De l’impérieuse nécessité de façonner un archétype de citoyen démocrate

Algérie citoyen
Le citoyen doit d'abord se libérer du système qui l'enchaîne. PPAgency

Par L’hadi J’ai toujours été profondément sensible à l’injustice. Rien dans l’éducation que j’ai reçue de mes parents et les principes qu’ils m’ont inculqué ne m’invitaient à rester indifférent au sort de mes semblables. Le souci du partage, l’attention aux plus modestes et aux plus démunis font partie intégrante des valeurs qu’ils m’ont transmises. Celles-ci m’ont rendu attentif aux réalités sociales et économiques qui ne me concernaient pas directement mais dont je ressentais l’anomalie avec beaucoup d’acuité.

Au nom des valeurs auxquelles je suis le plus attaché et que j’ai toujours défendues, j’invite tous ceux et celles qui aiment le pays autant que leurs parents à s’engager pleinement dans un combat que je sais vital pour l’avenir du pays. C’est à la défense d’un nouvel humanisme fondé sur une même exigence de justice et de sécurité, d’ordre et de tolérance, de liberté et de responsabilité qu’ils doivent se consacrer.

Après les périodes de turbulence de notre histoire et de notre vie commune, il est nécessaire, dans cet esprit, de remettre à l’honneur les valeurs algériennes tombées en désuétude, non pour sublimer un passé nostalgique mais pour promouvoir les valeurs de progrès avec comme objectif la perspective d’un avenir promoteur, porteur et radieux.

Pour édifier une société réellement démocratique, libre et solidaire, il importe d’inculquer les valeurs propres qui donnent vigueur à la conscience du citoyen algérien ; des valeurs comme l’intégrité morale dont la perte entraîne tous les maux que nous déplorons à travers la corruption, la trahison, la concussion, l’immoralité, le pillage.

Acquérir des valeurs nouvelles, porteuses de progrès est une tâche essentielle. Ainsi, on peut se donner comme défi de réconcilier la science et la conscience en l’homme algérien.

La connaissance et le choix structurent la morale républicaine. D’où l’impérieuse nécessité de façonner un archétype de citoyen démocrate ayant une maîtrise parfaite de l’exercice du choix compte tenu de sa connaissance pour soutenir, en ces temps difficiles, le Prométhée des temps modernes, le prophète des temps modernes dont l’Algérie adamantine est, sans aucun doute, orpheline.

Au jour d’aujourd’hui, il importe de restaurer l’autorité de l’Etat afin de garantir la protection et le bien-être de l’ensemble de nos concitoyens mais aussi d’instaurer un partage des pouvoirs et encourager l’esprit d’entreprise et d’innovation au sein de notre société qui aspire à plus de dialogue, d’autonomie et de dynamisme.

Cet objectif doit être établi au cœur du programme d’action de tout homme d’Etat algérien qui ambitionne à un destin national.

L. H.

Comment (24)

    Karamazov
    1 octobre 2019 - 10 h 38 min

    Et voilà Lhadi qui corrige son erreur par une faute plus grave. Il enfonce le clou en croyant le retirer. Il ne plaisantait donc pas.

    Comme si notre société ( l’Etat-nation ) n’était déjà pas aussi totalitaire et autoritaire que ça. Sauf Si L’hadi trouve qu’elle est permissive , Il voudrait la renforcer. Quant à l’autorité de l’Etat (pouvoir) , l’Etat chez nous c’est l’armée .
    Et que signifie

    «   C’est pour donner « une arme à la nation » .

    Nous ne sommes pas en guerre contre un pays étranger que je sache ?

    Je n’ose même pas comprendre où il veut en venir ?

    Ceci dit il y a quelque chose à creuser ! C’est juste qu’il faut peaufiner l’idée du Dictateur éclairé.

