Le joker caché de l’état-major de l’armée

jocker affrontement
Il reste entre les mains du régime une dernière carte. D. R.

Par Youcef Benzatat – A quelques jours de l’élection présidentielle du 12 décembre, l’affrontement entre le peuple et ce qui s’apparente à un environnement propre à cette élection ne cesse de s’amplifier pour ne laisser aucun doute sur l’impossibilité de sa tenue dans ces conditions. Aucun candidat parmi les cinq qui se présentent n’est en mesure d’assurer un meeting dans l’espace public sans être hué et chassé par la population. Aucun groupe d’individus instrumentalisés par le pouvoir pour venir manifester dans la rue leur soutien à cette élection ne peut résister à la population qui les invective et les humilie sans violence, les contraignant le plus souvent à l’abandon de leur mise en scène mesquine et misérabiliste, et parfois même à la fuite devant des citoyens excédés. Les panneaux d’affichage réservés aux candidats sont systématiquement détournés pour devenir un support d’expression au profit du contenu de la Révolution en cours, et parfois un support pour affichage des portraits des personnalités emblématiques emprisonnées par le pouvoir.

Au rythme où vont tous ces événements, on peut s’attendre à une mobilisation massive de la population le jour du vote, pour empêcher les quelques votants potentiels à atteindre les urnes, ceux qui ont tout à gagner du bon déroulement de cette élection et ils ne sont pas suffisamment nombreux pour échapper à l’obstruction qui leur sera opposée par le peuple ou ceux que le pouvoir aura réussi à drainer vers les bureaux de vote par contrainte ou par intéressement. Mais la montée de la tension les jours à venir pourra même amener le pouvoir à annuler par précaution ces élections avant terme. D’une façon ou d’une autre, ces présidentielles ne bénéficient pas des conditions nécessaires pour leur bon déroulement et le pouvoir a certainement un plan «B» pour y remédier. Une chose est sûre, il ne peut plus envisager son report encore une troisième fois en neuf mois, soit l’âge de la Révolution du 22 Février. Car cela affaiblirait à coup sûr ses arguments et renforcerait ceux du Hirak et condamnerait définitivement la tenue de possibles élections présidentielles sous sa conduite.

Pour dépasser cet échec qui se profile et rebondir, il sera amené à faire jouer certainement encore une fois sa stratégie de la ruse. Après avoir simulé dans un premier temps être l’accompagnateur du Hirak et le tombeur de la mafia, endossé le rôle du légaliste en faisant valoir l’argument constitutionnel, la tentative de division du peuple pour imploser son unité, le recours à la menace par l’évocation de la souveraineté nationale en accusant la «main de l’étranger» et la criminalisation de l’opposition à sa feuille de route, on doit s’attendre qu’il fasse mine de satisfaire l’exigence de la Révolution par l’acceptation du recours à une transition sans en perdre le contrôle à son profit.

Des rumeurs circulent déjà sur la désignation par l’état-major d’un éventuel nouveau panel issu du Hirak et plébiscité sur les réseaux sociaux par les internautes. Parmi eux, se trouvera certainement de purs produits du système qui auraient servi à un moment ou un autre dans ses rouages. Parmi eux, se trouvera également un véritable joker caché que le système brandira au moment venu pour sauver la mise et préserver son hégémonie politique sur la société.

Dans tous les cas, quel que soit le joker qui sera coopté pour cette tâche ingrate et mener la soi-disant transition, il doit se plier à trois principales exigences pour prétendre séjourner à son tour comme locataire de circonstance au palais d’El-Mouradia. A savoir, gouverner sous le commandement de l’armée, promouvoir et faire respecter l’idéologie nationalo-conservatrice et reléguer la justice loin des affaires de corruption qui gangrènent le centre de commandement de l’armée. Faire la promotion d’une islamisation massive de la population pour la maintenir dans une conscience pré-politique et instrumentaliser le problème identitaire au rang de conflit, pour entretenir la stratégie de la tension et de la division de la société dans le but d’affaiblir toute potentialité d’unification et d’organisation de celle-ci.

Une transition révolutionnaire pour renverser la dictature

Beaucoup d’Algériens se demandent pourquoi le Hirak n’a pas choisi ses représentants ni n’a été structuré. Ce que l’on désigne communément par Hirak ou Mouvement populaire correspondait effectivement dans un premier temps à l’irruption massive du peuple dans l’espace public, spontanément. Neuf mois après son avènement en tant que peuple, on ne peut plus parler de Hirak. Parce que celui-ci a vécu pour devenir au fil des semaines une véritable Révolution qui puise sa force dans son expression pacifique et spontanée dans l’union de toutes les composantes sociales, politique, idéologique, religieuse et identitaire.

Désigner des représentants dans ces conditions s’avère être suicidaire pour la Révolution. En plus du risque de son implosion, qui serait provoquée par des divergences insurmontables entre ses différentes composantes partisanes, il y a aussi et surtout les risques d’infiltration, de manipulation et de toute forme de récupération par des forces contre-révolutionnaires.

