Marchés publics et avantages : Mahieddine Tahkout devant le juge

Chikhi Tahkout
Mahieddine Tahkout. New Press

Par Mounir Serraï – L’homme d’affaires Mahieddine Tahkout est entendu aujourd’hui par le juge d’instruction près de tribunal de Sidi M’hamed sur plusieurs dossiers relatifs à des marchés publics et à des avantages obtenus auprès d’organismes étatiques.

Mahieddine Tahkout est auditionné avec «une dizaine de ses cadres dirigeants, son fils et son frère ainsi que de nombreux responsables de l’Onou (Office national des œuvres universitaires), de l’Etusa (Entreprise du transport urbain et suburbain d’Alger) et de l’Andi (Agence nationale de développement et de l’industrie)», selon le quotidien El-Watan.

«Les auditions concernent plusieurs dossiers liés aux contrats avec l’Etusa et l’Onou, ainsi qu’aux avantages en lien avec l’investissement dans le montage automobile», ajoute le même média. L’homme d’affaires est frappé d’interdiction de sortie du territoire national (ISTN) ainsi que ses enfants et ses frères.

Cet homme d’affaires tout aussi proche de l’ancien régime va-t-il connaître le même sort que Ali Haddad, les frères Kouninef et Rebrab ?

M. S.

Comment (10)

    Zina
    10 juin 2019 - 7 h 27 min

    Vous avez certainement remarqué que ces hommes « d’affaires » à l’instar des sieurs Tahkout, Haddad, « El Bouchi » et leurs semblables ont un dénominateur commun : leur analphabétisme et leur appétit démesuré pour l’argent. Le déballage médiatique auquel médusés nous assistons aujourd’hui nous permet de réaliser la dimension stratosphérique de la nature des affaires menés par ces hommes qui n’auraient jamais pu .devenir en un laps de temps si court multimilliardaires sans complicité à haut niveau. Même les sociétés nationales de l’envergure de la SNVI, fierté des Algériens à l’époque de l’industrialisation du pays où tous les rêves étaient permis pour sortir du sous-développement, s’étaient associées à ces malfrats. …

      Zina
      10 juin 2019 - 8 h 59 min

      Il serait difficile de nous convaincre que les responsables de ces sociétés n’avaient pas le choix ; celui d’accepter de jouer le jeu pour pas perdre les privilèges liés au poste en en devenant de facto complice ou refuser en se préparant pour une longue traversée du désert. Cette dernière option a au moins le mérite de ne pas mener en prison. Le choix médian aurait été de dénoncer ces pratiques. Mais qui aurait parié un kopeck pour que justice soit faite ?

    Anonimaoui
    10 juin 2019 - 7 h 08 min

    Le montage de véhicules que nous avons dénoncé ici même sur AP dès son lancement par la bande à Saïd ne pouvait mener que vers cette impasse politico économique. Une catastrophe industrielle qui vient alourdir les pertes financières à supporter par le Trésor public pendant que nos gonfleurs de pneus ont entre temps bien garni leurs comptes devises à l’étranger en milliards de dollars. Ce dossier sensible doit être traité dans sa globalité par une justice compétente , maîtrisant tous détails techniques, financiers et juridiques caractérisant ce domaine.

    bozscags
    9 juin 2019 - 22 h 34 min

    un homme d’affaire vous rigolez un toquard de première il ressemble à rien.

    EL PACHA II
    9 juin 2019 - 20 h 23 min

    Deux poids et deux mesures,Messieurs Haddad,Rebrab, sont emprisonnés quant a Messieurs Tahkout,Ouyahia;Sellal,sont en liberté et pourtant se sont les tètes pensante de tout nos malheurs

    Prison et aux suivants.
    9 juin 2019 - 20 h 08 min

    LA PERPÉTUITÉ.
    PAS DE PITIÉ AUCUNE POUR TOUT NOS BOURREAUX.
    ILS NOUS ONT ÔTÉ DE NOS COEURS LA COMPASSION QUE NOUS AVIONS PARMI D’AUTRES SENS À NÔTRE NAISSANCE.
    IL NOUS RESTE SUE DE L’AMERTUME.

    elhadj
    9 juin 2019 - 19 h 24 min

    un pays tellement gangrené par les passe droits,la corruption,l octroi de crédits bancaires faramineux trop souvent non recouvres ,le bénéfice illégal d avantages concédés, la rapine des deniers publics etc qu il est pour le moment impossible d investiguer partout et de juger tout le monde suspecte ou mis en cause a travers l ensemble du pays.le système conforte par une alliance politique mafieuse a tellement pollue la situation durant ces 20 deniers années et perverti la gestion des deniers publics que ce n est pas possible de moraliser du jour au lendemain tous les secteurs ni de pouvoir établir avec exactitude un audit sur toutes les opérations sur la nature des relations de cette oligarchie mafieuse avec ceux qui étaient tenus en principe de servir impartialement les intérêts du pays et ses citoyens.

    Med
    9 juin 2019 - 18 h 52 min

    Il vendait les legumes et maintenant il voyage avec un jet prive??? C’est grace a Ouyahia qu’il est devenu riche. C’est un corrompu comme Rebrab, Ouyahia, Sellal, Kouninef et Hadad. 50 ans prison a El Harach. Et pas de yaourt et pas de viande. …

    Apache
    9 juin 2019 - 17 h 19 min

    il faut surtout qu’il restitue l’usine de Sonitex où il a implanté son usine à Tiaret et qu’il avat acquise au Dinar symbolique grâce à son complice et associé Ouyahia, alors Premier Ministre. Tous ces complices doivent être incarcérés à la prison d’El Harrach.

    nectar
    9 juin 2019 - 16 h 05 min

    Un voyou comme tous les autres, qui passe pour un homme d’affaire dans un pays pris en otage par une mafia. Même ceux qui vont le juger sont aussi corrompus que lui et qui rendent justice selon le volume de la chkara (sac à jute).. Il faut d’abord assainir les écuries de la justice, pour pouvoir la rendre, envers tous ceux qui ont failli..

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