Une contribution de Driss Al-Jazairy – Le hirak requiert sagesse et modération(*)

4 Al-Jazaïri
Driss Al-Jazaïri. D. R.

Driss Al-Jazairy nous a adressé la version française d’une tribune parue dans un quotidien arabophone. Un apport opportun au débat dans ce contexte marqué par une crise dont les perspectives ne sont pas claires, à travers une initiative signée par une personnalité respectée tant en Algérie qu’à l’étranger.

Par Driss Al-Jazairy – Pouvoir combattre pour une cause requiert du courage, savoir la gagner requiert de la sagesse et de la modération.

Avec le temps qui passe ponctué par le grand hirak national et par ses segments professionnels et estudiantins, l’invocation rituelle de la sortie de crise, en prenant comme fil d’Ariane l’article 102 de la Constitution, perd du terrain en fonction inverse de la cadence de ses réaffirmations officielles. Parallèlement, le voile se lève sur la réaffirmation des articles 7 et 8 de la Constitution qui figurent d’ailleurs avant le reste de ces articles justement parce qu’ils ont la préséance.

On voit donc se dessiner très distinctement cet organe de transition d’une durée d’un an, composé de femmes et d’hommes d’une compétence reconnue, soucieux de servir notre pays plutôt que de se servir, tout en s’engageant à ne solliciter aucun mandat électif ou poste ministériel par la suite et n’ayant pas eu d’association directe avec le pouvoir au cours des cinq dernières années.

Durant cette année seraient mises en place les conditions pour un retour à la démocratie participative et populaire, permettant de tracer notre destin commun par la seule voie des urnes à tous les niveaux de représentation, tant pour la présidence de la République que pour les instances représentatives nationales et locales. Cette instance gérera également les affaires courantes des différents départements ministériels.

Quoi qu’on dise, ceci semble être le couronnement inéluctable de l’évolution en cours que l’on doit au courage et à la détermination de notre vaillant peuple. Et qu’on devra aussi à l’acceptation qu’on attend de l’Armée nationale populaire de laisser, enfin, prévaloir les articles 7 et 8 de la Constitution. Jamais n’aura-t-elle tant mérité, dès lors, ce vocable de «populaire», entrant dans l’Histoire par son exemplarité en tant qu’élément déterminant du retour à la démocratie.

Cependant, savoir gagner durablement et faire triompher cette grande cause requiert aussi sagesse et modération.

Plutôt que de minimiser les perspectives d’un dialogue avec la «rue», j’entrevois un appel à consultation sur cet organe de transition. L’appel serait public et pourrait concerner des animateurs sur la base de zones géographiques ou des segments d’activités qui constituent le hirak, qu’il s’agisse d’associations professionnelles et estudiantines, et aussi de partis politiques petits et grands, à désigner des représentants pour initier un processus de consultation auquel seraient ajoutées d’un commun accord des personnes qualifiées dans les compétences et expérimentées.

L’appel contiendrait un schéma/projet d’organe de transition établissant sa durée, son mandat et le nombre de positions dont les listes nominatives seraient négociées par la suite et déterminées par consensus dans toute la mesure du possible. Lorsqu’il sera approuvé, cet organe de transition avec une direction collective devrait prendre la place du gouvernement nommé par l’ancien Président avant sa démission. Le principe républicain de la séparation des pouvoirs entrerait en vigueur aussitôt dans la pratique et non plus seulement dans la rhétorique.

La revendication d’exclusion serait limitée aux personnes directement impliquées dans l’exercice du pouvoir en reconnaissance du fait, comme disait Einstein : «On ne résout pas les problèmes avec ceux qui les ont créés.» En cas de contestation, aucune exclusion, sauf condamnation pénale, ne frapperait des personnes non associées avec le pouvoir civil depuis plus de cinq ans.

En effet, ceux qui sont descendus dans la rue l’ont fait pour protester contre les exclusions passées, appliquées sans discernement, qui ont poussé tant de «harragas» et autres marginalisés à aller chercher fortune ailleurs. Ce ne sont pas eux qui vont vouloir faire aux autres ce qu’ils reprochent au pouvoir civil d’avoir fait trop longtemps à leur encontre. Nul ayant servi loyalement son pays, même sous un pouvoir défaillant, ne devrait en pâtir.

L’histoire abonde de cas où lors de la survenue d’une révolution, des segments entiers de la société sont pourchassés, condamnant le pays à une régression économique et sociale durable et accélérant le départ à l’étranger de cadres talentueux. Plus proche de notre époque, l’Administration américaine, après son invasion de l’Irak il y a dix-huit ans, a décidé d’exclure tous les cadres du pays ayant travaillé de près ou de loin avec le régime de Saddam Hussein. Il en est résulté une régression dont l’Irak souffre encore aujourd’hui.

Le mérite de la direction politique au cours des deux derniers mandats présidentiels est d’avoir fait l’unité des Algériens… contre le pouvoir. Cette unité dans le refus, que nous avons payée cher, nous devons tout faire pour la préserver dans ce qui sera bientôt la phase d’édification démocratique. Un processus qui devra se poursuivre dans la sérénité de notre unité retrouvée, dans la recherche inlassable du consensus, dans l’acceptation du compromis, dans l’évacuation de tout esprit de vengeance et dans l’évitement du recours au règlement de comptes.

Il faut refuser d’accréditer l’idée qu’une décision d’agir contre «X» ou «Y» vaut succédané de stratégie de sortie de crise. C’est en priorité à l’élaboration d’une véritable stratégie en la matière que devra se consacrer l’organe de transition. Il appartiendra, par contre, aux institutions judiciaires libérées de toute sujétion politique de réprimer les abus perpétrés, la lutte contre de tels abus, y compris la corruption endémique, devant demeurer une affaire judiciaire et non politique.

