FFS : «Rien ne peut résister au soulèvement populaire du 22 Février»

FFS
Le FFS était représenté par Mohamed Hadj Djilani. PPAgency

Le FFS considère que «contrairement à certaines lectures fallacieuses de la réalité historique par des adeptes de la pensée unique et des théories du complot, la révolution populaire du 22 Février n’est pas le fruit d’un hasard ou d’une saute d’humeur éphémère et passagère».

Pour ce parti, «cette révolution n’est pas non plus le produit d’une quelconque stratégie élaborée par des cercles occultes et opportunistes qui veulent mettre notre pays et notre peuple à genoux pour des fins inavouées». «Le soulèvement populaire qui l’a portée peut être comparé à l’éruption d’un volcan, par sa soudaineté, son énergie et son souffle. Rien ne peut lui résister. Cette force s’est déclenchée contre un régime autoritaire et son système de gouvernance parce que le peuple ne peut plus supporter ses fausses promesses, la hogra, l’humiliation quotidienne, les simulacres électoraux, le reniement identitaire, l’exclusion socioéconomique et politique», indique le FFS dans une intervention lue lors de la rencontre de concertation initiée par les dynamiques de la société civile, ce samedi à Alger.

Le FFS estime que le hirak est «l’expression naturelle et pacifique d’une génération d’Algériennes et d’Algériens, dotée d’une grande maturité politique». «C’est cette conscience politique et le patriotisme qui l’anime qui donnent toute leur légitimité aux revendications du peuple pour un changement radical du régime et l’amorce d’un véritable processus de transition», relève le FFS, pour lequel ce «processus jettera les bases solides d’une deuxième République et l’édification d’un Etat de droit et de liberté».

Fustigeant l’attitude du pouvoir en place, le FFS regrette qu’«au moment où le peuple algérien persiste et persévère à travers ses imposantes marches hebdomadaires pour faire aboutir pacifiquement ses revendications légitimes, les tenants du pouvoir réel en Algérie continuent à ignorer ces revendications», soulignant qu’«aucune volonté politique sincère et véritable de leur part n’est perceptible, tuant ainsi l’espoir d’une sortie de crise porteuse de tous les dangers pour le peuple et la nation».

Le FFS observe que le pays «assiste, au contraire, à la mise en place d’un dispositif répressif et draconien contre les manifestations pacifiques et la multiplication des représailles judiciaires et policières contre des manifestants issus du milieu politique, associatif, syndical ou médiatique, puis par la mise en œuvre d’un autre simulacre de dialogue, dont les acteurs, les instigateurs, les tenants et aboutissants œuvrent indéniablement à la pérennité du régime et de ses pratiques».

«Il est évident que le pouvoir tente de donner une autre façade à sa citadelle hégémonique en imposant une autre duperie électorale. Le peuple ayant bel et bien rejeté deux rendez-vous électoraux successifs en l’espace de quatre mois, les décideurs ne devraient pas s’obstiner à rééditer une autre mascarade électorale sachant qu’elle sera boudée et rejetée comme les précédentes», estime le FFS qui refuse de «cautionner» le «hold-up politique contre la révolution populaire», à un moment où «le peuple algérien et la patrie n’ont plus de temps à perdre».

Le plus vieux parti de l’opposition s’interroge : «Peut-on prétendre pouvoir faire un compromis avec ceux qui continuent d’exécuter la feuille de route politique dictée par les décideurs au profit d’un dialogue verrouillé et muselé par une seule exigence et finalité, à savoir l’organisation d’une élection présidentielle sans délai ?» Et de répondre par la négative, tout en étant convaincu que «la révolution populaire algérienne triomphera».

K. B.

Comment (14)

    Anonyme
    26 août 2019 - 6 h 27 min

    c st pas vrai gaid résiste bien depuis 27 semaines je me sentirais libre que si leuple a les pleins pouvoir je n ai pas a marchander ma liberté avec un escroc et sa clique aussi général soit il non qu il dégage il prône la démocratie et applique la dictature et c est boutef qui qui lui a offert ce poste pas moi

    ARRIS - BATNA
    25 août 2019 - 17 h 57 min

    L’actuel F.F.S., au même titre que tous les autres partis, ne représente absolument plus rien, aujourd’hui.
    Vous êtes des « partis » … qui avez vendu votre âme … ! Le peuple ne croit plus en vous. DÉGAGEZ !!!!!
    Seul le F.F.S. de feu AÏT AHMED, ALLAH YERRAHMOU… est immortel parce que LUI SEUL ÉTAIT DANS LA VÉRITÉ ! IL ÉTAIT PROCHE DU PEUPLE ET DÉFENDAIT SES VALEURS !!!
    ATH YERHAM RABI A D’DA L’HOCINE…!!!