Quant à sa structuration, celle-ci ne cesse de s’affirmer semaine après semaine lors des manifestations, par la médiation de slogans émis par les manifestants, spontanément. Autrement, elle est déjà structurée par son propre contenu et son objectif est des plus clair : faire tomber le système. En effet, au fur et à mesure que le temps passe, on ne se contentait plus de vouloir changer les gouvernants corrompus et liberticides, c’est tout le système de pouvoir responsable de ces dérives qui était contesté.

Désigner dans ces conditions de formation du processus révolutionnaire des représentants et structurer la Révolution est un non-sens. Car la révolution aura plutôt besoin d’une structuration de la transition qui s’imposera d’elle-même lorsque toutes les possibilités de reflux seront neutralisées et le système de pouvoir en vigueur définitivement défait. Ce n’est qu’à partir de ce moment que la voie sera ouverte au peuple pour pouvoir s’organiser librement dans une constituante.

Le temps qui passe est l’occasion pour le peuple d’expérimenter la démocratie dans sa cohabitation au sein de la diversité partisane qui le constitue et une expérience directe des libertés dans son affrontement avec la dictature. Il est aussi pour lui l’occasion de parfaire sa conscience politique révolutionnaire et la consolidation de sa détermination pour faire aboutir les objectifs de la Révolution.

Compte tenu de la résistance jusqu’au-boutiste de la contre-révolution, incarnée par la dictature de l’état-major de l’armée qui n’a aucun intérêt à prendre directement le pouvoir, préférant le déléguer à une instance gouvernementale de façade, il est dans l’intérêt du peuple de lui opposer une transition révolutionnaire qui ne laisserait aucune place au bricolage de cooptation par des élections présidentielles imposées ou une transition contrôlée, dont les représentants seraient infiltrés et manipulés pour faire avorter la Révolution. Car une transition révolutionnaire aura pour tâche, au préalable, de neutraliser toute autorité constituée.

Y. B.

 

Comment (36)

    lhadi
    24 novembre 2019 - 2 h 05 min

    Premier point – Le citoyen algérien que je suis n’a pas attendu le 22 février pour devenir le bruit et la fureur pour lezarder la citadelle du Louis XIV algérien : ce fondateur de l’Etat patrimonial qui a permis l’émergence de la république des copains et des coquins tout comme il n’a pas attendu la vingt-cinquième heure pour éveiller les consciences assoupies sur l’agenda d’une peuplade de nervis devenue l’amie du peuple pour mieux l’envoyer à l’échafaud.

    Second point – L’ami de la République que je ne suis n’est ni dans la haine, ni dans la vénération, ni dans le mépris, ni dans l’adoration. Armé de convictions inébranlables, il continuera à oeuvrer pour le bonheur des enfants de la république qui veulent vivre leur temps, bâtir leur avenir tout en bâtissant celui du pays.

    Troisième point – Le démocrate que je suis lui est interdit de faire de la politique contre quelqu’un ; il oeuvre, avec responsabilité et lucidité, pour l’architecture d’un état fort, d’une république solide, d’une Algérie moderne apte à relever les défis et les enjeux qui l’assaillent ; d’une Algérie apaisée dans toute sa diversité pour être conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Quatrième point – Après des mois d’errements, qui obèrent toute chance de sortie de crise dans laquelle s’est prospéré le sarcome inhérents aux ismes qui défendent leur propre chapelle, n »est-il pas temps de prendre pour arbitre la raison ? N’est-il pas temps aux égarés, qu’ils sont, de sortir de l’honteuse nullité, où l’ignorance, l’orgueil, et l’injustice les tiennent asservies ?

    Cinquième point – Le moment est arrivé où l’intérêt de tout un chacun comme celui du pays, veut que nous fassions le sacrifice de nos haines, de nos divisions et de nos passions pour le salut de notre pays.

    L’Algérie avant toute autre considération !

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Karamazov
      24 novembre 2019 - 12 h 04 min

      Aie aie aie ! Qu’est ce que je vous disais , il se reprend. Il mange son chapeu goudem rebbi wa 3badou.

      Il me rappelle la chanson « les timides » de Brel : mais demyati :

      Les timides
      Un soir d’audace
      Devant leur glace
      Rêvant d’espace
      Mettent leur cuirasse
      Et alors place
      Allons Paris
      Tiens-toi bien
      Mais après …
      Les timides
      Ça se tortille
      Ça s’entortille
      Ça sautille
      Ça se met en vrille
      Ça se recroqueville
      Ça rêve d’être un lapin…

      Zaatar
      24 novembre 2019 - 21 h 50 min

      @lhadi
      Je pense sérieusement que t’es malade. Une ou deux visses qui te manquent très certainement.

      Momo
      24 novembre 2019 - 23 h 02 min


      400 mots comme bagage linguist, permutés à loisir pour livrer la même litanie faite de bric et de broc

    Karamazov
    22 novembre 2019 - 11 h 23 min

    Woullah que je culpabilise de voir L’hadi ,lui dab si aérien , subliminatoire presque, descendre dans l’arène pour leur rentrer dedans. Avant je ne pouvais lire ses chiades sans perdre ma chéchia mais là je crois que je vais m’en faire un allié objectif . Elharbou khida3a, yakhi ?

    Non n’allez pas croire que je crois que l’Hadi s’est acheté une nouvelle conduite et à rejoint mon camp. Il n’est pas à sa première mouta3ade , on l’a vu devenir marxiste avant d’abjurer .