C’est le moment d’affirmer que la modération est force et courage pour ceux qui ont subi l’injustice. Mais c’est aussi une des grandes vertus traditionnelles de l’islam qui prône la «wassatia».

D. J.

(*) Le titre est de la rédaction

Comment (40)

    VOSTAF
    29 mai 2019 - 7 h 11 min

    Il faut que ce hirak donne des noms de gens capables de guider l’Algérie.

    RAYES EL BAHRIYA
    29 mai 2019 - 1 h 22 min

    AVANT L OFFRE DE SERVICE DE CE DJAZIRI POUR SON FRERE ISRAEL
    Y AVAIT LE MOKOKO HASSASSIN 2 . LA FRATERNITE ARABE ….

    كيف تكون عميلا للموساد و مدافعا عن القدس و اميرا للمؤمنين و ملكا و ناهبا للثروات في نفس الوقت

    https://www.youtube.com/watch?v=CkoZ1E37_L8

      Moh
      29 mai 2019 - 7 h 39 min

      Le sujet n’a rien a voir les Arabes ou les Berbères car chez les deux il y a braves et des crapules la preuve une grande partie des colons au Sahara occidental sont des Berbères Marocains comme leurs frères et compatriotes Arabes et Juifs.

    Mon opinion
    29 mai 2019 - 1 h 05 min

    Salam,
    – [ ] Avec tout le respect à vous et votre famille, je pense que l’exemple de l’Irak s’applique mal au cas Algérien, tout d’ abord c’est une occupation physique ayant pour œuvre une destruction totale de ce pays pour s’accaparer de ses ressources et en même temps une vengeance des sionistes lié à leur imaginaire messianique afin de frapper le cœur des arabes.D’un autre côté vous avez le pays voisin qui est l’Iran et qui est le plus puissant de la région a adopter une solution autant radicale lors de sa révolution en pendant au bout d’une corde ou d’ une grue durant des mois tous les responsables de l’ affreuse dictature du Shah d’Iran et qui au vu de la situation actuelle est le pays qui a réussi le mieux sa révolution dans le monde musulman et reste pratiquement intouchable par sa force et sa détermination si ce n’est un blocus économique à tous les niveaux imposés par les US.Donc la situation est bien plus complexe, je ne dis pas qu’il faut appliquer la situation Iranienne, mais par les temps qui courent il faut être pragmatique et perspicace. L’essentiel étant de déloger par une méthode intelligente le noyau pourri qui gangrène la société entière ainsi qu’un noyau malsain au sein de l’armée qui ne joue pas forcément pour les intérêts de l’Algérie, mais aussi récupérer l’immense fortune spoliée au peuple par des oligarques fabriqués par cette caste de corrompus et la verser dans le trésor public(Ali Haddad à vite compris).

    Confidentiel
    29 mai 2019 - 0 h 20 min

    Pourquoi les historiens cachent la prise en charge par la France de la descendance de l’Emir Abdelkader ?

    Anonyme
    28 mai 2019 - 21 h 51 min

    C’est qui ce mec?! il a l’air suédois, comment se fait-elle un mec pareil pareil gagne de l’argent sur le dos des algériens pendant des années et des années sans qu’il soit inquiét, il lancer le mandat d’arrêt.

      Le président
      27 août 2020 - 0 h 52 min

      Driss El Jazairy a été un grand diplomate , au delà d’ètre le petit fils de l’émir Adbelkader , il a représenté le pays dignement dans les joutes internationales .

    RAYES EL BAHRIYA
    28 mai 2019 - 18 h 23 min

    Vous représentez aux yeux du monde entier le digne porte-drapeau du droit et de la justice, vous n’êtes entré dans cette guerre gigantesque que pour les étendre à tous les peuples. Nous avons une foi ardente en votre parole sacrée.
    Cette requête est faite pour éclairer votre religion et attirer votre bienveillante attention sur notre situation de parias.»
    Ainsi se termina la pétition qu’a transmise l’Emir Khaled au président américain Wilson le 23 mai 1919.
    Khaled est le petit-fils de l’illustre Emir Abdelkader qui a combattu l’occupation française en Algérie de 1832 à 1847. Il naquit le 20 février 1875 à Damas où il passa toute son enfance et une partie de son adolescence. En 1892, son père, El Hachemi Ben Abdelkader, quitta la Syrie pour l’Algérie, il emmena avec lui sa femme, une Syrienne de race noire, sa belle-mère, sa fille Amina et ses 2 fils Mustapha et Khaled. Après un court séjour à Médéa, la famille s’installa à Bou Saâda. En 1893, le jeune Khaled et son frère furent inscrits comme boursiers au lycée Louis-le-Grand à Paris.

    SOURCES ; WEB

      Remarque
      28 mai 2019 - 21 h 15 min

      ça sent le harkisme caché dans cette famille l’amir de la France comme elle est présentée..

    En somme, c'est le système..
    28 mai 2019 - 15 h 25 min

    …qui a failli, mais c’est au Hirak à qui on demande de faire des concessions ! Quel culot !

    Un des clans a sacrifié l’autre sur l’autel de son maintien au pouvoir. L’alternative qui reste au clan dominant est de se faire hara-kiri tout seul ou de rejoindre leurs copains en prison.
    Impossible de faire du neuf avec du vieux. La révolution technologique que nous vivons exige de l’innovation pour exister. Oui, le jeune qui a dit « Etnahaw Gâa » est bien plus moderne que tous ceux qui s’accrochent, se croyant encore indispensables, malgré leur échec cuisant. Une Algérie moderne doit changer les mentalités d’assistés (kachiristes et khobsistes) au profit de jeunes autonomes créateurs de richesses.

