Intifadha populaire et manipulations : l’islamisme politique (II)

mouv Mouvement populaire algérien
Pour sa survie, le Mouvement populaire doit se structurer en comités ou assemblées. D. R.

Par Kaddour Naïmi En inscrivant ses nom et prénom sur un moteur de recherche d’internet, on trouve les pages des réseaux sociaux où il intervient mais, sur Wikipédia, on trouve une biographie, très courte, uniquement en anglais et en arabe. On trouve également un site web de M. X.*, visité voici quelques jours. L’on y remarque un article concernant Abdelhamid Ben Badis et le slogan «Daoula madaniya, machi askariya» (Etat civil et non militaire). Voilà deux thèmes, surtout le second, présents dans l’actuel Mouvement populaire algérien.

Poursuivant la recherche, le hasard fait découvrir que M. X.* avait des relations avec la chaîne de télévision Al-Magharibiya dont on apprend les rapports étroits avec l’ex-FIS (Front islamique du salut) algérien et des Etats du Moyen-Orient.

Des recherches plus approfondies sur internet, et notamment l’écoute de vidéos de divers intervenants algériens, en particulier de l’un d’entre eux (Rafaa156 JZR) fournissent d’autres informations.

M. X.* est membre de Rachad. Sur Wikipédia, elle se présente ainsi : «Cette organisation œuvre pour que la société algérienne prenne son destin en main et fonder un régime démocratique incluant toutes les sensibilités idéologiques, sans exclusion aucune.» Cette déclaration semble tout à fait en phase avec l’objectif démocratique de l’actuel Mouvement populaire algérien. On lit, cependant, également, que cette organisation «a été fondée en 2007 par un groupe de hauts cadres algériens vivant à l’étranger et n’acceptant point les pratiques tyranniques et criminelles des quelques généraux.» Mais pourquoi ne sont pas évoqués, du même coup, «les pratiques tyranniques et criminelles» des islamistes en Algérie, avec «à leur tête» des chefs «sanguinaires» ? Encore une fois, n’est-on pas en présence de la tactique de deux poids, deux mesures ?

Pour trouver une réponse à cette question, il faut poursuivre les recherches. A propos de Rachad (2), on fait deux découvertes. La première est que l’un de ses membres est Mourad Dhina. Il faisait partie de l’ex-FIS et, en tant que tel, on trouve une vidéo à ce sujet. Interrogé par un journaliste européen, lui demandant ce qu’il pense de l’assassinat par des terroristes islamistes d’intellectuels et journalistes algériens (environ 130) qui s’opposaient au terrorisme islamiste, Dhina répondit tranquillement que ces derniers méritaient leur sort ; autrement dit, si l’on conteste le terrorisme islamiste uniquement par la plume, ce dernier a le droit de punir ses contestataires par la mort.

Seconde découverte : Rachad fait partie de l’organisation internationale islamiste Mou’tamar al-oumma (Congrès de la Oumma). Cette dernière est soutenue par le président turc, Erdogan. Ce fait n’éclaire-t-il pas le motif des louanges, ci-dessus évoquées, de M. X.* à l’avantage des «progrès» de la Turquie ?

Allons plus loin. Erdogan fait partie de l’organisation des «Frères musulmans». Cette dernière fut créée par le MI6, service secret britannique, lequel fut à l’origine de la création de l’oligarchie saoudienne en Arabie. En outre, le président Erdogan, dont le pays a une ambassade de l’Etat israélien, s’est rendu plus d’une fois en Israël où il a rencontré ses dirigeants, sans se soucier nullement de la tragédie coloniale des musulmans palestiniens. Pourtant, Erdogan se proclame musulman. Est-ce cohérent ? Ajoutons que la Turquie fait partie du pacte militaire impérialiste dénommé OTAN. Et encore : le président Erdogan a également fourni le soutien logistique aux diverses organisations terroristes qui sont intervenus en Libye, en Irak et en Syrie, avec les résultats connus : la destruction de ces Etats-nations. Comment, dès lors, expliquer les proclamations de l’organisation algérienne Rachad pour la «démocratie», et ses relations avec l’organisation internationaliste islamiste Mou’tamar al-oumma, le président Erdogan et les terroristes islamistes ? Parce que ces derniers se déclarent des «libérateurs» combattant contre la dictature de Bachar Al-Assad, pour installer la chariâ ? Mais, alors, cette chariâ n’est-elle pas une forme cléricale de dictature, d’une part, et, d’autre part, comment expliquer les massacres de civils, quels que soient l’âge et le sexe ? Comment expliquer l’intervention de forces étrangères (françaises, anglaises et états-uniennes) en soutien des organisations islamistes combattant en Syrie et en Libye ?