    Le Pôvre , il a à faire à des fanatiques, nous ne sommes plus dans un débat d’idées mais face à une véritable inquisition. Toute la vielle garde stalinienne a repris du service et à les crocs qui lui repousse et lui est tombé dessus.

    Ce que je remarque c’est qu’en toute chose L’hadi est constant, je plaisante , surtout dans son inconstance. Il était sceptique au début du Hirak et là au bout de neuf mois de grossesse nerveuse du Hirak, celui-ci a renforcé ses convictions. Alors que d’autres , comme YB et KN Sofiane Djilali après avoir été des premiers apôtres de ce mouvement , sont en train de le liquider comme un oedipe, ou une chtouille contactée à un moment d’égarement.

    Moua j’ai dit que je n’étais ni pour le Hirak , ni pour le pouvoir , ni contre .

    J’ai présenté des arguments et j’ai fait la démonstration que le Hirak n’est pas une révolution. Ou du moins pas encore ! La preuve ? Bedoui Bensallah, les députés, AGS sont toujours là !

    Et le Hirak en est toujours encore au bout de 9 mois à ses processions incantatoires du vendredi ba3d t’hour.

    La révolution c’est la volonté mise en chantier, un changement qui se réalise; , pas une danse du ventre collective , des fantasmes scandés, des dou3ates et des prières répétées!

    Souk-Ahras
    22 novembre 2019 - 9 h 07 min

    @Lhadi, 21 novembre 2019 – 9 h 49 min
    « Qu’il me pardonne, si je lui sussure : la politique n’est pas affaire de diseuse de bonne aventure. »

    De quelle politique parlez-vous ?
    De la politique en général ou de la vôtre précisément ? Celle – la vôtre – qui a prêté allégeance aux errements suicidaires du sergent Garcia ? Celle qui dénie le droit à l’existence au Hirak ? Votre politique assistée par ordinateur qui se perd le plus souvent dans les volutes de la rhétorique politicienne ? Votre politique de « l’assis le cul entre deux chaises » ?

    Dans la situation qui prévaut dans notre pays, deux seules options sont portées au choix du vrai citoyen :
    1/ foncièrement pour un changement radical du mode de gouvernance avec tout ce que cela peut entraîner comme chamboulements préalables et responsabilités à assumer.
    2/ foncièrement contre l’authentique révolution – c’en est bien une, que vous reniez par ailleurs – Hirakienne en attendant que le sergent Garcia veuille bien se prosterner devant la volonté du peuple.
    Nulle autre option intermédiaire envisageable.

    Comment pouvez-vous ne pas savoir que la structuration d’une « entreprise » telle que le Hirak, ne peut être réduite à la seule nomination de leaders. C’est autrement différent cher ami intervenant, c’est de la mathématique matricielle, une affaire de stratégie analytique évolutive qui fixe les principes à suivre pour saper les desseins néfastes de H’mida, c’est une guerre des tranchées. Sachez que si on coupe une présumée « tête » du hirak, il en pousse plusieurs derrière. Et pour vous en donner un ordre d’idée, il y en aura des millions qu’il faudrait alors trancher ! Vous comprendrez bien que c’est de l’ordre de l’infaisabilité.

    Benzetat fait dans l’analyse du factuel direct, Lhadi fait dans la rhétorique parlementaire. La démocratie leur est certes commune, cependant, ils divergent sur la façon d’y parvenir.
    Le Hirak n’a besoin ni de rhéteurs, ni de funambules.

      Anonyme
      22 novembre 2019 - 10 h 33 min

      Pardonnez moi cher Souk ahras, vous réapparaissez après avoir disparu un temps. Et avant de disparaître vous défendiez mordicus celui que vous appelez maintenant le sergent Garcia. Si vous avez changé de camps entre-temps tant mieux.

        Souk-Ahras
        22 novembre 2019 - 15 h 01 min

        L’erreur est humaine. Le monde évolue, l’esprit aussi heureusement.
        Pour plus de justesse, je ne défendais pas mordicus GSA, j’avais mal estimé sa trajectoire. Mes neurones vieillissent, j’ai 71 ans mais toujours battant.
        Bonne suite à vous toutes et tous sur ce site.

    Anonyme
    22 novembre 2019 - 0 h 01 min

    Je voterai pour le candidat qui abrogera le code de la famille qui est obsolète au regard que la femme etudie travaille et sait compter sur elle même pour affronter la vie. Je voterai pour celui qui créera un modèle de société propre à l’identité algérienne, je voterai pour celui qui parle plusieurs langues, je voterai pour celui où celle qui conduira notre pays vers le bien être et le confort des citoyens et citoyennes Algériennes.

      Lghoul
      22 novembre 2019 - 8 h 25 min

      Et vous croyez qu’il y aura un soi disant « candidat » qui a un « programme » ou qui pourra tenir parole ou qui fera quoi que ce soit sachant qu’ils sont tous issu du systeme, donc rusé et corrompu ? Comme feront ils quoi que ce soit après 57 ans de dilapidage des biens du peuple ? Sachant aussi qu’ils obéissent toujours a ceux qui les ont placé comme leur marrionettes, comme cela alors arrivera ? Alors tant que tout ce khorti de système basé sur la ruse, les coups bas et le mensonge ne disparaitra pas, il n’y aura absolument RIEN qui marchera en Algérie et je te le jure que cela est une certitude a 100%. On ne pourra jamais changer une culture de vol, de détournements de mensonges, de gangs et de décéption. Il faudrait TOUT DERACINER comme on derracine l’oignon.