    Anonyme
    28 mai 2019 - 15 h 09 min

    A mon avis, il faut aller aux urnes et faire confiance, à l’ANP. Si transition il y a, je pense qu’il fait y aller avec prudence. Mais l’ego est souvent imprudent. Tout est une question d’ego. Le reste n’est que littérature…ou Histoire.

    Karamazov
    28 mai 2019 - 14 h 24 min

    Comme j’ai l’air de me faire apprécier par les bigots du Hirak pour avoir cassé l’ambiance, je vais rajouter une couche , en dégustant le discours de Mon Général comme réponse du Berger aux tergiversations de la bergère. à froid sans attendre le ftour.

    Moua avec mes derniers neurones actifs et n’étant philosophe en rien du tout je ne peux me permettre que de la philosophie de bazar.

    Il a quelques millénaires la misère sociale a produit les religions . Le hirak d’aujourd’hui est plus l’incarnation de la misère religieuse que de la misère sociale ou du moins la misère sociale qui se perd dans la misère religieuse. D’où son caractère messianique caractérisé par l’invocation du changement. Comme pour les religion , le Hirak demande qu’on réalise pour lui ses fantasmes en se dispensant lui-même de faire quoi que ce soit qui puisse demander l’effort de les réaliser lui même. Il veut qu’on lui amène le paradis à domicile sans qu’il aille le chercher . Nehiwhoum lana ga3 ou djibou koulchi lecha3b.

    Or une révolution ce n’est pas un mouvement mystique incantatoire qui attend que ses invocations se réalisent. Une révolution c’est la volonté qui se concrétise ou l’espoir mis en chantier comme le chantait Jean Ferrat la Commune de Paris même si on sait comme elle a fini . Voici pour vos mémoires le texte en entier.

    Il y a cent ans commun commune
    Comme un espoir mis en chantier
    Ils se levèrent pour la Commune
    En écoutant chanter Pottier
    Il y a cent ans commun commune
    Comme une étoile au firmament
    Ils faisaient vivre la Commune
    En écoutant chanter Clément

    C’étaient des ferronniers
    Aux enseignes fragiles
    C’étaient des menuisiers
    Aux cent coups de rabots
    Pour défendre Paris
    Ils se firent mobiles
    C’étaient des forgerons
    Devenus des moblots

    Il y a cent ans commun commune
    Comme artisans et ouvriers
    Ils se battaient pour la Commune
    En écoutant chanter Pottier
    Il y a cent ans commun commune
    Comme ouvriers et artisans
    Ils se battaient pour la Commune
    En écoutant chanter Clément

    Devenus des soldats
    Aux consciences civiles
    C’étaient des fédérés
    Qui plantaient un drapeau
    Disputant l’avenir
    Aux pavés de la ville
    C’étaient des forgerons
    Devenus des héros

    Il y a cent ans commun commune
    Comme un espoir mis au charnier
    Ils voyaient mourir la Commune
    Ah ! Laissez-moi chanter Pottier
    Il y a cent ans commun commune
    Comme une étoile au firmament
    Ils s’éteignaient pour la Commune
    Ecoute bien chanter Clément

    M.B
    28 mai 2019 - 13 h 10 min

    Revenons à la case départ : 1962. Les lettrés et semi lettrés de l’époque, aidés de coopérants venus de tous les horizons, bien et mal intentionnés, ont construit un cauchemar doté du nom d’état, des habitudes ont été prises par les lettrés de 1962 et leur descendance, sauf qu’en 2019 l’Algérie n’est plus celle de 1962, où le peuple était hors champ, un clash est entrain de se produire, pour une Algérie en harmonie avec l’évolution accomplie, les familles, les gens qui ont pu profiter à satiété des handicaps du peuple, hérités de la mission barbare française, ces familles, ces gens doivent se dire que le vrai peuple algérien est enfin né, il a atteint à la vie que la colonisation française lui avait volé, ce Hirak veut La Vie, c’en est assez de La Mort venue de France, avant et après 1962. Ce Hirak exprime une guérison en cours, il y faut plus que des « politiciens », il y faut de vrais médecins politiciens, vrais médecins, donc doués de compassion, sachant que la corruption dénoncée n’a pas épargné le secteur médical, bref les faux médecins avides d’argent, ceux qui obsédés par le matériel rédigeaient des ordonnances de gravier, ciment et ferraille. Le peuple a le potentiel requis, espérons que de son sein émergent la frange saine, et qualifiée…

    Karamazov
    28 mai 2019 - 12 h 14 min

    Non mais encore que Monsieur D.A.D ne fait que jouer son rôle même s’il n’affiche pas clairement pour qui il roule. Mais a t-on besoin de ses confessions pour le savoir ?

    Encore que je préfère son cynisme lucide mais d’un réalisme implacable à la naïveté crasse de ceux qui voudraient nous faire prendre cette énième branlade Zarabe pour une mouvement salutaire et messianique au Mahdi immanent venu nous sortir de la djahilia pour nous conduire au paradis.

    Oui je préfère le rationalisme de DAD aussi sournois impitoyable et cynoque qu’il fut à la théologie de ceux qui voudraient faire à Cette branlade Zarabe une Hagiographie.

    Jusque là les processions incantatoires du Hirak n’ont réussi à obtenir que l’élagage des branches pourries qui s’apprêtaient à tomber toutes seules si on ne les avait pas coupées. Tout le système FLN , RND, MPA, TAJ, Nomenklatura dont fait partie DAD , Héritiers, ayant-droit la Bureaucratie, la bourgeoisie, et la clientèle , sont là ( Zaatar disait qu’il avait entendu dans les manifs crier vive le FLN vive le RND) sans parler de H’mida ou l’Etat profond pour les plus initiés.

