L’Union européenne préparerait des sanctions contre le pouvoir en Algérie
Par Houari A. – Le site Maghreb Intelligence croit savoir que l’Union européenne se préparerait à adopter des sanctions contre le pouvoir incarné par le chef de l’armée en Algérie. «A Bruxelles et à Strasbourg, qui abrite le siège du Parlement européen, le régime algérien et à sa tête Ahmed Gaïd-Salah, le principal homme fort de l’institution militaire en Algérie, est dans le collimateur de plusieurs groupes de pression qui tentent de mobiliser des eurodéputés pour les convaincre d’adopter des sanctions contre ce régime répressif et opprimant», indique le site.
Selon Maghreb Intelligence, les mesures répressives et les arrestations illégales opérées sur ordre du chef de l’armée «ont fini par susciter l’indignation générale à Bruxelles comme à Strasbourg. Des groupes se constituent ainsi pour exercer des pressions sur la sous-commission des droits de l’Homme du Parlement européen, présidée par la Belge Marie Arena, pour s’exprimer ouvertement sur l’Algérie et critiquer sévèrement le régime militaire algérien».
Le média cite «plusieurs personnalités très influentes, comme l’avocat Jean-Pierre Mignard, lobbyiste français et très proche ami d’Emmanuel Macron, qui active énormément pour inciter les autorités françaises à se positionner définitivement à l’encontre d’Ahmed Gaïd-Salah et du régime algérien, accusé de violer les droits de l’Homme». Selon la même source, «le chercheur et enseignant Thomas Serres fait énormément de bruit dans le milieu académique après son appel au boycott du régime algérien par les autorités européennes».
«Des manifestations sont prévues dans plusieurs villes européennes pour clamer la fin de la passivité de l’Europe face aux dérives du régime algérien», rapporte encore le site, qui précise que les initiateurs de ces actions sont en contact avec plusieurs personnalités et députés européens comme Tokia Saïfi, eurodéputée française du parti Agir, la droite constructive, ou Ernest Urtasun, eurodéputé écologiste espagnol. «Si ces initiatives aboutissent à des sanctions visant Gaïd-Salah et son entourage, le régime algérien se retrouvera dans une situation des plus complexes», conclut Maghreb Intelligence.
H. A.
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