    Soldat Schweik
    21 novembre 2019 - 18 h 48 min

    Pas de représentants tant que la JUNTE MILITAIRE des GININARS n’aura pas donné comme préalables a minima les gages des bonnes volontés suivants :
    1. Liberation sans conditions de tout les détenus politiques et d’opinions du mouvement y compris les déjà condamnés.
    2. Ouverture totale des champs politiques et médiatiques a toutes les tendances.
    3. Destitution de l’etat major actuel de l’ANP dans sa totalité et engagement publique de la nouvelle direction militaire a se limiter a ses taches d’accompagnement de la transition et strictement constitutionnelles.
    4. Destitution du gouvernement actuel et son remplacement par un gouvernement consensuel et technocratique.
    5. Levée de toutes les restrictions sur les libertés individuelles et collectives.
    Ainsi la revolution pourra degager un directoire collegiale pour remplacer le chef de l’etat et conduire une periode de transition pouvant aboutir sur le retour au processus electoral dans la transparence afin d’elire une constituante ou un president ( a discuter).
    En dehors designer des représentants du  » hirak » dans les conditions c’est donner du repit a la dictaure militaire et lui designer des  » kebch el 3id »

    Yassine
    21 novembre 2019 - 17 h 07 min

    Totalement d’accord avec vous Monsieur Benzatat .
    Si il faut designer des representants du Hirak , je dirais qu’ils sont en prison .
    Apres 9 mois , le Hirak est devenu INVINCIBLE et nous n’avons pas besoin de representants en ce moment precis .
    Notre ennemi ( la dictature militaire ) joue au poker avec nous ; et nous n’allons pas lui montrer les cartes que nous avons en main .
    Ce n’est que lorsqu’il sera a terre que nous designerons nos representants pour
    negocier le depart du regime . Il n’ ya pas d’autre issues !
    C’est l’objectif final d’instaurer une republique democratque et civile . Seul le peuple sera souverain pour nommer ses representants y compris le president .
    Plus jamais les generaux corrompus ne nous dirigerons !
    Le grand peuple algerien a assez d’intelligence pour que le 12 decembre 2019 , 40 millons d’algeriens soient dehors pour rendre impossible cette mascarade d’election election .
    La victoire est aux bouts des doigts ! Je n’ai aucun doute la dessus !

    Javelin
    21 novembre 2019 - 16 h 21 min

    Mr. Ben Zetat;
    ….

    « … Désigner des représentants dans ces conditions s’avère être suicidaire pour la Révolution. En plus du risque de son implosion, qui serait provoquée par des divergences insurmontables entre ses différentes composantes partisanes, il y a aussi et surtout les risques d’infiltration, de manipulation et de toute forme de récupération par des forces contre-révolutionnaires. … »

    Commencons par la 1ere affirmation:  » Désigner des représentants dans ces conditions s’avère être suicidaire pour la Révolution. » – De quelle revelation parlez-vous ? quel suicide et quelle revolution?
    Il n’y aura de revolution que le jour ou il y y aura representatioS(Notez le grand S !!! Regardons un peu en arriere dans notre histoire: Il y avait un mouvement nationaliste et ce n’est qu’apres le Congre’ de la Soumam, que c’est devenu Une Revolution. La difference est dans l’ORGANISATION.

    Ce que vous voulez peut-etre dire, c’est que s’il y a organisation il y aura necessairement deuil, car inevitablement il y aura « … En plus du risque de son implosion, qui serait provoquée par des divergences insurmontables entre ses différentes composantes partisanes, il y a aussi et surtout les risques d’infiltration, de manipulation et de toute forme de récupération par des forces contre-révolutionnaires. … » – Mots/maux clefs de votre soucis sont:

    – risque de son implosion qui serait provoquée par des divergences insurmontables entre ses différentes composantes partisanes.

    – les risques d’infiltration, de manipulation et de toute forme de récupération par des forces contre-révolutionnaires.

    Si je vous comprends bien, dans le 1er mal, vous avouez ou declarez que ces millions de personnes qui se rassemblent dans ces mobilisations, le font pour des raisons DIFFERENTES ET INCOMPATIBLES. Certes chacun a ses raisons – mais, vous ajoutez/affirmez que dans cette diversite’ des raisons, les ecarts sont tellement vastes qu’il y aura necessairement CASSURE. Ces dangereuses divergences dites-vous s’exprimeront sous forme d’adhesions partisanes, meme inavoue’es, seront suffisemment fortes pour aboutir dans des impasses paralysantes… d’ou le suicide du mouvement, c.a.d. plus d’actions communes, c.a.d. massives donc faibles… et enfin la mort dnc du mouvement.

