Colonel Amirouche : le baroudeur trahi qui devient «démon» !

Amirouche miroir
Statue du colonel Amirouche, héros de la Guerre de libération nationale. D. R.

Par Azar N-ath Quodia – «Tant qu’il est vrai que ce que nous réalisons est le miroir de ce que nous sommes.» (Feraoun, Le Fils du pauvre.) On ne peut partir en guerre comme on part faire la fête, la guitare en bandoulière. Il y a des moments salutaires qui exigent beaucoup de discernement afin d’appréhender les aubaines heureuses. Et d’autres, plus graves, qui méritent toute l’attention, pour mieux maîtriser les risques qu’entraînent des situations inextricables, remettant tout en cause. Il y a des dilemmes malsonnants qui marquent les succès faciles et d’autres qui interrogent la raison et souillent les issues et les horizons.

La guerre avec ses usures, ses intrigues et ses stratégies de combats requiert un charisme conforté de bon sens et dénué de toute idéologie obscurantiste. Les écarts de conduite et les incartades sans conscience relèvent de la pauvreté intellectuelle. Les coups insidieux venant de l’ennemi d’en face expérimenté et habitué du terrain nécessitent forcément une clairvoyance accrue, une analyse stricte de la situation et une expérience de l’art stratégique de l’interprétation afin d’éviter les déconvenues et les désastres. L’esprit bien structuré intellectuellement est capable de prendre le dessus sur la stratégie militaire de l’adversaire. Aucune force ne l’emporte sur l’intelligence et la perspicacité des hommes.

A partir de 1956, beaucoup de jeunes Algériens cadres diplômés rejoignirent en masse les rangs de l’ALN pour prêter main-forte à la Révolution pour l’indépendance. Ce ralliement spontané, fruit du travail acharné et ingénieux du civil Abane, fut un signe de mauvais augure pour l’armée coloniale. Cet apport à grande échelle, d’une jeunesse vaillante, exaltée et instruite, inquiéta, au plus haut niveau, la hiérarchie militaire française. Que faire ?

Le capitaine Paul-Alain Léger, officier parachutiste, combattant de la Seconde Guerre mondiale, des guerres d’Indochine et officier du renseignement au Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), où il était spécialiste de la guerre contre-insurrectionnelle, était natif d’Azemour, au Maroc, et a grandi à Sétif. Parlant couramment l’arabe et le kabyle, maîtrisant parfaitement l’action psychologique, il monta une vaste opération de manipulation et d’intoxication dévastatrice pour l’ALN, désormais étudiée dans toutes les écoles militaires du monde, connue sous le nom de la Bleuite.

Lorsqu’il arriva à Alger, la situation était critique à cause des attentats qui ensanglantèrent la capitale. La Casbah, il est vrai, prenait ses ordres directement du FLN. Le capitaine Léger, adoubé par le colonel Godard, également ancien résistant membre des troupes du renseignement en Indochine, approuva le projet de noyautage des maquis FLN.

Dans les maquis tout marchait déjà de travers lorsque d’autres problèmes vinrent s’ajouter encore à la détresse des combattants : les subsides en provenance de la Fédération de France s’étaient taris. La Wilaya III, dirigée alors d’une main de fer par le colonel Amirouche, fut littéralement démunie de toutes ressources. Une logistique en constante diminution avec des maquisards affamés et affaiblis, à laquelle s’ajoutaient les brimades de certains chefs prétentieux, entama sérieusement le moral des troupes.

Les combattants se contentaient, déjà, de l’essentiel vital pour résister aux aléas d’une situation confuse par son caractère organisationnel. Il fallut se reposer sur le charisme de certains chefs de troupes pour tenter de trouver, au jour le jour, les solutions adéquates pour subvenir aux besoins de l’ensemble. On arriva à galvaniser l’essentiel des officiers, pour aller de l’avant, en entraînant derrière eux des troupes de Moudjahidine déterminés à ne pas lâcher prise. Mais, un ver plus dangereux encore ne tarda pas à atteindre le fruit. L’ennemi, par des détours inavoués, arriva à semer la suspicion et le doute dans l’esprit des officiers ALN.