    Momo
    30 septembre 2019 - 23 h 13 min

    Franchement, je ne comprends pas ce qu’ AP est en train de faire mais peut être que quelqu’un de la rédaction va enfin éclairer ma lanterne.
    Ce journal a été interdit de parution en Algérie par Gaid Salah. Je m’attendais à ce qu’il relève l’affront et qu’il combatte la posture du généralissime qui s’essaye au métier de dictateur. Il faut combattre cette enième plaie d’égypte , non seulement en produisant des articles de qualité qui mettent de l’avant la nécessité de faire réussir ce Hirak, mai aussi et surtout en ne donnant pas aux dhoubabs la possibilité d’interférer dans le journal en produisant moult commentaires qui tendent sournoisement à faire avancer l’agenda de l’état major.
    Des gens comme L’hadi, Sniper et autres hurluberlus qui s’en donnent à coeur joie, ne devraient plus polluer ce site en y mettant des articles orientés et en y émettant des commentaires tendancieux.
    Nous sommes dans une guerre qui ne dit pas son nom. Ce n’est pas le moment des débats mais celui de l’action. Aujourd’hui, on parle de la survie d’un peuple . On ne disserte pas sur le sexe des anges.
    Merci de publier et d’y répondre si possible. Sniper lui va y répondre. Il est payé pour ça!

      Attention De Monsieur L’hadi
      1 octobre 2019 - 12 h 06 min

      @Momo, je suis d’accord avec toi que cet internaute sous le pseudo « L’hadi » , … est souvent ambigu dans plusieurs de ces posts,peut-être est-il maladroit dans ses explications mais çà nous arrive aussi. Mais là pour cet article, on ne peut pas parler de « tikherbichines » comme dans d’autres de ces posts ! Moi je l’ai souvent critiqué mais pour cet article intitulé : « de l’impérieuse nécessité de façonner un archétype de citoyen démocrate », je ne trouve pas trop à redire et j’ai même été plus loin que son point de vue en évoquant la question des libertés par rapport aux religions, à la Charia et à la citoyenneté … dans les pays arabo-musulmans.

      PS : Cher @mono, il ne faut pas chercher à donner des leçons à AP, ses modérateurs font bien de donner la parole à tous les avis et ne pas censurer ! On a trop souffert de la censure du régime dictatorial et militaire algérien, il ne faut donc pas utiliser ses méthodes!

      Sniper
      1 octobre 2019 - 17 h 50 min

      Mais bien sûr que Sniper va te répondre pour exprimer, comme il l’a toujours fait son point de vue, n’en déplaise à ceux qui se prennent pour le nombril du monde, les donneurs de leçons et les prétendus démo(n)crates comme toi.
      Quelle mouche t’a donc piqué pour t’étonner que tes réactions impolies aux commentaires des autres appellent de la part de leur auteur des mises au point pour te confondre. Détiendrais-tu seul la science infuse?
      Qui peut donc être contre le fait de suggérer qu’il est nécessaire de réhabiliter les valeurs de civisme, de patriotisme, d’honnêteté pour accompagner la renaissance de l’État et de la Nation? Et voilà Momo qui se met à pourfendre les tenants de cette ligne en vouant aux enfers les principes d’humanisme et d’altruisme. Le seul qui serait d’accord avec lui serait Gaid Salah qui s’asseoit sur eux et sur tous les textes légaux et réglementaires. Un dictateur en cache un autre.
      Le voilà aussi que, toute honte bue, il verse dans l’hérésie en implorant AP de ne pas publier tout commentaire qui lui apporterait la contradiction. A ses accusations (sans preuve-une autre similitude avec Gaid Salah), il fallait bien que je réponde. A cause de son égo hypertrophié, il n’a pas aimé . Seul son point de vue méritait d’être considéré. Un peu prétentieux, non?
      « He has now a taste of his own medicine ».

        Momo
        2 octobre 2019 - 2 h 05 min

        Mr sniper (on n’a pas idée de choisir un tel pseudo), je ne fuis pas les attaques qui me sont adressées pour les positions anti-système que je défends depuis toujours. Cela fait partie de la règle du jeu. Et je l’assume totalement! Il y a des gens qui ont donné leurs vies, alors se faire insulter , vous comprendrez que cela ne me chatouille pas les flancs.
        Si vous étiez honnête, mais vous ne l’êtes pas, vous saurez que le peuple fait sa mue en opérant une révolution inédite pour se débarrasser de ce système. Il doit être encouragé dans cette voie pour notre liberté à tous, ici et maintenant, et pour l’avenir de nos enfants.
        Demander, dans ces circonstances particulières, au peuple de s’éduquer, de se mettre à niveau, c’est l’insulter doublement: une première fois en l’accusant d’être mal torché et la seconde fois en occultant sa grande révolution par des textes distrayants qui ont tendance à le ramener sur des digressions absolument nulles.
        Pour tout de suite, le peuple veut être libre. Une fois libéré, des personnes comme toi et L’hadi allez pouvoir faire des universités d’été pour inculquer au peuple le savoir-vivre et le savoir-être. Je serai à coup sûr un de vos auditeurs les plus assidus.