    En quelque sorte, les Algeriens connaissent les maux qu’ils partagent mais vous affirmez qu’ils ignorent les remedes – ou similairement, ou ils sont (sous les bottes du gros manitou) mais ont des destine’es differentes, voir diametralement oppose’es.
    -> J’espere que ca vous rejouira de savoir qu’il y a remede a cela. L’Algerie est si vaste et diverse qu’il y a de la place pour tous.

    Concernant le 2nd mal, c.a.d. infiltration et manipulation… c’est inevitable mais les Algeriens sont-ils aussi corrompus que cela? c.a.d. sans espoir de guerison? Non, je ne le crois pas ! Faibles et peureux peut-etre, mais pas betes. Ces sorties ne sont-elles la preuve parfaite?
    -> L’experience des Arouchs n’a-t-elle pas maitrise’e Abrika ? Oui ca a donne’ le MAK. Mais le MAK est la fabrication des Algeriens, c.a.d. hors de la Kabylie – qui au lieu de supporter les Kabyles ont cede’ a je ne sais quelle pression et conforte’ le regime plutot que de les supporter, ne serait-ce par principe. Mais, il me semble bien qu’une lesson a ete’ tire’ de ca. Il y a d’autres experiences en plus de celle-la. Il aura fallut 60 ans certes, mais une certaine maturite’ a bel et bien ete realise’e.

    Pour finir, les Algeriens se mobilisent bien partout et tent mieux. Ils occupent leurs espaces. Pour reussir une revolution il y a lieu de savoir deguager Une organisation qui emergerait a partir d’Organisations… locales.

    Une Constituante est necessaire, et celle-ci se doit de se faire en 1er lieu au sein du mouvement pour aboutir a une assemble’e Nationale de delegue’s et en faire sortir une instance c.a.d. un gouvernement provisoire installe’ par cette Assemble’e – avec une mission bien specifique. Negotier le depart du gros Caid et la SOUMISSION DE l’ARMEE, point-barre. Demissions et remplacements de Bensalah et Bedoui, pour faire place a des designe’s par le chef de Gouvernement Provisoire. Proceder a executer ce que les gens attendent de voir bensalah et gaid machin faire a leur place.

    A chacune de ces etapes, les vendredis continuent, jusqu’a l’aboutissement Dans une Nouvelle Republique Democratique DE DROIT.

    Salutations.

    Votre cousin d’Amerique.

    Il faut une perspective pour le hirak !
    21 novembre 2019 - 14 h 52 min

    Bonjour chers compatriotes démocrates républicains

    Je constate encore une fois, et çà dure depuis 9 mois, que les forces du vrai changement ne sont pas encore d’accord entre elles pour fixer une « trajectoire de lutte » (j’utilise cette expression car « feuille de route » fait peur à tellement de personnes ….intellectuelles ou non.) Beaucoup refusent et rejettent, la désignation de portes paroles pour le hirak, une structure collégiale acceptée par les vraies forces du changement d’une manière consensuelle et qui parlerait au nom du hirak et pour porter haut et forts. Bon chacun sa chanson et c’est çà la démocratie. Mais en ce qui me concerne, dans mon esprit ,si ce type de structure venaient à voir enfin le jour, ces représentants, ces porte-parole n’auront nullement comme mission de donner une consistance politique partisane à la révolution hirakienne (c’est un non sens) mais qu’elle aura comme missions principales :

    1/- à très court terme de mieux organiser les luttes et les combats sur le terrain d’une manière globale, coordonnée et efficace contre le pouvoir

    2/- à moyen terme, de donner un contenu et une perspective politique au hirak ( oui dans un même combat politique commun) non pas pour établir un projet de société ou définir une ligne politique partisane, mais pour une prise de conscience collective dans le but de bâtir des bases politiques dont l’objectif essentiel sera de sauvegarder les revendications démocratiques de la révolution citoyenne (Etat de droit, séparation des pouvoirs, indépendance de la justice, Etat civil et non militaire, séparation du religieux et du politique, libertés individuelles et collective, justice sociale, respect des minorités, la diversité culturelle et linguistique, égalité homme femmes , bref tous les ingrédients de base de la démocratie au sens universel du terme.) Il est là le vrai combat, elle est là la vraie perspective politique. En effet, si le pouvoir actuel tombe , que l’armée retourne dans ses casernes, mais que les ingrédients du dirigisme, de l’autocratie, de la pensée unique type FLN de 62 restent, eh bien on aura fait une révolution pour rien.

    Il est dommage que beaucoup pensent qu’une représentation (ou des portes paroles du hirak) est dangereuse au motif :
    – qu’elle peut être manipulée et retournée par le DRS alors que le hirak qu’on dit mature et qui sait où il veut aller, peut très bien chassé et exclure ce type de représentants s’ils change de trajectoire de revendications
    – que ses représentants ou porte-parole peuvent avoir des visées partisanes, alors que le vrai sens du rôle de cette « organisation » sera de donner une perspective politique au hirak pour que le combat démocratique se maintienne dans le temps.

    J’espère bien que ce que j’ai énuméré en terme de « contenu démocratique » de la révolution est partagé par l’ensemble du hirak, sinon moi je rejette d’emblée ce hirak et je me casse ! Bon courage aux démocrates, vive le hirak , les étudiants et l’Algérie libre et démocratique.