    Vous connaissez une seule société où les revendications du Hirak ne seraient pas prises pour des lubies ? Yetnahaw ga3, koulchi lecha3b ?

    C’est pourquoi moua dès le début du Hirak en tenant compte de la société Zzarabo-musulmane qui au lieu toughayirou ma nifsiha s’est renforcée dans ses archaïsmes et après n’avoir enregistré aucune intention de modifier son état actuel j’ai dit que le Hirak est une branlade Zarabe et pas une révolution. Car dans toute révolution les archaïsmes dépassés par l’évolution de la société commencent dès les débuts à s’effondrer d’eux-mêmes ou à être balayés par le bulldozer qu’est la révolution.

    Or tout ce à quoi nous avions assisté avec le hirak qui ne doit rien à lui même mais à l’aberration du 5 ème mandat qui a tout déclenché c’est des processions incantatoires du vendredi qui demandent au système ainsi qu’à toutes les structures qui gravitent autour de se faire elles-mêmes hara-kiri.

    Maintenant , voilà qu’après une période de convalescence après le choc du 22 février, le système se ressaisit et se reconfigure pour repartir de plus belle à la reconquête du pouvoir si tant est qu’il l’ait perdu.

    Moua je pense à regarder les tenants du système qui s’adaptent et la société qui reste figée sur elle même et arc-boutée sur ses archaïsmes et qui non seulement ne cherche pas à les dépasser mais au contraire s’en vante et en fait son credo , je le dis en toute sincérité que le Hirak , est comme dirait Durkheim, une anomie. Sans le cinquième mandat , il n’y avait aucune raison pour qu’il apparaisse. Et je dirais même que le cinquième mandat est une aubaine pour le système, qui sans lui n’aurait jamais eu l’occasion de se reconfigurer tellement il était sûr de lui.

    La société Zarabo-muZulmane est une société qui attend que le changement lui viennent du ciel et ne change rien en elle si ce changement n’est pas provoqué par des facteurs exogènes.

    Regardez donc autour de vous et voyez si les comportements ont changé. Allez donc voir dans les hôpitaux , les administrations, les commerçants, la justice, les relations sociales , si le Hirak a induit un bouleversement dans les moeurs ou dans les rapports de travail.

    Moua je vous le dis et je ne cesserai de le répéter que tant que vous ne verrez pas une critique radicale de la société pour ne pas dire de la religion s’amorcer, il ne faut pas rêver d’une révolution ou d’un changement quelconque dans notre piyi !

    Anonyme
    28 mai 2019 - 11 h 32 min

    Le hirak requiert déjà sagesse et modération. Gaid Salah est vieux, c’est normal, il n’entend pas très bien. Mais moi j’ai visionné plusieurs vidéos et les citoyens demandent le béaba; la clique de Bouteflika ne peut pas gérer la transition. Ceux qui ont falsifié, triché, violé la constitution, font partie de la mafia. Ce n’est rien d’intransigeant de demander ça.