C’est dans ce contexte de fatigue et de lassitude générale que des militants du FLN ont été retournés et ont accepté de collaborer avec les paras et dénoncer les leurs. La conséquence terrible de ces trahisons fut une paranoïa portée à son paroxysme. La Bleuite, terme communément usité, car ces traîtres étaient vêtus de bleu de chauffe. En août 1957, en pleine bataille d’Alger, les paras du général Massu arrêtèrent Hassan Ghendriche, alias Safi, chef de la Zone est d’Alger. Rapidement, il accepta de collaborer, et Léger lui intima l’ordre de poursuivre ses relations avec les autres dirigeants FLN de la Zone qui, malgré eux, fournirent des informations capitales à leurs ennemis. Parallèlement, Yacef Saâdi, pressentant son arrestation prochaine, nomme Ghendriche chef militaire de la Zone d’Alger et transmit la nouvelle aux dirigeants FLN. Léger se retrouva donc chef officieux de la Zone militaire d’Alger avec Ghendriche comme homme de paille. Pour demeurer crédible, il devait fomenter de faux attentats car, dans le camp d’en face, on s’impatientait car on avait fait parvenir à Ghendriche des bombes et des armes et rien ne se passait à Alger.

Mais le coup de maître de Léger fut la manipulation de la jeune militante du FLN Houria Tadjer, qui servit, malgré elle, les plans machiavéliques de l’officier. Arrêtée puis mise en confiance par Léger et Ghendriche, elle fut relâchée non sans lui avoir donné au passage des listes erronées de noms de «combattants traîtres» de la Wilaya III qu’on avait laissé traîner sur les bureaux de la villa où elle était retenue. Sur une des listes figuraient des noms de combattants servant sous le commandement militaire de Mahiouz… Ce fut alors le début d’une interminable et sanglante épuration dans les rangs du FLN car, quand la délation est en marche, plus rien ne peut l’arrêter. La jeune Zohra, responsable, malgré elle, de l’assassinat de centaines d’innocents, fut elle-même exécutée car, comme tous ceux qui étaient libérés par l’armée française, elle devenait, elle aussi, suspecte.

Amirouche manqua de perspicacité et tomba dans le piège fomenté par les Français, induit dans l’erreur par ses propres agents de confiance dont certains dissimulaient leurs véritables motivations, et emporté dans les tréfonds des impardonnables fautes. Amirouche était, sans nul doute, un excellent marcheur nocturne, un révolutionnaire qui ignorait la peur, mais il manquait véritablement de discernement et d’esprit critique. On avait l’impression que le piège était spécifiquement étudié pour le compromettre. En effet, il avait une construction intellectuelle arbitraire, autour des principes islamiques. Les proches collaborateurs d’Amirouche, des hommes lettrés, jetèrent l’opprobre sur le reste de l’élite où le diplômé francophone est perçu d’emblée comme suspect et considéré comme un traître en puissance.

Il y a bien des vérités à déterrer, beaucoup de ce qui est bâti sur le mensonge et la calomnie à dénoncer, tout doit être dit pour assainir cette plaie profonde. Cette vision étriquée aida, sans aucun doute, le complot du redoutable capitaine Léger à prendre forme puisqu’il s’exécuta avec un succès inattendu et sans commune mesure.

Le complot qu’on appela Rosa, attenté par les Français, se servit indirectement de la main lourde d’Amirouche pour décimer l’ALN de toute la force vive, de la fine fleur des cadres éminents venus en renfort pour consolider la lutte pour l’indépendance. Il mit en danger l’essence même de la Révolution avec des méthodes controversées. L’histoire retient, comme une perle de génie, le jeu de destruction psychologique qu’on appelle désormais la Bleuite ou le complot bleu.

Heureusement, certains officiers ne se laissèrent pas faire, et les autres chefs de Wilaya ne tombèrent pas dans le même piège et évitèrent de suivre les recommandations d’Amirouche, préservant ainsi leurs cadres pour poursuivre la Révolution.