          Sniper
          2 octobre 2019 - 18 h 09 min

          Vous voilà encore à supposer des choses sur les gens, les juger comme si vous déteniez le monopole du militantisme et du nationalisme ou de la bien-pensance.
          Sniper signifie quelque chose de réel alors que Momo ne m’inspire rien, pour répondre à ce point précis, s’agissant de mon choix de pseudo. Ça ne regarde que moi!
          Je ne suis pas un homme du système, ni un de ses supporters. J’ai ma propre idée s’agissant de la façon de lutter contre lui. Vous avez la vôtre. Vouloir nous l’imposer est une hérésie. Critiquer les positions des autres en ajoutant une dose d’anathèmes ne fera pas de vous un lauréat au prix Nobel, une autorité, une sommité, un Über mind.
          Restez poli dans vos propos et vous auriez contribué à rehausser le débat. Le langage de caniveau ne mêne nulle part, pas quand on se dit intellectuel.

    lhadi
    30 septembre 2019 - 15 h 54 min

    L’Algérie est un Etat, mais il existe aussi un Etat en Algérie. Dans le premier sens, le mot désigne une société politiquement organisée ; dans le second, le pouvoir qui s’exerce en son sein à partir d’un centre.

    Il n’en demeure pas moins utile pour mettre en évidence que sous le règne du  » Louis XIV algérien », l’Etat patrimonial a permis l’émergence d’une république de copains et de coquins. Le trait majeur qui se dégage est donc la faiblesse de l’institutionnalisation du pouvoir d’Etat. Généralement, il va de pair avec une faible différenciation des centres de décision. Au pouvoir personnel du Prince, il est peu de contre-pouvoirs autonomes institués.

    Le citoyen algérien aspire à un Etat représentant de l’intérêt général et défenseur des valeurs républicaines.

    Cette figure de référence est inculquée avec force dans les processus de socialisation et joue un rôle primordial pour assoir la légitimité de l’Etat sur des bases nouvelles à celles de l’ancienne gouvernance.

    Restaurer l’autorité de d’Etat, ce n’est pas pour paralyser l’expression de la volonté du peuple. C »est pour donner « une arme à la nation, un garant à la patrie ».

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Momo
      30 septembre 2019 - 17 h 43 min

      Restaurer l’autorité de l’état n’a qu’un sens celui de rendre le système en plein contrôle de ses fonctions régaliennes
      L’Etat nation qu’est l’Algérie n”à aucune autorité a restaurer. Il n’en a aucune par définition.
      Tu mélanges les concepts. Heureusement que tu as des commentateurs comme Sniper qui comprennent ton charabia.

    Momo
    29 septembre 2019 - 19 h 54 min

    Tout ce persiflage sur l’humanisme, l’atruisme et les valeurs morales pour nous inviter à restaurer l’autorité de l’Etat.
    C’est comme si un imam vous invitait à prendre une cuite après la prière du Insha.
    Comment peut on encore respirer quand on a dit autant d’aberrations en si peu de lignes?

      Sniper
      30 septembre 2019 - 14 h 38 min

      @Momo!
      Quel culot pour avoir formulé un commentaire aussi baveux que le tien. Ta diatribe n’a rien apporté comme valeur ajoutée au thème de l’article. Quand on a rien de tangible à offrir, on se tait et on écoute les autres. C’est ainsi qu’on apprend. On se Mom(o)ifie.

        Momo
        30 septembre 2019 - 17 h 28 min

        Sniper comme un mercenaire … pour faire le travail de sape du hirak. Vous n’avez pas assez de cran pour affronter un tel mouvement de cette ampleur alors vous jouer aux propagandistes incultes s’abreuvant dans Wikipedia, piochant ici et la des concepts a tout-va pour en faire des théories vaseuses sur fond d’humanisme. Votre L’hadi n’est qu’un autre appointé du général …
        Le propre des snipers c’est d’être débusqué. Vous allez l’être lorsque le pays sera libéré insha allah.