      Momo
      21 novembre 2019 - 22 h 27 min

      Malheureusement, ce que tu proposes et rejeté en bloc et dans le détail par le hirak. Si tu veux rester dans le hirak marhaba, si tu veux le quitter, en assumant que tu en as fait partie, allah issahel.
      Le hirak à besoin de gens qui savent ce qu’ils veulent et qui ne doutent de rien.

    Un Citoyen
    21 novembre 2019 - 13 h 49 min

    Les cinq candidats sont tous des jokers.Celui d’entre eux qui sera  »élu »,d’une façon ou d’une autre,s’il y a éléction bien sûr,fera l’affaire,comme le fait déjà Bensalah convenablement.Gaid a juste besoin d’un « Président » pour pérenniser le régime et satisfaire les occidentaux,qui ne demandent que ça aussi.

    Benzatat , Lahouari même combat !
    21 novembre 2019 - 13 h 08 min

    Ok, très bien Monsieur Youcef Benzatat, on va faire ce que vous dîtes (et ce que nous dit Lahouari Addi) c’est à dire continuer à laisser le hirak orphelin, sans même des porte-parole à minima pour le laisser seul avec ces actions certes sans répit depuis le 22 février, mais dispersées, atomisées, au grès des jours et des endroits différents, au lieu d’actions d’envergures globales (autres que les marches) sur l’ensemble du territoire national et dans le même temps (si nécessaire et bien préparées comme la grève nationale, ou la désobéissance civile ou autres). Ya el khaoua, on est en guerre certes selmia contre un pouvoir têtu, lui bien organisé et le hirak livré à lui-même. Il faut que cela change à mon avis. Mais pour que cela chance en qualité et en concentré, vous oubliez qu’il faut des guides, des porte-parole pour organiser tout çà et pour en garantir la réussite. Est-ce que vous vous êtes dit un jour que le pouvoir, Gaid Salah & Co s’en contrefichent des marches car çà ne les dérangent nullement ? Est-ce que vous vous êtes dit un jour que le pouvoir va tout faire, sauf nouvelle stratégie du hirak, pour organiser les élections vaille que vaille même avec des chèvres? Est-ce que vous vous êtes dit un jour, que si le pouvoir organise les élections même avec des chèvres, le hirak va peut-être perdre en puissance au fil du temps ?

    PS : ok d’accord on va laisser le hirak orphelin et le laisser continuer sa révolution seule. Mais il ne faut pas venir nous pleurer dans quelques mois si ce merveilleux hirak perd de sa puissance et sombre dans l’oubli. Vous êtes somme un certain Lahouari Addi qui dit que si le hirak a des porte-parole ou des représentants ils seront phagocytés et retournés par le DRS alors que cette affirmation est une grande foutaise du moment que si ces porte-parole défendent le contraire de le hirak demande et revendique, eh bien ils seront flanqués à la porte, chassés par le hirak lui-même. D’un côté vous dîtes que le hirak est solide, mature et sait ce qu’il veut, d’un autre côté vous le prenez pour un abruti qui ne saura pas discerner qui est de son côté est qui ne l’ai pas ! mais bon comme d’hab chacun chante sa chanson … depuis 9 mois !

      Rachid
      21 novembre 2019 - 16 h 52 min

      S’ils déconnent, le pays entier sera paralysé par des grèves générales illimitées dans tous les secteurs, celui des hydrocarbures inclu. Qu’ils fassent marcher le pays seuls avec leur marrionette.

    57
    21 novembre 2019 - 11 h 49 min

    N’importe comment faut se méfier de caid comme de la peste je pense qu il a une toute équipe de résidus qui complotent H24 les coups tordues dans le bût de pousser le hirak a la provocation et récupérer le pouvoir même par les armes s il le faut
    Ne sous estimez pas caid il capable des pires bassesses ,,,,,,,,,CITOYEN MEFI TÉ MEFI TÉ

    Lghoul
    21 novembre 2019 - 11 h 42 min

    100% d’accord avec vous Mr Benzatat. Vous avez clairement souligné les points les plus importants. BRAVO.
    Même un gouvernement en exile ne pourra pas représenter le peuple de l’extérieur et ne résoudra rien car tout doit se passer de l’intérieur car en 9 mois de protestations, le peuple dans tout son ensemble et sa diversité a APPRIS l’équivalent de 100 ans de leçons politiques pour complétement murir. Le peuple, avec son intelligence, a démontré sa qualité d’adaptation a toutes lees situations. Alors quand ces tyrans et maniganceurs ne savent plus a qui s’adresser ou qui menacer ou qui soudoyer et corrompre pour briser tout un élan de 9 mois, ils ne sauront plus rien faire. Ils se retrouveront tout simplement comme des « headless chickens » – ou des poulets vivants sans têtes allant dans toutes les directions. Alors laissons les continuer dans la confusion totale: Jeter en prison quelqu’un qui porte un emblème ou un T-shirt, enfermer quelqu’un qui crie « état civil, pas militaire » ou même quelqu’un qui ne sait pas parler l’arabe du moyen orient. au final, il faudrait aussi être rusé car on a affaire a un pur produit du FLN/RND qui ne survit que dans la ruse et la décéption: Tenir jusqu’au bout et ne jamais jouer a leur jeu et ne jamais perdre l’objectif principal: NOTRE L’INDEPENDANCE TOTALE ET FINALE – La première depuis 1830.