Même si l’émotion nous incite, aujourd’hui, avec le recul, à sacraliser le statut de l’homme illustre et courageux que fut le colonel Amirouche, nous ne devons pas occulter la vérité sur les méfaits historiques, même si elle fait mal à notre fierté nationale. Amirouche était un patriote, sans doute ! Un révolutionnaire visionnaire, cela reste à prouver. Amirouche n’était pas imprégné par les idées de la pensée moderne issue des lumières. Bien qu’il fût un homme ordinaire, il sut mener des batailles, avec sincérité, en opposant la violence à la violence. Personne ne peut, désormais, lui reprocher de ne pas être du calibre d’Abane Ramdane ou de Ferhat Abbas : c’était un soldat. Un soldat qui commit des bévues dues à l’égarement de son entourage défaillant. Mais personne ne peut se targuer de mener une révolution sans commettre des erreurs stratégiques. Même le plus brillant des tacticiens de l’art de la guerre, en l’occurrence Napoléon, avait commis des bourdes. La faute est humaine, mais c’est mieux quand elle est maîtrisée. On ne peut ressusciter les victimes de l’injustice, du déluge qui s’abattit sur la Wilaya III. Mais on peut leur rendre justice en évoquant leurs souvenirs. Beaucoup d’officiers au-dessus de tout soupçon ont péri, sans aucune preuve valable, par la force des armes de leurs compatriotes.

Il y a beaucoup de choses à dire sur la Révolution algérienne. La guerre des chefs historiques, leurs positionnements politiques, leurs ambitions, leurs défaillances, leurs forces et beaucoup d’autres choses encore. Mais ce n’est pas le propos de ce message. Nous aborderons l’histoire de la guerre du paysan, cette grande épopée, le moment venu.

Pour ceux qui veulent découvrir l’histoire du paysan algérien qui a osé défier le parachutiste français, il lui appartient de s’investir dans la recherche historique. Il faut dépoussiérer cette invraisemblable et rocambolesque légende pour éclairer, du moins relativement, les générations futures sur une guerre longtemps restée biaisée, comme un récit de conte de fées thaumaturgique. Pour autant, personne ne doit faire l’histoire tout seul ; cette dernière doit s’imposer dans la sagesse et la lumière nécessaire, loin de l’anachronisme pulsionnel.

C’était, en effet, une page sombre de l’histoire de la Wilaya III. Une période de désolation et de tristesse qui fut entachée de sang et d’injustice, d’une jeunesse engluée par une manipulation de haute voltige, pour le plaisir et la gloire, d’un moment, de l’armée française.

L’histoire de la lutte pour l’indépendance avait trouvé parmi ses enfants des combattants et des responsables pour la mener jusqu’au bout. Comment l’œuvre d’un seul homme a fait, à lui tout seul, de toute une guerre une ruse qui a massacré des milliers d’innocents, supprimé la matrice essentielle de l’embryon Algérie ? Une partie du maquis fut décimée, le doute devient alors constitutionnel, un poison, un anathème, une malédiction de l’histoire qui marquera notre pays par cette torgnole indélébile…

A. N.-Q.

Comment (53)

    ZORO
    21 juin 2020 - 9 h 12 min

    Reponse a Karamazov .19 juin 19h 47
    Tu as entierement raison de dire que Zoro dans son choix entre le pere (Amirouche ) et le fils (Noureddine) Zoro opte pour le geniteur* dont le bilan positif a l extreme n est autre que la liberation du peuple du joug du colon, tandis que tu rejoins la troupe a camus où Nouredine le revisioniste exige qu on lui donne des preuves que la France a tue plus de 300000 Algeriens.
    Zoro considere qu Amirouche ( Alla yerham echouhadas ) a fait ce qu il devait faire en son ame et conscience et ne peut en aucun cas etre le premier prophete adulé par les siens .
    SigneZORO. ..Z….