En poursuivant les recherches sur internet, on trouve une vidéo. M. X.* y justifie l’intervention des armées néocolonialistes étrangères, et même celle du sioniste colonialiste Bernard Henry-Levi contre le peuple libyen, avec le prétexte de mettre fin à la dictature et d’apporter la démocratie. En outre, suite à l’agression des armées franco-anglaises contre la Libye, M. X.* et d’autres de ses amis débarquèrent dans le pays, alors qu’avait été instaurée la «no fly zone» ? Qui donc les a autorisés à atterrir et pour quel motif ? (3) Enfin, l’on constate le résultat : la destruction de la nation libyenne et sa balkanisation au profit d’organisations terroristes se revendiquant de l’islam et de multinationales pompant le pétrole. Et cela en attendant le tour de… l’Algérie, la nation d’origine de M. X.*

Quant à l’ami de M. X.*, dans l’organisation islamique Rachad, Mourad Dhina (4), celui-ci, actuellement, dénonce le haut commandement de l’armée algérienne, en précisant que lui, Dhina, respecte l’armée en tant que telle. Ainsi, il partage l’opinion du Mouvement populaire proclamant «Djeïch, chaâb, khawa khawa» (Armée, peuple, frères). Mais, quelques années auparavant, le même Dhina déclara que l’armée algérienne, en tant que telle, considérée dans son ensemble, ne vaut rien et, pour le démontrer, il la compara à une armée très performante, en donnant un seul exemple, l’armée… d’Israël, l’Etat colonialiste, affirmant que c’est pour «sa défense». N’y a-t-il donc pas d’autres armées comme exemples ? Et «défense» d’Israël contre qui ? Evidemment contre les méchants palestiniens car Israël est allié désormais avec les pays prétendument musulmans que sont l’Arabie Saoudite, le Qatar, les Emirats et la Turquie. Dès lors, peut-on croire à l’affirmation de Rachad, sur son site, déclarant son autofinancement et son autonomie logistique ? Ajoutons que le peuple palestinien non seulement combat le colonialisme israélien pour obtenir son droit à une patrie (comme, auparavant, les Algériens, les Vietnamiens et autres peuples), mais ce peuple palestinien est en majorité de religion musulmane. Et Dhina proclame fièrement sa foi «musulmane». Comment, alors, expliquer que celle-ci ne se préoccupe pas des musulmans palestiniens, soumis aux atrocités coloniales israéliennes mais, au contraire, vante l’armée d’Israël pour sa «défense» ? Dès lors, serait-ce une diffamation de répondre que «l’islam» de Dhina coïncide avec les intérêts du colonialisme israélien ? Par conséquent, de quel islam s’agit-il ? Et quand un tel homme proclame actuellement son «soutien» à l’intifadha populaire algérienne actuelle pour ses droits démocratiques, que faut-il en penser ?

Dernièrement, l’organisation Rachad, par la voix d’un nouveau et plutôt jeune représentant, habillé à l’occidentale, déclare ne plus se référer à l’idéologie islamiste, mais à la… démocratie. On le comprend : qu’un membre de cette organisation aille dire aux marcheurs hebdomadaires «Dawla islâmiya, dimocratiya kofr» (Etat islamique, démocratie [est un]blasphème ! ), et il constatera la réaction du peuple. C’est que la revendication «démocratique» va dans le sens de l’exigence actuelle du peuple. Mais comment concilier cette proclamation en faveur de la démocratie de la part du représentant de Rachad, tout en faisant partie du Mou’tamar al-oumma, lequel rejette ouvertement la démocratie ? (5)