    Souk-Ahras
    28 mai 2019 - 11 h 18 min

    À l’attention particulière de Mr Driss Djazairi.
    Je sais que vous êtes lecteur d’AP, c’est pourquoi j’annonce la couleur à l’ouverture de ce commentaire : Il est quasiment impossible de discuter avec « Hmida » pour les motifs que je vais tenter humblement de développer ci-dessous.
    Que demande le peuple via le grandiose mouvement de libération Hirak ? La mise hors jeu au préalable des « chefs » des institutions et organisations de masse de la république : Bensalah, Bedoui, Bouchareb, Sidi Saïd et d’autres encore.
    Vous proposez de discuter, négocier, dégager des compromis. C’est bien, très bien même. Mais il y a un problème ; un gros problème ! Discuter et négocier avec « qui », avec « quoi » ? Le « système/pouvoir » voyoucrate agit toujours.
    Durant toute votre carrière politique, vous avez baigné dans ce « système/pouvoir », vous en êtes imprégné. Vous devez ainsi comprendre qu’il ne peut être humain sachant que Boutef a été dégagé, de même que la 3issaba et d’autres voyoucrates de la haute sphère prédatrice. Pourtant, vous devez bien observer, comme nous tous, que ce même « système/pouvoir » gère encore les affaires nationales et dicte toujours (pas pour longtemps selon moi) ses conditions (Rebrab, Hanoun, Benhadid, journalistes, etc, en prison, barrages policiers, répression de manifs, etc, (?) Comment est-ce-possible sachant que les têtes pensantes ont été coupées ?
    Vous proposez de discuter avec une « entité » impalpable, éthérée, inaccessible ! Quel est le procédé que vous préconisez pour ce faire ? À cette entité, un commentateur a attribué le nom de Hmida. Il est partout et nul part. Qui est-ce ?
    Étant convaincu que vous en connaissez la nature véritable, et avant d’aller plus loin dans mon développement, j’avertis quand même en postulat que je ne détiens pas la science infuse. Nul ne la détenant par ailleurs.
    Je me suis subitement souvenu qu’il y a environ 50 ans en arrière, j’en ai 70 aujourd’hui, j’avais planché des mois durant via le calcul matriciel, sur les formes quadratiques bilinéaires de Gauss. Calculer des équations à trois inconnues en remplissant des lignes et des colonnes… Et là… Mais oui ! Il ne peut en être différemment ! Toutes les enquêtes, les arrestations et les inculpations qui ont lieu actuellement, avec la bénédiction du commandement général de l’armée, m’ont aidé dans ma recherche à définir l’entité Hmida. Mine de rien, Gaîd Salah nous fait découvrir petit à petit et jour après jour qui est Hmida : ni humain, ni machine ; mieux et aussi sophistiqué que la cause qui a donné naissance à l’univers connu : Hmida possède toutes les caractéristiques d’une matrice avec ses qualités et ses défauts  !
    Entrons dans les détails : Hmida est une matrice qui vit avec ses propres règles et lois qu’elle a pétries, modelées et façonnées de telle sorte qu’elles se retrouvent à tout moment et en toute circonstance au dessus de toutes les autres lois constitutionnelles ; celles-là même qu’elle a façonnées de même, qu’elle applique à « l’extérieur », aux yeux des grands de ce monde, mais qu’elle utilise à « l’intérieur » pour contrer son ennemi mortel : la souveraineté du peuple.
    La matrice est le milieu propice où les choses prennent racine, se développent et se produisent ; elle n’est pas stable mais elle n’est pas pour autant instable ; elle change mais ne change pas ; elle adopte le langage machine de son ennemi pour muter et phagocyter d’autres formes de vie. Elle n’a pas de masse mais pèse lourd, ne bouge pas mais tord l’espace-temps autour d’elle, crée du mouvement. Elle est remplie d’algorithmes complexes même si ses « développeurs » sont analphabètes ; elle est un nombre premier, un point d’accès au réseau câblé et wifi, numérique et analogique à la fois mais à base et biologique, ce qui rend sa structure et sa compréhension complexe.
    La matrice est pourtant simple, son principe entropique tient en une seule équation : lâcher de l’énergie par petits paquets pour en récupérer ailleurs par grandes quantités. Elle peut se fissurer mais les virus ont du mal à casser son code car elle est pensée comme un virus qui s’auto-réplique dans les virus qui l’attaquent, et elle ne peut pas « buguer » non plus, elle-même issue d’un bug. Elle est omnivore, elle peut se nourrir de tout, de morts, de vivants, de symboles et de lignes de codes.
    La matrice n’a pas de membrane, elle a des gardes du corps, n’a pas de noyau mais un cœur quantique qui se manifeste par une simple probabilité de présence. Elle n’a pas de cerveau mais une seule stratégie, il y a l’élément et le tout, le programme et le système, et quand cette salope de matrice prend le pouvoir, aucun homme, pas même le gérant ou le programmeur, l’officier de surveillance ou la matrice elle-même, ne peuvent lui reprendre le contrôle.
    Tel est Hmida ; il n’a pas besoin de « tête » pour survivre.
    Hmida, c’est des réflexes innés, des tics incontrôlables, une façon de voir et concevoir le pouvoir, une culture qui traverse les époques sans dommages pour elle-même, des us et coutumes transmis par un « programme » fixé sur une mémoire ROM qu’on ne peut hélas modifier. Cette mémoire ROM, ce sont les « chefferies » en place dans toutes les institutions, les administrations, les mécanismes et associations étatiques. Ces chefferies sont commodément interchangeables par Hmida, elles se remplacent par d’autres mémoires ROM nouvellement reprogrammées, mais toujours dans l’optique d’obtenir les mêmes résultats, à savoir le changement dans la continuité. Même les plantons n’y échappent pas, qui tournent avec ce programme. Hmida est tentaculaire, il couvre une vaste « étendue » amorale et prédatrice non accessible aux non initiés, un voyouland ; Hmida s’est invité jusqu’à l’intérieur des chaumières jadis paisibles. Ce qui suggère qu’il faille, pour aboutir à son éradication totale et radicale, appliquer à la lettre le programme hirakien : yatnahaw gaa3 sans perdre de vue sa note Silmiya caractéristique. Un gros chantier de patience en perspective.

    Mr Driss Djazaïri, s’il-vous-plaît, dites-nous le procédé à appliquer pour faire aboutir vos propositions face à ce Hmida ?

      Zaatar
      28 mai 2019 - 11 h 43 min

      @Souk Ahras, Bonjour,

      Ravi de te lire encore une fois, cela faisait un moment. Je vois que tu as fait un développement limité de la fonction H’mida tel que je le définissais. Je n’ai jamais voulu aller aussi loin, je ne sais plus à quel degré tu l’as fais je n’ai pas regardé dans le détail. Sinon, je vois que H’mida a pour une fois une définition qui lui sied. Saha F’tourek.

      Anonyme
      28 mai 2019 - 12 h 54 min

      Excellent !!!!
      Toute la société est gangrenée par le virus du beniamisme et des réseaux.
      Depuis l indépendance on ne recrute que ceux qu on connaît ou ceux qui nous sont recommandés, du planton au DG,à tel point que même le planton pouvait faire la pluie et le bon temps car il était sûr de sa protection
      Depuis 20 où 30 ans c est encore pire c est selon l appartenance à tel ou tel clan ,la corruption s est installée et personne ne pouvait s y opposer car le mur à franchir était trop puissant.
      La pyramide construite est tellement solide qu il faut des années pour la déconstruire.
      Il faut en être conscient car sans cela on retombera toujours dans cette démagogie et on n avancera pas..
      L homme qu il faut à la place qu il faut…

    Titre de l'article ?!
    28 mai 2019 - 11 h 11 min

    Pour moi le titre donné par la Rédaction (« le hirak requiert sagesse et modération ») n’est pas du tout adéquat, n’est pas du tout indiqué déjà par rapport au contenu de l’article lui-même où Driss Djarairi est clair à mon sens : le hirak a raison et l’armée doit accepté ses revendications et accompagner la transition.

