs tombes .

    Samir
    25 mai 2019 - 7 h 06 min

    Dans ces cas là, la meilleure des choses à faire est :
    Pop corn et délectation.

    Zaatar
    25 mai 2019 - 7 h 04 min

    La guerre est déclarée. C’est à qui être le plus proche du robinet de la rente pour avoir le meilleur débit possible. Cette guerre n’a pas d’autres significations ni d’autres interprétations.

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