    Mohend
    20 juin 2020 - 14 h 17 min

    Pardon aucune intention de vous apprendre quelque chose, c’est juste mettre les mots sur les maux, ce n’est pas faire la police de la pensée, c’est juste pour dire que je ne suis pas d’accord avec vous sur le fond comme sur la forme, avec vous, même les pauvres frères de Dostoïevski perdront leur latin, malgré la critique vigoureuse et sans appel de l’être humain et de son Dieu, vous êtes dans une affligeante dichotomie, vous qui êtes critique de l’étroitesse de l’esprit des autres, vous faites des analyses à l’emporte-pièce, vous tentez de faire votre feu avec des bois mouillés et secs, vous risquez le soir de manger une soupe amère, je ne souhaite aucunement enfoncé d’avantage le clou là où ça fait très mal, vous aimez Camus c’est votre droit absolu, vous le défendez c’est encore votre droit le plus naturel, toutefois, vous ne pouvez pas prétendre que deux droites parallèles vont se rencontrées un jour même dans l’espace-temps déformé d’un trou noir, sinon le pauvre Euler va se retourner dans sa tombe, Amirouche comme Feraoun appartiennent à un monde qui n’est pas celui de Camus, Amirouche comme Feraoun sont issus de deux mondes culturels différents, le second avait plus de chances et il était mieux né que le premier, toutefois ils sont colonisés au même titre, la preuve le monde de Camus les a refroidis, les écrits de Camus comme ceux de Faulkner sont racistes, je le dis et je le répète au moins Faulkner se débat avec ses nègres à qui il a attribuait des identités se sont des gens vivants, qui peuvent penser, qui peuvent s’exprimer, l’arabe de l’étranger dont la sœur est une prostitué ne s’exprime pas, Camus parle à sa place et lui attribue des comportements et défauts à sa guise, même à la fin du roman, le mépris avec lequel il décrit où dorment les pauvres arabes dans une cellule, il voulait les prendre pour des cannibales, il les a invité à venir l’avaler cru, ce sont tous pareils, sauvages et incultes comme le frère de la prostitué qu’il a refroidi sur la plage, d’ailleurs en dehors de lui, tous les occupants de la prison sont des arabes, la preuve qu’ils sont sauvages, bien entendu c’est un roman qu’il faut lire avec l’esprit de l’auteur et de l’époque, il veut juste mettre en perceptive des acteurs imaginés dans une société complexe, toute ces analyses littéraires de pacotille pour endormir les crétins, pour remplir l’espace et le temps par des âneries alors qu’un drame se déroule et touche de plein fouet tout un peuple, on ne peut prétendre être humaniste tout en étant silencieux et aveugle sur le sort de tout un peuple, quand un peuple en entier crève de faim, crève de misère sociale et culturelle, ne pas nommer ou mal les choses c’est ajouter au malheur du monde, bien entendu le sien n’est pas toucher, pour quoi alors les nommer, il est vrai certains disent qu’il est allé en Kabylie décrire la misère des Kabyles, comme si ailleurs les indigènes vivaient dans des palaces, c’est le seul fait d’armes qu’on attribue à Camus, il à publier un article chez Henri Alleg, quand il parle de son père écœuré d’avoir participé à une exécution publique, il décrivait la tête détachée du corps qui s’enroulait par terre, rentré le soir chez lui dégouté, dites-moi juste pour quoi Camus dont le père est décrit comme un humaniste n’a pas de son côté pris l’engagement de l’humanisme le vrai, la colonisation ce n’est pas un roman, ce n’est pas un article dans un journal, ce sont des vies brisées, des zones complétement décimées, mourir lentement et durement de la faim qui vous pique le fond des entrailles, pour quoi à la réception de son prix Nobel il a déclaré préféré sa mère à la justice, ou est l’humanisme si la maman est dans un tour évident, quand est-ce que Camus a pris le parti des algériens, a pris la défense des algériens, il est vrai que nous n’existons pas, nous n’avons pas de présence réelle, du coup pour quoi défendre les barbares, les criminels, le FLN est un parti de tortionnaires, les algériens sont des sauvages qu’il faut civiliser par le glaive et la massue, chacun à ses démons, chacun à ses contradictions, chacun choisit son camp et les siens, voyez-vous, quand on à déjeuner le matin avec le loup, il est indécent de pleurer le soir avec la brebis.

      Awthem
      29 décembre 2023 - 19 h 59 min

      Je ne comprends que des gens qui n’ont jamais connu la guerre ni de près, ni de loin s’improvise comme historien pour juger le Chahid colonel Amirouche (livré aux français par des traîtres arabo-islamistes du clan de Oujda (Maroc français) encore au pouvoir en Algérie.
      Pire encore des des descendants de Harkis ou collabos se permette aussi de juger Nordine Ait Hamouda en le traitant de révisionniste, par ce qu’il a dénoncé certains harkis, DAF ou collabos (sans parler des millions de faux Moudjahidines qui touchent encore des pensions FLN et des pensions militaires de la France).
      Enfin falsifier l’Histoire ne mène nulle par (hormis à la régressions).
      Aboyer sur Algérie patriotique, c’est comme si on pissait en l’air et ça vous retombe dessus.

    Anonyme
    20 juin 2020 - 12 h 59 min

    Dommage que l’Algérie n’a pas eu la chance d’avoir un stratège comme vous pendant la guerre !

    Belveder
    20 juin 2020 - 11 h 28 min

    IL y aura autant d écritures de l HISTOIRE que d écrivains en Herbe..