          Sniper
          30 septembre 2019 - 19 h 31 min

          @ Momo
          Erreur l’ami, le sniper est ce tireur d’élite, cet oeil de lynx qui parvient à distinguer les faux patriotes, à les débusquer dans la foule et à les mettre hors d’état de nuire.
          Autre erreur, je ne suis pas l’obligé de L’hadi et je suis certain qu’il saura se défendre sans moi.
          Cesse de te gargariser de mots dont tu ignores la signification au sens propre comme au figuré.

    Education+Justice
    29 septembre 2019 - 19 h 00 min

    Une éducation saine,dans des écoles et universités non politisée ,une justice saine, qui ne sera pas aux ordres nous façonneront démocrates et feront de notre pays un véritable Etat de Droit et une véritable Nation Algérienne et nous vivrons harmonieusement chacun avec sa culture et sa religion.Mais pour ça, nous devrons faire partir ce pouvoir maffieux qui est à contre-courant de ces valeurs depuis 1962.

    Attention de Monsieur L’hadi
    29 septembre 2019 - 17 h 54 min

    Très bien et entièrement d’accord avec vous Monsieur L’hadi. Laissez-moi juste ajouter ma petite touche à moi , un peu singulière il est vrai : après tout ce que vous dîtes et recommander, il faut ajouter qu’il faut apprendre pédagogiquement aux citoyens algériens (aux musulmans et aux croyants …en général), que la citoyenneté, que la Constitution quand elle est bien rédigée dans le bon sens et que la Nationalité Algérienne (ou autre) sont au dessus du qualificatif de « musulman », au dessus des préceptes coraniques et de la loi Coranique qui ne doit prendre que la place qui lui revient en tant que religion ! Le livre Saint est fait pour établir des relations intimes, personnelles et privés entre le croyant, le fidèle et Dieu et non pour servir de Constitution. Ce livre Saint est certes indispensable religieusement, psychologiquement et philosophiquement pour les êtres qui veulent trouver une explication du monde et pour se rassurer (et je le comprends) mais le Coran ne doit en aucun cas être au dessus d’une Constitution et les lois terrestres qui, elles, sont écrites pour gérer nos problèmes ici-bas entre nous alors que la religion s’occupe de l’au-delà ! Je peux ajouter que le texte révélé peut même contribuer, à sa manière, à réaliser les préconisations que vous citez ici, mais dans la mesure où ce livre est bien compris et replacé dans son contexte religieux, dans le sens de la paix et dans le sens de l’amour de Dieu.

    Dieu il faut le remercier de sa mansuétude et de sa miséricorde, pas plus ni moins ! Dieu n’existe pas pour gérer les relations entre citoyens, pour définir ce que doit être le pouvoir politique, pour nous punir dans l’au-delà , pour nous brûler en enfer parce qu’on pas voulu appliquer la « loi divine » et qu’on n’ pas transformer le Coran en Constitution. D’ailleurs, il y a déjà trois livres révélés, si on ne prend que les religions monothéistes ! Dieu n’est pas un bourreau, il ne veut rien imposer sur terre, il est juste amour et fait en sorte qu’on se respecte entre nous, qu’on se tolère entre nous, qu’on comprenne l’autre ainsi que l’énorme diversité du monde et des peuples ! Il faut apprendre à être humble et ne pas parler à la place de Dieu, refuser de gouverner au nom de Dieu, refuser d’entendre les livres révélés doivent être appliqué avant toutes les autres lois des hommes. L’organisation et le fonctionnement du monde entre les êtres humains ici-bas et celui de l’au-delà sont des deux choses différentes.

    PS : Pardon pour cette digression importante, combien même je sais d’avance que certains internautes vont m’insulter, vont dire que je suis hors sujet et que je mélange tout, mais je leur réponds que ce sont eux qui refusent de comprendre ce que je veux signifier par là ! Mes respects à tous les lecteurs de AP.

      Brahim
      30 septembre 2019 - 12 h 46 min

      Monsieur le pseudo @attention de monsieur L’hadi, je vous remercie pour votre post car il est complémentaire avec l’article de L’hadi que je trouve aussi plein de bon sens et d’humanisme ! Vos deux bonnes contributions sont complémentaires et ce n’est pas quelques réactions épidermiques de certains qui vont changer la profondeur de vos idées, de votre désir de civisme, de citoyenneté, de vraie liberté et de tolérance ! bravo à vous deux !