    Le titre choisi peut signifier que le hirak ne fait pas preuve de sagesse et de modération, qu’il n’est pas raisonnable alors que c’est tout le contraire qu’il montre depuis le 22 février ! Et donc c’est Gaid Salah et son Etat Major qui ne font pas preuve de sagesse et de modération , çà oui c’est vrai ! Le titre le plus indiqué pour cet article c’est : « Gaid Salah doit montrer plus de sagesse et de modération envers le hirak » Bon courage au hirak et à l’Algérie !

    Karamazov
    28 mai 2019 - 10 h 28 min

    Moua finalement tout cela me renvoie à Miaou : Tsé Toung, pas le chat, qui a dit apipri : vous pouvez couver un caillou une éternité , il ne vous donnera jamais de poussin.

    Plus on avance plus on mesure de combien on a reculé. Moua comme je suis modeste je ne me suis pas amusé à donner des conseils au Dindou , qui d’ailleurs n’en fait qu’à sa tête. Mais mon devoir de citoyen lambda m’a poussé à lui dire mon scepticisme et à lui rappeler le poids des structures et de ses propres atavismes. A savoir que les ayants droits légitimes finiront par récupérer toute la mise et que le Dindou finira par rentrer à la casa avec le sentiment d’avoir obtenu tout ce qu’il a demandé et dont il avait le droit : c’est à dire ryenditou !

    Le titre de l’article est on ne puis plus rédhibitoire et sentencieux : » Le hirak requiert sagesse et modération » Safidir en langage vernaculaire populacier . « Le hirak nous emm…. gracieusement ».

    Je ne connais pas cette immense personnalité , car je ne lis ni les journaux ni les zikrivins Zarabes sauf quand ils sont traduits mais je puis affirmer qu’il n’y a strictement rien de nouveau dans ce que nous rapporte A.P. qui n’ait pas été dit ici par une foultitude de personnalités non moins éminentes. 

    Je serais passé sur toutes les litanies qui ont été reprises pour son propre compte par ce Grand Môssieur si deux phrases ne m’avaient pas frappé tant elles plagiaient notre Général Gaid Salah sans se l’avouer .

    La première est :

    « La revendication d’exclusion serait limitée aux personnes directement impliquées dans l’exercice du pouvoir en reconnaissance du fait… »

    Et la deuxième pour appuyer la première :

    « L’histoire abonde de cas où lors de la survenue d’une révolution, des segments entiers de la société sont pourchassés, condamnant le pays à une régression économique et sociale durable et accélérant le départ à l’étranger de cadres talentueux. Plus proche de notre époque, l’Administration américaine, après son invasion de l’Irak il y a dix-huit ans, a décidé d’exclure tous les cadres du pays ayant travaillé de près ou de loin avec le régime de Saddam Hussein. Il en est résulté une régression dont l’Irak souffre encore aujourd’hui. »

    N’est ce pas ce que disait mon Général dans son discours de Ouargla  du 20 avril ?

    «Nul doute que les têtes de la discorde, qui ont été démasqués, ainsi que leurs actes criminels et pernicieux néfastes pour l’Algérie, sont aujourd’hui en train de subir la sanction juste et équitable qu’elles méritent par la force de la loi. « 

    Et :

    « …des individus ayant des plans suspects qui utilisent ses manifestations comme un portail pour scander leurs slogans et brandir leurs bannières, et une passerelle pour transmettre certaines revendications irrationnelles, telle que l’exigence du départ collectif de tous les cadres de l’État, sous prétexte qu’ils représentent les symboles du système. Il s’agit d’une revendication non objective et irraisonnable, voire dangereuse et malveillante, qui vise à déposséder les institutions de l’État de ses cadres et les dénigrer.. » .
    C’est pour ça, mes mignons, moua , Celui que je préfère , c’est Mon Général et non ses piètres copies.

      Zaatar
      28 mai 2019 - 11 h 38 min

      @Karamazov,

      Je me demandais il y a quelques semaines si Notre général le faisait exprès ou pas dans la compréhension du sens de « yetnahaw ga3 » et que pour lui il voulait effectivement dire « certaines revendications irrationnelles, telle que l’exigence du départ collectif de tous les cadres de l’État, sous prétexte qu’ils représentent les symboles du système. Il s’agit d’une revendication non objective et irraisonnable, voire dangereuse et malveillante, qui vise à déposséder les institutions de l’État de ses cadres et les dénigrer…  »
      Pour ma part c’est un peu flagrant du moment que les slogans fustigeaient les responsables politiques. Notre Général, malin qu’il est, peut être, manipule le verbe comme il se doit et délicatement.

        Karamazov
        28 mai 2019 - 12 h 28 min

        Mais non , il sait que ce n’est pas ce dont il s’agit. Il n’aura aucun problème ni scrupule à virer les têtes qui émergent trop ou à couper les branches pourries. Ce n’est pas pour cela qu’il protège encore les trois B.

        H’mida laisse le Dindou se focaliser sur les têtes qui émergent , comme d’ailleurs mon Général les a qualifiées pendant que le système se met à jour et se reconfigure pour la nouvelle donne.

        Mais une chose est sûre, le système est protégé et reprendra de plus belle dans quelques mois comme tel ou avec peut-être de nouveaux habits.

        Le Hirak n’est pas de nature à bouleverser l’ordre des choses en voulant se reconduire lui-même il reconduit tout le système malgré lui . Il n’y a de révolution que sur swamim!

    Lakhdar Brahimi aussi
    28 mai 2019 - 9 h 23 min

    Ce proche de Bouteflika et Lakhdar Brahimi ont pour mission de maintenir les escrocs qui ont pris le pouvoir en 1999.

