Le RCD dénonce le harcèlement subi par Saïd Sadi à Marseille
Par Mounir Serraï – Le RCD a réagi aux attaques contre son ex-président et fondateur, Saïd Sadi, dimanche, dans un quartier à Marseille. «Après les attaques contre ses positions et sa direction, c’est au tour de son ex-président (1989-2012), Saïd Sadi, de faire l’objet d’insultes, de harcèlement et de menaces verbales de la part de deux individus», affirme d’emblée cette formation qui qualifie d’«ignoble» cet acte, filmé par ses auteurs. Un acte qui «vise à semer le doute sur un homme qui a longtemps incarné, pour de nombreux citoyens, le combat pour la démocratie».
«L’alternative démocratique pour laquelle le RCD a combattu, et combat toujours, est, et demeure, la seule voie pour redonner sens au débat en consacrant toutes les libertés, l’égalité en droits et l’érection de l’urne comme seul arbitre de la vie politique», poursuit cette formation dirigée par Mohcine Belabbès.
«Intervenant dans une conjoncture où de nombreuses forces tentent de semer la confusion, le RCD réaffirme que rien ne peut le dévier de ses idéaux et de son combat présent pour faire écho aux espoirs de liberté du peuple algérien, en révolution», lit-on encore. Pour ce parti, «la multiplication des attaques et provocations contre les acteurs de la mouvance progressiste, qui réclame une période de transition, signe l’impasse du pouvoir de fait dans sa fuite en avant pour imposer une élection dans laquelle seuls les segments du sérail s’investissent».
Les militants du RCD, ajoute-t-on, «sont pleinement investis dans le mouvement révolutionnaire du 22 février». «Ils sont déjà dans la vigilance en ces temps de manipulations et de tentatives de discrédit de la lutte du peuple algérien pour le recouvrement de sa souveraineté», soutient encore ce parti qui exige le départ de tous les symboles du système et réclame une solution consensuelle à la crise que traverse le pays.
M. S.
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