«Oumma» et nations

Continuons les investigations. La revendication d’une «oumma» islamique (qu’elle soit sous forme ottomane ou wahhabite) signifie l’élimination des nations indépendantes. Or, cette élimination correspond exactement au plan impérialiste américain et sioniste colonialiste (6) , formulé dans la doctrine Rumsfeld/Cebrowski. Ainsi, l’oligarchie impérialiste américaine, l’organisation internationale islamiste Mou’tamar al-oumma, donc l’organisation algérienne Rachad, et les oligarchies islamistes qui visent à dominer (turque ou wahhabite) ont comme but commun la destruction des Etats-nations à dominante musulmane, tout au moins ceux allant du Proche-Orient au Maroc. En passant, notons le slogan de la chaîne TV Al-Magharibia : ««Magharebia sans frontières». Cela semble, à première vue, un généreux slogan internationaliste. Mais, connaissant la conviction islamiste de cette télévision, de quel type d’«internationalisme», sinon de «oumma» islamique ? Donc, plus de nation algérienne, en dépit des combattants morts pour son existence. Dès lors, comment comprendre les proclamations de M. X.* dans ses vidéos, pour la démocratie, ainsi que sa défense de la nation algérienne, et ses dénonciations des accointances des dirigeants actuels algériens avec des puissances étrangères ?

Quelles sont les nations qui ont déjà été détruites ? L’Irak et la Libye. Quelle nation a subi une invasion (colonialiste israélienne) pour la détruire ? Le Liban. Après lui, quelle nation a résisté à une tentative de destruction ? La Syrie. Quel est le point commun entre ces nations ? De faire partie du front du refus de reconnaissance de l’Etat colonialiste d’Israël, et de défense des droits légitimes du peuple palestinien. Quelle est l’autre nation qui fait partie du même front ? L’Algérie, et cela quoi qu’on dise sur les autres aspects de ses dirigeants. Ainsi deviennent claires toutes les tentatives de sa déstabilisation : infiltration de terroristes masqués en immigrés clandestins, accusation contre l’encadrement de l’ANP en tant que tel et tout entier, sans distinguer entre dirigeants réellement patriotes et ceux qui agissent uniquement pour leurs intérêts de caste, et tentatives d’infiltration et de manipulation de l’actuel Mouvement populaire, par l’intermédiaire de harkis autochtones. Qui sont-ils principalement ?

Concernant la destruction des nations à majorité musulmane du Proche-Orient jusqu’au Maroc, et d’abord celles qui soutiennent la lutte de libération du peuple palestinien, pour les impérialistes américain, l’intérêt est de mettre la main sur les ressources naturelles et d’installer des bases militaires dans ces pays du sud de la Méditerranée, flanc sud de l’Europe. Tandis que pour les «oummistes» islamistes (d’idéologie ottomane ou wahhabite), le but est de prendre le pouvoir dans une région à constituer en «oumma» (communauté) islamique, donc dictatoriale. Ainsi, le schéma d’alliance entre l’oligarchie américaine et ses valets d’Arabie Saoudite et du Golfe (si pas turcs) s’élargirait à une alliance entre la même oligarchie américaine et une nouvelle oligarchie vassale désirant gérer cette région à dominante musulmane. Voilà comment une conception de l’islam, politiquement dévoyée, sert les intérêts d’oligarchies (étrangères alliées aux autochtones) au détriment des peuples musulmans. Les massacres actuels dont ils sont victimes (de la part des terroristes autochtones comme par les bombes des avions occidentaux) ne sont-ils pas une preuve évidente ? Cependant, ces crimes sont travestis en conflits entre sunnites et chiites de la part des oligarchies turques et moyen-orientales et de la part de l’oligarchie états-unienne, anglaise et française, en conflit de la «civilisation», de la «démocratie» et des «droits de l’Homme» contre le «terrorisme».

Est-ce que M. X.* a informé ses auditeurs concernant ses relations avec les organisations ci-dessus indiquées ? Comment concilie-t-il leurs orientations idéologiques avec ses appels personnels à la libération du peuple algérien, à la démocratie et à la sauvegarde de la nation algérienne ?

Enfin, dans ses deux dernières vidéos, M. X.* déclare que le temps est arrivé pour le Mouvement populaire algérien de se doter de représentants. Ce Mouvement populaire gagnerait-il à élire comme représentant un tel homme, ou l’un de ses amis, sachant à présent ses affiliations occultées ?

Reconnaître les faux amis

Quand M. X.* se proclame partisan et défenseur de la vérité ne doit-il pas dire toute la vérité et rien d’autre que la vérité ? Et quand il se présente comme défenseur d’un peuple, en l’occurrence le peuple algérien, ne doit-il pas lui donner toutes les informations indispensables sur son itinéraire politique afin que ce peuple sache totalement à qui il a affaire ?