    Selecto
    28 mai 2019 - 8 h 31 min

    Une tentative de sauver les hommes de Bouteflika qui n’ont pas de casiers judiciaires autrement dit Louh, Hamel, Belaïz, Said, Chakib Khelil etc, or s’ils n’ont pas de casiers c’était grâce a leur ministre et complice Louh donc sa proposition sent la manipulation.
    Ce type ne connait pas l’Algérie pas comme le Maroc qu’il connait très bien.

    Digage!
    28 mai 2019 - 8 h 05 min

    Taleb Ibrahimi souhaite des hommes/femmes n’ayant pas appartenu au Régime pendant ces 20 denrières années. Normal il en faisait partie il y a 30 ans.
    Idriss Al-Jazairy souhaite des hommes qui n’ont pas été avec le Régime depuis 5 ans. Normal il était Ambassadeur de Bouteflika en suisse il y a 10 ans.
    Bientôt on va nous proposer des hommes qui n’étaient avec Bouteflika il y a plus de 3 mois.
    C’est bien, on avance !

    226
    28 mai 2019 - 7 h 48 min

    Du Bon Sens.

      Lyes-DZ
      28 mai 2019 - 9 h 12 min

      Nous assistons depuis pas mal de temps à un labyrinthe de règlements de comptes et de luttes de clans, surtout des soutiens tacites et des ralliements hypocrites de dernière minute au HIRAK, Pourquoi ne l’avaient-ils pas fait avant, ils prennent le train en cours de route, ne fallait-il pas le prendre avant, sans doute, le temps d’observer la progression de la courbe du mouvement, nous devrons distinguer deux choses, les institutions et le système les institutions demeurent légitimes et fort heureusement l’Algérie, en revanche, le système qui les entretient est illégitime et factice, quant à Driss AL JAZAIR, certes est un éminent diplomate, représentant l’incarnation intellectuelle du système et fortement baigné dans la NOMENKLATURA, toutefois, ses positions pro HIRAK sont tardives et entachées de suspicion, deux versions pondues en trois jours me laisse ébahi, VERSION CHAOS IRAKIEN/VERSION SAGESSE ET MODERATION, le HIRAK devrait être tacticien pour ne pas se faire enfariner dans ses choix et n’attend personne pour agir avec discernement, bon sens et préserver surtout les institutions du pays qui lui serviront de palplanche pour bâtir une vraie démocratie.

    Djemel
    28 mai 2019 - 7 h 19 min

    Je pense que l’auteur a sous-estimé le phénomène de contamination dans un établissement donné. Il y a comme preuve le FLN dont les chefs changent, mais les habitudes ne changent pas. Comment le peuple peut s’asseoir avec des partis qui ont tout fait pour détruire l’Algérie (les islamistes, FLN, RND, TAJ, MPA…). Par le passé, les algériens ne se sont pas assis avec les Harkis pour bâtir l’Algérie indépendante. Les algériens peuvent bâtir une Algérie moderne sans impliquer les partis politiques, qui sont d’ailleurs peu représentatifs du peuple algérien.
    Plutôt, il est important de lancer une enquête sur le financement des partis politiques.

    Zaatar
    28 mai 2019 - 6 h 20 min

    Ça ne nous apprend rien. Ceci est de la théorie appliquée pour le cas de notre pays avec des hypothèses ne tenant pas du tout compte de H’mida. Or, la première hypothèse a mettre en valeur et dont on doit tenir compte est la main mise de H’mida sur tout le pays depuis 62. H’mida est ancré dans tous les rouages du système, toutes les institutions, ANP comprise, toutes les administrations et tous les organismes communicatifs d’interfaces avec le peuple. Il est ancré dans tous les centres décisionnels quelque soit le niveau d’importance. On en veut pour preuve, et ce n’est juste que superficiel, en premier lieu la façon dont H’mida a lâché un peu de lest depuis le 22 février début des manifs , et la rigidité relative actuelle du chef d’état-major et des deux compères a la présidence et au premier ministère. Ce n’est que la partie superficielle. Car H’mida va encore lâcher du lest très certainement, mais a ce jeu et dont la façon ou ça se déroule (autour d’une table ou chacun abat ses cartes à tour de role), H’mida est aussi le Rachem. En d’autres Termes et pour mettre en place et appliquer la théorie de notre ami Driss, il faut au préalable disqualifier H’mida de la table de jeu. Et croyez moi ça ne sera pas une mince affaire.

    Chelabi
    28 mai 2019 - 6 h 14 min

    AP a présenté un texte de Driss aldjazairi il y a 3 jours qui a été traduit de l’arabe vers le français. Ce texte semblait apporter un soutien à Gaid Salah. Je pense que Driss Al djazairi s’est rendu compte de la méprise, il a donc décidé d’envoyer sa propre version en français. Ce qui est une bonne chose car cela a permis de connaître le point de vue de cette personnalité sans passer par de mauvais traducteurs.
    Cette mise au point de DD est la bienvenue car elle est en phase avec l’esprit et la lettre de la révolution citoyenne du 22 février 2019.
    De plus, elle invite gentiment l’état major a faire preuve de sagesse et de sagacité. Ce que nous souhaitons tous.
    Je remercie du fond du cœur monsieur Driss aldjazairi d’avoir apporté un faisceau de lumière aux soliloques de l’etat Major. Je suis désolé d’avoir manqué de respect à ce monsieur et je renie le post que j’avais émis lors de l’article précédent qui présentait DRiss Al djazairi comme un personnage gagné aux thèses de Gaïd Salah. Ce qui s’avéra faux. Dont acte!

      Argentroi
      28 mai 2019 - 11 h 24 min

      Dans quelques heures ou jours, tu changeras d’avis encore une fois !