    Zombretto
    21 novembre 2019 - 11 h 18 min

    Gaïd Salah est déjà en train de déclarer que le peuple algérien tout entier est avec lui. Le jour du vote, il raménera quelques milliers de soldats en civil dans des chars, leur fera jeter chacun 10 000 ou 20 000 bulletins dans les urnes et déclarera que « son » candidat a gagné par une majorité écrasante et que « La Bande » (c’est à dire le hirak) n’a eu que des broutilles. Ça ne m’étonnerait pas que l’imbécile qu’il est déclare que son candidat a obtenu 85 millions de voix sur 42 millions d’habitants.

    Che Guevara
    21 novembre 2019 - 11 h 01 min

    Le jeu est connu, les 5 cartes sont sur la table, H’Mida a terminé son compte.
    Faut-il changer de jeu ? Faut-il changer de joueurs ? ou les deux ?
    ou, rebattre les cartes et continuer de jouer ???

    Karamazov
    21 novembre 2019 - 10 h 36 min

    Ma parole ! Si le burlesque orchestré par le Général Ubu ne nous tue pas ce sera d’une overdose d’exorcisme assénée par Luc et Chemise qui nous achèveront. Tous les défroqués du mouvement messianique processionnaire incantatoire ont quitté ce troupeau de tubes digestifs ambulants , à l’anglaise , après avoir contribué en long en large et en diagonale pas plus tard qu’il n’y a pas longtemps à sa théologie .

    Et voilà, tous les eschatologistes radinent pour nous annoncer l’apocalypse . Luc et Chemise se passe la perche et la savonnette pour redoubler d’imagination.

    Quand là-bas on se demande qui gère le Hirak ici on nous brandit soit disant au lieu du lézard que H’mida aurait dans son chapeau un rat mort en guise de jockey.

    Nous nous avions dit depuis le début sans être des génies comme Luc et Chemise que Hmida avait plusieurs cartes dans les manches et même plusieurs jeux dans son chapeau. Il peut passer du poker , au rami et de la belote au bridge , comme si de rien n’était.

    Luc et Chemise qui eux furent parmi les premiers apôtres du Hirak et ses inquisiteurs les plus virulents quand il s’agissait de s’attaquer aux contempteurs impénitents que Moua Zaatar et Abou Stroff étions , ont troqué leurs encensoirs contre du poil à gratter.

    J’eusse aimé qu’on m’expliquât les raisons de cette defrocation de Luc et Chemise et comment le Hirak s’est arrangé pour les décevoir sans dévier d’un iota dans sa ligne de conduite et qui au contraire a persisté dans son entêtement.

    Mais pour l’heure concentrons-nous sur cette date butoir du douzdouz qui constitue l’enjeu primordial , la pierre d’achoppement, sans que cela ne soit en vérité déterminant tant Hmida est prompt à annuler et à fuir en avant sans que qui que ce soit ne puisse le rattraper .

    Moua je dis que les élection auront lieu . Ou peut-être pas ! Et j’en vois plusieurs raisons.

    La première c’est que des situation comme celle-là H’mida en a connu à plusieurs reprises.

    D’abord concernant la participation :

    Depuis swassatdou , les élections sont organisées sans la participation du peuple et avec un ou presque pas de candidats .

    En 1999 tous les candidats se sont retirés , mais les résultats affichaient leurs scores à l’élection comme s’ils y étaient.

    Concernant les campagnes électorales :

    Cette question a été posée pour le cinquième mandat et la réponse fut : pas besoin de campagne .

    Et concernant , l’annulation des élections.

    Où est le problème ? H’mida n’est-il pas habitué à annuler des élections et même à annuler les résultats ? Si ça lui chante de les annuler , il les annulera ipicitou !

    Ceci dit je ne vois pas pourquoi il les annulerait pour deux raisons :

    Primo , la participation du peuple aux élections n’est pas requise chez nous.

    Secundo, H’mida n’a pas d’homme providentiel dans son chapeau pour le sortir au dernier moment.

    Et la troisième, c’est que H’mida considère que ces élections sont à la fois une formalité et un défi , il peut faire son président avec une simple fatiha comme dans les mouta3ades , ou par déclaration , par serment , ou à l’insu de tout le monde ga3. Comme au va-t-y-quand : un conclave nocturne pendant que la populace fait de la démographie et : habemus présidum !

    Liberté
    21 novembre 2019 - 10 h 06 min

    Le ventripotent général est un jusqu’au-boutiste il l’a affirmé lui-même à son Cuistre de la Justice il n’y a pas si longtemps.
    Je suis certain qu’il ne changera pas d’avis au milieu du gué, sinon il l’aurait déjà fait vu l’ampleur de la contestation.
    Le jouissif gargantua est une bourrique…
    C’est un autiste, qui ne voit pas les difficultés, n’entends pas les critiques, enfermé dans ses certitudes il voit le monde en 2D et en noir et blanc.
    Il en est de même pour son « clan » et ses conseillers, tous ensemble ils forment une bande d’incapables, de petits jouisseurs et de dégénérés octogénaires.
    Il est impératif pour le peuple de se débarrasser de ces ordures qui n’ont aucune empathie pour lui.