Ecartons un malentendu. M. X.* a le droit, en tant que citoyen, de dire tout ce qu’il veut. Mais, ce droit n’exige-t-il pas le devoir d’informer sur son parcours politique réel et complet ? Adolf Hitler est l’un des plus horribles criminels mais on doit lui reconnaître d’avoir clairement et publiquement déclaré ses buts dans son ouvrage Mein Kampf. M. X.*, qui se proclame partisan de la vérité, soucieux de la conscience du peuple, démocrate et défenseur du peuple, ne doit-il pas lui révéler ouvertement ses affiliations et ses buts réels ? Qui donc est plus dangereux pour le Mouvement populaire, un Ali Belhadj ou M. X.* ?

Combien d’auditeurs des vidéos de M. X.* reconnaissent dans le portrait esquissé ici Mohamed Larbi Zitout ? Ne comprend-on pas, alors, combien est très sérieuse la difficulté pour le Mouvement populaire de distinguer qui sont réellement les personnes qui déclarent le défendre, le soutenir et lui fournir des indications d’actions ? Et, cela, afin que le Mouvement populaire ne soit pas manipulé à son insu, et accoucher d’une nouvelle oligarchie, laquelle, malgré les apparences, peut être pire que l’actuelle ? Car, alors, c’est l’existence même de la nation algérienne qui serait en péril, et c’est l’apparition d’une dictature pire qui risquerait de s’instaurer, parce que cléricale, donc par essence totalitaire mais du totalitarisme le plus abject, car se légitimant par une volonté divine, selon la formule «bî idnî Allah» (par la volonté de Dieu). Cette formule est très respectable dans la bouche d’un authentique croyant mais, désormais, le peuple algérien sait combien cette formule, prononcée par des opportunistes visant à la conquête du pouvoir étatique dictatorial (car, pour eux, la démocratie est «kofr», blasphème) lui a coûté de sang et de larmes. Le peuple algérien sait qu’un parti politique ou des intervenants dans les réseaux sociaux peuvent user des règles démocratiques pour éliminer la démocratie ainsi qu’une une nation pour établir un empire oligarchique.

En passant, signalons un fait. Lors de la prière collective du vendredi 23 novembre, dans une mosquée d’un quartier populaire d’Oran, un assistant raconta à l’auteur de ces lignes que le thème exposé pendant toute l’heure était celui-ci : le libéralisme est contraire à l’islam. Que vient faire le libéralisme dans un prêche religieux ? En outre, qui dit «libéralisme» n’entend-il pas «démocratie» ? La question fut posée à celui qui était présent au prêche : «Est-ce que l’imam a employé le mot démocratie ?» – «Non.» Que faut-il en conclure ? Et ce discours de l’imam, qui en est l’instigateur : lui-même, la hiérarchie étatique ou une hiérarchie occulte ? Enfin, les fidèles qui écoutèrent cette négation du «libéralisme» au nom de l’islam, combien d’entre eux participèrent ensuite à la marche hebdomadaire ? Et, parmi eux, combien ont crié en faveur de la démocratie ?

Comment le Mouvement populaire parviendrait-il à distinguer entre ses amis réels et ses faux amis s’il se cantonne dans ses marches hebdomadaires, sans se structurer, de manière autonome, en comités (ou assemblées) locaux, partout sur le territoire ? N’est-ce pas uniquement ainsi que, collectivement, démocratiquement et avec le maximum de précautions, les citoyens pourront examiner, débattre, éclaircir puis élire leurs mandataires pour concrétiser les objectifs légitimes du Mouvement populaire ? Durant les marches hebdomadaires, on assiste souvent à des discussions spontanées pour éclaircir les idées et les actions. Bien que nécessaires et bienvenues, ne doivent-elles pas, en dehors des marches, se compléter par des discussions spécialement organisées à cet effet ?

D’autres aspects de la manipulation du Mouvement populaire seront prochainement exposés.

K. N.

Fin

[email protected]

(2) Voir https://www.youtube.com/watch?v=Q3k23lqHnu8

(3) Voir https://www.youtube.com/watch?v=uzG9h-HXt4U

(4) Voir https://www.youtube.com/watch?v=6VazMqyzANw

(5) Voir https://www.youtube.com/watch?v=uzG9h-HXt4U 

(6) La précision est nécessaire, car il existe des sionistes non colonialistes, reconnaissant les droits légitimes du peuple palestinien.