    Sidi ZERZOUR
    25 août 2019 - 15 h 16 min

    « FFS : «Rien ne peut résister au soulèvement populaire du 22 Février !».
    Sincèrement, vous croyez à ce que vous dites ? Ou bien ne serait-ce pas de l’enfumage de votre part comme d’hab… ?
    MANIPULATION ! MANIPULATION ! MANIPULATION QUAND TU NOUS TIENS…..!!!
    TOUT EST MANIPULATION ! ET RIEN QUE MANIPULATION…
    Avez-vous enfin compris ce simple b.a. ba de la politique ? Une OLIGARCHIE chasse une autre OLIGARCHIE selon toujours le même principe : DOMINER L’AUTRE PAR LA RUSE ET PAR TOUS LES MOYENS !!!
    Allez-vous, enfin, COMPRENDRE cela ? LE PEUPLE N’AURA OU DU MOINS DES… miettes ! Comme toujours. Le peuple sera TOUJOURS dominé par une MINORITÉ qui dispose de TOUS les moyens ainsi que de TOUTES les richesses du pays. Et cette minorité très active est liée et AIDÉE par les PUISSANTS de L’EXTÉRIEUR lesquels….. DOMINENT LE MONDE depuis que le monde est monde…..

    Anonyme
    25 août 2019 - 8 h 39 min

    le peuple a dit trouhou ga3 ,,ça veut dire le f f s aussi y compris les autres partis opposant ou partisans GA3 mêmes les généraux, chaque résidu empêchera l Algérie de retrouver ses valeurs sa dignité sa culture son honneur sa gloire
    nous voulons une nation sans taches une nation saine et pure

      azul
      25 août 2019 - 14 h 06 min

      avant de dire du mal sur Ait-ahmed son ame en paix
      tout d abord c’est à des hommes comme lui,que tu vie dans une république algérienne,plus dans une Algérie française.alors mesure tes mots,tu raconte à longueur de journée des bêtise .tu commence à minuit à envoyer des commentaire(bêtise)
      Aït Ahmed est l’un des neuf chefs « historiques » qui organisèrent le déclenchement de l’insurrection le 1er novembre 1954. Ainsi que l’a souligné fort bien l’historien Gilbert Meynier, « Hocine Aït Ahmed – Sī l’Hocine -, l’une des figures historiques les plus marquantes du combat entrepris par les Algériens pour se délivrer de la domination coloniale française ».

      Anonyme
      25 août 2019 - 14 h 50 min

      Le FFS historique à toujours dénoncé le pouvoir en place depuis sa création 1963 par Hocine Aït Ahmed et Mohand Oulhadj . La grande Kabylie et sa population ont toujours dénonçaient le machiavélisme et le despotisme de ce pouvoir politique absolu et arbitraire fondé sur la crainte .

    Kahina-DZ
    24 août 2019 - 19 h 27 min

    Fatigués des textes théoriques…Donnez votre vision socio-économique, si vous en avez , ou taisez vous.
    On ne sait plus ce que défend le FFS.

      Anonyme
      25 août 2019 - 15 h 35 min

      Avant de donner une vision socio-économique il faut d’abord commencer par de demander à ce pouvoir de partir. Aucun programme ne pourra être appliqué sans le départ et le changement radical du système…

    57
    24 août 2019 - 19 h 04 min

    ce n est un soulèvement c est un tsunami 100% djazaïri ,,mon ami

    Dib
    24 août 2019 - 18 h 57 min

    oui meme le FFS ne resistera pas .

      Soldat Schweik
      25 août 2019 - 7 h 40 min

      Le FFS a resisté a l’oppression de tes maitres-dictateurs-voleurs successifs depuis 56 ans et resistera encore et encore a ton maitre actuel.
      Le FFS est une ecole issu du peuple que ni vos mesquineries de khemassines low cost ne briseront jamais.
      les idées du FFS sont dans la rue et dans les esprits ne vous en deplaise.

        PATHÉTIQUE
        25 août 2019 - 13 h 56 min

        @ : Soldat Schweik
        25 août 2019 – 7 h 40 min

        Rêve debout.
        C’est avec des énergumènes de ton genre que des pays ont perdus des guerres.

          azul
          25 août 2019 - 16 h 19 min

          hors sujet

    Droits Humains
    24 août 2019 - 17 h 44 min

    La seule question qui se pose, c’est que si c’était le FFS qui avait donné RDV au peuple dans la rue, aurait on eu ce mouvement de masse du 22 février ????
    Franchement, si vous n’avez rien à proposer de constructif, au moins taisez-vous.

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