    Brahms
    29 septembre 2019 - 16 h 55 min

    Il ne faut attendre tout des autres. Aide toi et dieu t’aidera. Si toi tu ne fais rien et l’autre ne fait rien également qui fera quelque chose. Quand on veut de l’argent, il faut aller travailler. Il n’ y a pas de mystère. Il n’y a pas de sous métier ou de sous emploi, c’est le travail qui fait le bonhomme et quand vous travaillez, vous gaspillez moins d’argent car vous êtes occupé à travailler donc vous tournez mois dans les galeries, les supermarchés, les cafés à gaspiller des sous dans des futilités. Les citoyens ne trouvent pas de travail car ils veulent pour la majorité des emplois de directeur ou de sous directeur à glander en donnant des ordres aux autres.

    Or, il y a plein d’emplois de service : Livreur de colis express, de courriers, infirmière à domicile, aide soignant à domicile en faisant par exemple la tournée des diabétiques pour l’insuline (matin et soir) donc en visitant 30 clients par jour, artisan plombier à domicile, serrurier, forgeron, carreleur etc.. etc…Inscription à la chambre des métiers ou de commerce, travail de professionnel via une facturation et c’est parti.En Europe les artisans sont surchargés, leurs carnets de commandes est plein à craquer.

    Par conséquent, le travail c’est quoi ? C’est la contrepartie d’un service en échange d’une rémunération donc s’il n’y a pas de service, il n’y aura pas d’argent et personne ne vous donnera de l’argent sans la contrepartie de quelque chose. C’est cela l’économie ou la finance. Il est donc inutile de brailler sans arrêt.

    Felfel Har
    29 septembre 2019 - 15 h 48 min

    Nous sommes assurément trés nombreux à avoir fait le même parcours. A la suite de nos parents, l’école nous enseignait les valeurs de labeur, d’effort et de persévérance comme conditions de réussite sociale, de respect des autres, d’honnêteté, de civisme et de patriotisme.
    Dans nos communautés, le meilleur d’entre nous était traité de « niya », cad honnête, intègre, sérieux, respectueux, sain. Fastforward, aujourd’hui un honorable citoyen qui ne ment pas, qui ne vole pas, qui respecte ses concitoyens et les symboles de son pays est affublé du qualificatif qui se veut insultant de « meskine niya », pauvre hère, pauvre bougre, « djayeh ». C’est vous dire à quel point nos valeurs sociétales se sont inversées avec l’avènement de ces hordes de pillards depuis 1962.
    Si nous ne sommes pas capables de réhabiliter ces valeurs d’honorabilité dont nos parents se prévalaient, nous sombrerons dans la « djahilia » où la loi de la jungle sera la loi fondamentale du pays, celle qu’affectionnent les tyrans, les brigands, les mafieux.
    Un premier pas consisterait à extraire nos enfants de leur influence néfaste et de celle de leurs complices qui leur bourrent la tête de doctrine moyenâgeuse au lieu de les orienter vers la connaissance universelle, le savoir, la science, les technologies, le progrés… la lumière (plutôt que l’obscurantisme).

    Abou Stroff
    29 septembre 2019 - 15 h 33 min

    je pense qu’étant d’une sensibilité extrême, d’une prodigalité notoire, et d’une mansuétude remarquable, le hadi n’a pas réalisé que le façonnement d’un archétype de citoyen démocrate requiert le dépassement du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui produit essentiellement des rentiers (ceux qui contrôlent la distribution de la rente) et des tubes digestifs ambulants (ceux qui reçoivent des miettes de rente des premiers cités).
    en d’autres termes, le hadi n’a pas compris que le « citoyen démocrate » dont il appelle, de tous ces voeux, l’émergence ne sera jamais réel au sein d’un système qui nie le travail en tant que procès d’humanisation de l’être de l’homme, procès nécessaire et incontournable à l’émergence du « citoyen démocrate ».
    il semble bien que le hadi aveuglé par sa sensibilité extrême, sa prodigalité notoire, et sa mansuétude remarquable, n’ait pas compris que sans un tsunami (une baisse prolongée des prix des hydrocarbures, par exemple), ces voeux pieux résonnent avec la même puissance que les discours creux qu’éructe, deux à trois fois par semaine, à partir d’une caserne, le nouveau démiurge qui contrôle les structures primordial de l’état rentier.
    PS: peut on exhiber un quelconque optimisme concernant notre réintégration dans l’histoire humaine qui se fait, jusqu’à présent, sans nous, en observant tous les « has been », tous les chiyatines et tous les ânes bâtés qui se pressent pour retirer les dossiers de candidature au poste (prestigieux?) de prizidène de la ripou-blik?