Comment (11)

    Elephant Man
    5 décembre 2019 - 20 h 11 min

    Excellente contribution.
    Le sionisme est une idéologie raciste : pour rappel en 1975 la diplomatie Algérienne sous la direction de A.Bouteflika a parrainé et voté en faveur de la résolution 3379 de l’Assemblée générale des Nations Unies qui assimile le sionisme au RACISME, abandonnée en 1991 « bizarrement » au moment de la guerre terroriste sioniste par procuration décennie noire.
    Donc il existe des juifs antisionistes mais des sionistes anticolonialistes qui reconnaîtraient les Droits des Palestiniens ça n’existe pas.
    Le SIONISME est une idéologie politique RACISTE tout comme le NAZISME.
    PS : Wikipedia est un outil de désinformation et propagande : Rachad, résidus du FIS, devient une organisation oeuvrant pour la démocratie…c’est comme dire que Assad mérite la mort/ ne mérite pas d’être sur terre. Le Front al Nosra fait du bon boulot dixit Fabius….ou encore le qui tue qui pour revenir à la décennie noire..

    Abou Stroff
    2 décembre 2019 - 14 h 15 min

    les patriotes, c’est à dire toutes les couches sociales qui aspirent au dépassement du système basé sur la distribution de la rentre et sur la prédation, doivent être sur leur garde:
    la vermine islamiste a un crédo invariant, immuable et inaltérable. quand la vermine islamiste est en position de force, rien ne doit lui résister. en effet, croyant détenir la vérité avec un grand V, la vermine islamiste ne reconnait aucun autre avis et écrase au sens propre et au sens figuré tout ce qui ne correspond pas aux dogmes auxquels elle croit.
    par contre, quand la vermine islamiste est en position de faiblesse, elle devient si douce, si tolérante, si compréhensive, si indulgente qu’on a presque envie d’une faire une référence pour l’humanité toute entière. en position de faiblesse, la vermine islamiste, toute honte bue, peut discourir sur la démocratie, sur la liberté d’expression, sur la tolérance, sur l’alternance au pouvoir, sur la nécessaire diversité des discours, etc.
    ceci dit, aussi paradoxal que cela puisse paraître, la vermine islamiste n’est que l’un des démembrements (la face cachée) de la marabunta qui nous gouverne (ensemble de couches rentières qui oeuvrent pour que la formation sociale algérienne demeure aussi archaïque et arriérée que possible) et dont le parrain du moment est gaïd salah.
    en effet, en dehors des problèmes de petites culottes sur lesquels elle met l’accent (contrairement à la partie de la marabunta qui est au pouvoir) et qui indiquent une misère sexuelle latente, la vermine islamiste n’a rien à proposer, bien au contraire.
    en effet, ajouté à son archaïsme atavique, la vermine islamiste est le vecteur par lequel, l’impérialisme en général et le sionisme en particulier peuvent pénétrer et pénètrent effectivement toutes les sociétés qui ne répondent pas adéquatement à leurs intérêts bien compris.
    la position de la vermine islamiste répond, d’une part, aux intérêts impérialistes puisque les islamistes ne comprennent de l’économie que la marché. et le marché est le fer de lance du capital financier mondial dans son entreprise d’asservissement de tous les peuples de la planète.
    d’autre part, la vermine islamiste sert les intérêts de l’entité sioniste en suggérant que cette dernière est le produit de commandements divins et non un vestige colonial qui doit disparaître en tant que tel.
    moralité de l’histoire. le combat contre la marabunta qui nous gouverne ne peut être gagné que s’il est mené conjointement au combat contre la vermine islamiste. découpler des deux combats reviendrait, pour les patriotes, à perdre définitivement la guerre.
    PS: l’islam politique est un pur produit de la religion musulmane et sa matrice est intégralement contenue dans les textes sacrés musulmans. par conséquent, une lutte conséquente contre l’islam politique ne peut pas faire l’économie d’une critique radicale de l’islam en tant que religion.

      Momo
      2 décembre 2019 - 19 h 01 min

      Le fils putatif de Henri Alleg a parlé. L’Algérie toute entière tremble comme au temps du petit père des peuples.
      Hey coco, le langage stalinien des années 40 a vécu. L’union soviétique est morte de sa belle mort.
      Les gens du hirak on 20 ans. Ils n’ont pas 70 ans comme toi. Alors ne te prend pas trop au sérieux. La révolution en cours à ses propres enfants.
      Nous n’avons pas besoin de vieillards radoteurs et perclus de rhumatismes et d’arthrose . Ils sont juste bons pour l’hospice. Tu fais la paire avec karamazov. Les 2 pépés du Muppet show.