        Chelabi
        28 mai 2019 - 12 h 08 min

        Je n’ai pas changé d’avis . Ma position est claire. 100% pour le peuple.
        1 premier papier publié par AP et attribué à DRiss Al djazairi incriminait le mouvement populaire. J’ai commis un commentaire désagréable à l’encontre de ce monsieur.
        1 second papier envoyé directement par DRiss aldjazairi a remis les pendules à l’heure. Il est absolument en lignes avec les revendications du peuple. Je dis bravo.
        Où voyez vous que j’ai changé d’avis?
        Je ne vais pas vous en tenir rigueur. Je pense que vous êtes à peu près du même niveau que celui qui a traduit le premier papier de DRiss Al djazairi de l’arabe vers le français. Saha ftourak quand même.

    AMMI ROUCHE
    28 mai 2019 - 6 h 06 min

    Encore toi? Lorsque bouteflika régnait en maître absolu reniant même le droit de l’algérien d’avoir un Smith démocratique, tu étais où? Essaies-tu de te positionner en tant que petit-fils d’un … pour te prêter allégeance? Aujourd’hui le petit peuple ou la plèbe comme aimait les appeler les disciples des romains, sait tout des histoires héroïques fabriqués par la France coloniale à laquelle kader a livré l’Algérie en laissant le peuple livré à lui-même. Svp laissez, vous tous qui étiez toujours du côté opposé au peuple, ce peuple arracher sa liberté tout seul car il ne succombera pas pour l’éternité aux forces du mal.

    Anonyme Utile
    28 mai 2019 - 6 h 03 min

    Selon Wikileaks, Driss Djazaïri avait proposé de se rendre disponible pour les Israéliens.
    Par ailleurs, un journal suisse l’a également accusé d’être à la solde des Emirats arabes unis.

    Driss Djazaïri est également l’homme des sionistes arabes, à savoir les Emirats arabes unis. Ce timing choisi n’est pas innocent. Il agit sur leur ordre, pour tenter de casser LE HIRAK citoyen, EN VAIN.
    LE PEUPLE ALGÉRIEN TRIOMPHERA quelque soient les obstacles.

    ….

      Rachid
      28 mai 2019 - 9 h 02 min

      Merci pour ces détails que je connaissais déjà.

        Anonyme Utile
        28 mai 2019 - 23 h 45 min

        Merci pour la réponse, que je connaissais déjà.

    RAYES EL BAHRIYA
    28 mai 2019 - 5 h 33 min

    YA D.A.J . LE HIRAK CE N EST PAS L IRAK
    ERRROR
    ERROR
    ERROR

    HIER OUYAHIA TRAITAIT LE HIRAK DE MENACE POUR L ALGERIE QUI RISQUAIT DE SOMBRER
    DANS LA VIOLENCE ET D EN FAIRE UN IRAK OU LA SYRIE .. MEPRISANT LE PEUPLE ALGERIEN…..

    A BON ENTENDEUR SALUT…

    ….

    Dartagnan
    28 mai 2019 - 5 h 32 min

    Une contribution constructive à mon sens même si Driss El Djazairi fait partie lui aussi de la nomenklatura du régime qui a la main mise sur le pays.Mais doit on vouloir exclure tout le monde? Les algériens devraient faire preuve de discernement…
    Oui, le mouvement populaire devrait faire preuve de sagesse et de modération et j’ajouterais de persévérance, de compréhension et de perspicacité s’il veut arriver à bon port tendant à bâtir l’Algérie de l’espoir.
    Cela passe, évidemment, par le dialogue associant l’avant garde dudit mouvement, certaines personnalités algériennes, issues de mouvements associatifs, de l’opposition et autres, qui auraient l’aval des algériens, et des représentants des « décideurs.
    Avant que ces derniers n’acceptent par devoir pour leur patrie et nation de regagner leur place au niveau des casernes et de se contenter des prérogatives qui leur seront définies par la nouvelle constitution.

    Antisioniste
    28 mai 2019 - 5 h 30 min

    J’ignore si Monsieur Driss Al-Jazairy porte le même nom sur ses papiers officiels carte d’identité etc..(ca c’est une blague) mais je suis agréablement surpris que ce Monsieur soit de cet avis, qui est dès le départ l’exigence de son excellence le peuple algérien qui malgré tout le bouclage médiatique occupé par les « bienpensants » de service qui chante tous en chœur, malgré les apparences, kumbaya my lord. Malgré les diverses manœuvres de division et et de provocations portant la marque des tenants actuel du pouvoir. Malgré que notre révolution n’ait que 3 mois à peine nous avons déjà 3 martyrs tombés sur le champ d’honneur en menant cette lutte d’honneur et d’équité « Allah yarhamhoum koulhoum ». Malgré tout cela et bien d’autres choses, ce monsieur lucide doit certainement savoir reconnaitre l’évidence. Son excellence le peuple algérien est excellent en tout depuis le 22 février 2019, particulièrement en matière de sagesse et de modération. Est-ce le cas des tenants du pouvoir actuel ?

    Oui à la sagesse et la modération du Hirak...
    28 mai 2019 - 5 h 20 min

    …Mais, au prix de la mise en place d’une justice forte et indépendante qui demandera des comptes au système (dans la transparence) depuis 1962, pour que plus jamais ça !
    Bien entendu, sans esprit de revanche ni chasse aux sorcières pour avoir dit oui à la sagesse et la modération. Le droit d’inventaire est un minimum à exiger d’une succession au passé très lourd.
    Ce qui est à craindre, c’est que le système n’acceptera pas de descendre de son piédestal pour jouer aux bisounours avec le peuple. Croiser les doigts, comme on dit, et croire au miracle ! Pourquoi pas.

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