      Karamazov
      29 septembre 2019 - 16 h 59 min

      Tovarich Abou Stroff,

      Lhadi nous a-t-il pas façonné là le dictateur éclairé dont on a toujours rêvé moua et toua ?

       » D’où l’impérieuse nécessité de façonner un archétype de citoyen démocrate ayant une maîtrise parfaite de l’exercice du choix » .

      Pour leur apprendre à tous ces tubes digestifs ambulant la meilleure façon de marcher ?

    Zyriab
    29 septembre 2019 - 14 h 31 min

    On ne peut parler de Démocratie avant d’avoir parler de CITOYEN Un état une Nation c’est d’abord avant tout un rassemblement de citoyens qui acceptent ce que l’on nomme vulgairement « Le Contrat National » Nous sommes encore au stade tribal (Relevant de l’antiquité de l’Europe) Notre développement nécessite quelques siècles (Nous vivons en l’An 1441) Il est vrai que nous usitons des outils du XXème siècles mais nous n’arrivons pas à les digérer juste nous consommons .

    Zaatar
    29 septembre 2019 - 14 h 16 min

    … l’esprit de cette contribution est bien pourquoi le pouvoir ne bastonne pas assez le hirak, n’est ce pas 3ami l’hadi fraternellement ?

    Karamazov
    29 septembre 2019 - 12 h 35 min

    Wouawouw ! Même moua dont qui n’a jamais été un bigot du Hirak, je n’aurais pas zozé.

    « Au jour d’aujourd’hui, il importe de restaurer l’autorité de l’Etat afin de garantir la protection et le bien-être de l’ensemble de nos concitoyens »

    Attendez que je me ressaisisse, que je respire un bon coup  et que je me secoue . L’hadi nous dit-il qu’AGS est trop laxiste ? Si ce n’est pas un appel à sévir , je ne vois pas ce que c’est. La protection de l’ensemble des citoyens est-ce à dire de ceux qui ne sont pas dans le Hirak et qui se présenteront ou voteront à ces élections ?

    Si cette énonciation n’était pas renforcée par la phrase qui la suit ajoutée pour atténuer ce terrible propos mais qui au contraire le renforce :  « mais aussi d’instaurer un partage des pouvoirs et encourager l’esprit d’entreprise et d’innovation au sein de notre société qui aspire à plus de dialogue, d’autonomie et de dynamisme. »

    ABOU NOUASS
    29 septembre 2019 - 8 h 45 min

    Si je comprends bien, L’Hadi veut nous faire croire que la meilleure façon d’être heureux, de vivre en paix et protégés, nous devons accepter un formatage national pour obtenir un archétype sur mesure pour ce Prométhée prohète des temps modernes. hé hé hé !!!!!!!!!!!!!!

    Super cette trouvaille de sir l’Hadi qui veut nous ramener vers les temps sinistres de ces dieux grecs sanguinaires qu’il veut ressusciter pour une vie meilleure.

    Mr L’Hadi nous promet un Prométhée des temps modernes qui doit le protégé candidat de Kaid El-Arkane GAID SALAH qui restaurera l’autorité de l’Etat, l’autonomie et le dialogue……….. devant les juges.

    Et il recommande que cet objectif doit être au coeur du programme d’action.
    Promesse , prométhée , compromission ou carotte , c’est tout comme.
    La pilule sera dure à avaler monsieur le prometteur qui a le souci du partage et l’attention aux plus démunis.
    Je peux dire que l’hadi a du flair plutôt !!!!

    DZA
    29 septembre 2019 - 8 h 28 min

    L’avenir d’un pays, se développe dans ses écoles et ses universités.
    Ce n’est pas un secret, ni découverte récente, il faudra d’abord évacuer l’école algérienne de la politique et axer l’enseignement sur une formation qui développe l’intelligence et la capacité de penser par soi-même. Le pays a besoin de citoyens et citoyennes nouveaux.

    Tout un programme.

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