        Santa Claus
        3 décembre 2019 - 12 h 20 min

        merci pour vos contributions remarquables. en effet, à chaque nouvelle lecture de vos inénarrables commentaires, on se sent plus intelligent. continuez sur votre lancée et bientôt, vous pourrez vous métamorphoser en un leader indétrônable.

          Momo
          3 décembre 2019 - 16 h 46 min

          Sans blague! Une grosse ficelle tout comme le père Noël

        Dzair
        3 décembre 2019 - 13 h 28 min

        @ momo non seulement tu n’est pas un démocrate qui n’accepte lès critiques dès autres(une chèvre même si elle est vache) wallah que t’es très méchant …

          Momo
          3 décembre 2019 - 16 h 25 min

          100% d’accord avec toi. Je suis très méchant avec les méchants mais doux comme un agneau avec les gens propres et gentils.
          Les contre-révolutionnaires sont des ennemis. En conséquence, je ne prendrai pas de gants pour les remettre à leurs places.
          Si vous appelez débat, cet engouement forcené à descendre le hirak moi je l’appellerai affrontement.

    Lghoul
    2 décembre 2019 - 10 h 19 min

    « Poursuivant la recherche, le hasard fait découvrir que M. X.* avait des relations avec la chaîne de télévision Al-Magharibiya dont on apprend les rapports étroits avec l’ex-FIS (Front islamique du salut) algérien et des Etats du Moyen-Orient. » – Je vous invite a regarder cette chaine d’abord. Je vous prie d’analyser le contenu et de tirer vos conlusions avant de divaguer. Vous verrez que tout le spectrum de la société est présent. Vous verrez que même les membres de la issaba sont cordialement invités pour défendre leur honte en direct alors qu’eux, les pharaons, ont banni toute opposition. Donc s’il vous plait, avant de balancer des conclusions fausses, allez y faire votre « experience » de cette chaine en particulier l’emission qui commence a 19.30. Si cette chaine etait islamiste, pourquoi les khommas du pharaon ont tout fait, qui-t-a-payer les yeux de la tête a la france, pour la bloquer ? Cessons les qu’en dira-t-on et les rumeurs de villages avant de connaitre la réalité.

    lhadi
    2 décembre 2019 - 9 h 08 min

    La manipulation est ancrée dans toutes les sociétés depuis des siècles.

    Si je me réfère au premier congrès international d’Eugénisme dont le discours d’ouverture fut assuré par l’ancien Premier ministre de la perfide Albion Arthur Balfour l’auteur de la déclaration Balfour de 1917 ainsi qu’à la conference de paris de 1919, préalable à la conference de San Rémo en 1920 confirmée par le traité de Sèvres de la même année , je dirai que le véritable danger ne peut provenir que de l’Eugénisme des sociétés secrètes qui planifient à long terme l’asservissement des nations.

    Il importe, à mon sens, de ne plus moutonner paisiblement dans les digressions. En d’autres termes, nous devons être dans l’action pour ne pas, à l’instar des Al Saoud, devenir le bétail des bergers qui se nourrissent de la culture de la destruction comme il est écrit dans le talmud et la tora.

    Pendant que nous dormons, l’ennemi est entrain de creuser notre tombe.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      Lghoul
      2 décembre 2019 - 12 h 50 min

      « Pendant que nous dormons, l’ennemi est entrain de creuser notre tombe » – Le seul ennemi qui est en train de creuser la tombe de l’Algérie et ce sénil analphabète qui a ignoré les demandes de 40 millions d’algériens depuis le 22 février mais sa tombe est déja creusée.

      Lghoul
      2 décembre 2019 - 13 h 00 min

      « des sociétés secrètes qui planifient à long terme l’asservissement des nations. » Ceux qui sont au pouvoir en font déja parti. Ou est bouchouareb et khelil pour ne citer que ces deux ? Qui les a bien remonté comme des horloges de destruction pour saboter tout sur leurs passages ? Leurs commanditaires, justement faisant parti de ces société secrètes – pour appeler un chat un chat, la franc-maçonnerie internationale. Alors dis nous pourquoi par hasard, tous ces gens sont par miracle épargnés ? Parce que les loups ne se mangent pas entre eux. Alors tes diversions « philosophiques » ne pourront jamais marcher car tu ne pourra jamais être le porte parole du mal. Reveilles toi et « smell the coffee » nous sommes en 2019.

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