    Zaatar
    21 novembre 2019 - 9 h 53 min

    Pas d’accord, une révolution pour qu’elle aboutisse se doit d’avoir des leaders et des responsables coordonnateurs sinon, et c’est vérifié depuis des lustres, c’est voué à l’échec. Je suis d’accord sur le fait qu’ils ne peuvent pas être en algerie car ils finiraient comme Boudiaf (paix à son ame) avec ce pouvoir et ses obstinations. Cependant avoir des leaders et coordinateurs a l’étranger serait possible, bénéfique et certainement mieux que de ne pas en avoir. Ca ne garantie pas le succès on est d’accord, mais c’est nécessaire et indispensable pour le succès du hirak.

      Anonyme
      21 novembre 2019 - 12 h 25 min

      @Zaatar dans une dictature comme la nôtre, ce n’est pas une bonne chose d’avoir des leaders à ce stade, d’ailleurs Gaid a tout fait pour que le Hirak les désigne pour pouvoir les emprisonner. Faute de leader désigné il a quand même emprisonné ceux qui étaient les plus écoutés, c’est bien la preuve qu’il ne fallait pas le faire

        Zaatar
        21 novembre 2019 - 13 h 06 min

        D’où ce que l’on a toujours prôné, le hirak est voué à l’échec. Le système a toujours eu plus d’un tour dans son sac. Il nous sortira toujours un nouveau lapin de son chapeau. Et H’mida a toujours été elaab et erachem…et donc le verdict est connu a 95%.

          Anonyme
          21 novembre 2019 - 18 h 41 min

          @Zaatar il n’y a pas de retour en arrière possible. Le peuple n’acceptera jamais plus d’être gouverné comme avant. Aucun ministre ne pourra se déplacer et travailler en paix. Ils seront accueillis avec des crachats et des insultes partout. Ils seront obligés de lâcher. S’il avaient 500 milliards d’euros dans les caisses ils auraient pu acheter encore la paix sociale, mais là avec la crise qui s’annonce, il n’y a que quelqu’un de légitime qui pourra faire accepter les réformes

          Momo
          21 novembre 2019 - 22 h 41 min

          Malheureusement, ce que tu proposes et rejeté en bloc et dans le détail par le hirak. Si tu veux rester dans le hirak marhaba, si tu veux le quitter, en assumant que tu en as fait partie, allah issahel.
          Le hirak à besoin de gens qui savent ce qu’ils veulent et qui ne doutent de rien.

          Momo
          21 novembre 2019 - 22 h 44 min

          Malheureusement, ce que tu proposes et rejeté en bloc et dans le détail par le hirak. Si tu veux rester dans le hirak marhaba, si tu veux le quitter, en assumant que tu en as fait partie, allah issahel.
          Le hirak à besoin de gens qui savent ce qu’ils veulent et qui ne doutent de rien.

    lhadi
    21 novembre 2019 - 9 h 49 min

    Partant d’une analyse manichéenne, alors que la situation est bien complexe, l’excellente plume se perd dans les dédales et les méandres de la digression.

    Qu’il me pardonne, si je lui sussure : la politique n’est pas affaire de diseuse de bonne aventure.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      karamazov
      21 novembre 2019 - 10 h 41 min

      « Diseuse de bonne aventure ». Même moua je n’aurais pas zozé.
      Et pour :
      « analyse manichéenne » C’est ainsi que vous nommez « monomanie » ?

      Ontoulika , que c’est bien dit !

        Zaatar
        21 novembre 2019 - 14 h 03 min

        Les contributions de certains sont réduites à cela malheureusement…

        Krimo
        22 novembre 2019 - 2 h 27 min

        Karama(zov)
         »Plus monomaniaque que toi il creverait ». Tu avais somme a un de tes astrophy ….. (Je n’ose terminer le mot pour seule raison d’ethique) voici l’ordre :  » nekini nefagh oua ketchini kimm ».

        Comme il a dit celui qui faillissait te demantibuler (de rire s’entend)  » Si les canards sauvages ont pris leur envol, les enfants du hirak ont toujours les pieds sur terre  » H’mida c’est comme attendre ton APOPHIS mon bon cher Nostra….

      Lghoul
      21 novembre 2019 - 11 h 48 min

      Cause toujours personne ne te comprend. Par contre tout le monde comprend que tu défends ton caporal et qu’il n’a pas d’emploi a te donner car s’il t’a donné un job tu ne mettras plus ton adresse email. Mais ne t’inquiète pas car on te contactera dans un futur proche pour te demander ce que tu penses du HIRAK et quel fonction tu pourras occuper. Nous donner des idées par exemple sur l’extension de la prison d’el harrach ou plutot son déménagement car il n’y aura pas assez de place vu le nombre croissant de résidents qui arrivent.

    Anonyme
    21 novembre 2019 - 8 h 10 min

    Cher Benzatat, il m’arrive souvent d’avoir des désaccords (mineurs) en lisant tes contributions, mais cette fois je n’ai pas un seul mot à rajouter! Tu a tout dit!!

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