    Karamazov
    20 juin 2020 - 10 h 11 min

    Vouala ce qu’écrit Mohend :

    « …Faulkner un autre raciste et prix Nobel comme Camus à donner des identités à ses nègres, dans les lumières d’aout ou bruit et la fureur, dans l’Etranger de Camus par exemple, les algériens sont réduits à un arabe avec un couteau à la main, en gros des terroristes, dans toute son œuvre nous n’existons pas… »

    Cette comparaison ou « opposition » à Faulkner n’est pas un fait du hasard c’est récurrent dans la littérature légitime des gardiens du temple .

    Eh si ! il les oppose bel et bien , peut-être à son insu  et il  n’est pas le seul , mais ils les oppose, c’est dans l’inconscient culturel collectif des koulounizis.  Ce n’est tout de même pas parce qu’ils ont eu le prix Nobel tous les deux , parce que Sartre l’a eu aussi et beaucoup d’autres.

    Pourquoi Faulkner ? Kateb  Yacine l’a fait aussi cette « opposition »: Faulkner a fait une place  aux noirs dans ses romans pas Camus..  On dirait que   certains  préfèrent la place d’esclave du noir dans les romans de  Faulkner que   l’absence des Arabes dans les romans  de Camus . Ya 3adjaba pas un seul
    n’Arabe dans « la Peste » qui se déroule chez pourtant Zorro et Saint Qeddour ? ya 3adjaba !  Faulkner leur « donne une identité »  , Camus les ignore.  Si Mohend ne   le dit  pas ainsi  clairement,  ou n’a pas voulu le laisser entendre, il n’y a  pas échappé . Je vous renvoie à ce qu’en dit Kateb dans une vidéo sur youtub.

    Qu’on le veuille ou non il y a une lecture légitime butindeguerriste et gardiendutempliste de Camus et de Faulkner comme il y aune lecture filsdupauvriste de Feraoun. .  

    Ceci dit , je ne suis pas un foudre de guerre,  je n’ai  pas fait la première guerre mondiale  ni la deuxième , ni   nôtre première guerre ni nôtre deuxième non plus. Cela m’interdit-il de lire  et de commenter ?

    PS: kanta krimo: c’est vrai que les fleurs sont périssables. La prochaine fois je vous apporterai des bonbons.

      Krimo
      20 juin 2020 - 17 h 58 min

      Karama(zov),

      Fute comme tu l’es, tu passeras par la Grand Place et tu reviendras reprendre tes bonbons. Et comme je ne suis pas Magdalena (clin d’oeil a khezuss), de la salle des pas perdus j’aurai loisir a regarder passer les trains.

    TOLGA - ZAÂTCHA
    19 juin 2020 - 20 h 33 min

    VIVE LE COLONEL SI AMIROUCHE !!! IZEM IGUEZMAWANE !!! POUR L’ÉTERNITÉ !!! ALLAH YERHAM CHOUHADAS AL ABRAR !!!
    Si le Valeureux Colonel Amirouche Ath Yerrham Rabi était VIVANT le 5 Juillet 62, AUCUN VOYOU DE LA BANDE DES TRAITRES D’OUJDA N’AURAIT OSÉ METTRE LES PIEDS A ALGER ET ENCORE MOINS PRIS LE POUVOIR PAR LA FORCE A L’ÉPOQUE…..
    OUI, NOUS TE PLEURONS ET TE REGRETTONS ATASS ATASS MON COLONEL !!!
    REPOSE EN PAIX…..

      Anonyme
      20 juin 2020 - 7 h 51 min

      Que vive l’âme des milliers de lettrés patriotes assassinés dans l’affaire de la « bleuite ». L’état algérien a donné le nom de leur bourreau à des milliers de places publiques, des rues, ……….et même de stations de métro mais les victimes de cette tragédie de la « bleuite » , ces milliers de jeunes, leur noms restent inconnus et leur rares descendants (et oui ! ils étaient dans leur écrasante majorité de jeunes lycéens qui n’étaient pas encore marié et donc pas de « fils » qui viendrait troubler l’ordre établi pour forcer la main aux gouvernants afin de les réhabiliter et transférer leur ossements dans un cimetière digne) leur rares descendants sont enfermé dans le silence car à ce jour leur père aux yeux de l’Algérie indépendante reste un traitre exécuté par un ordre du grand Colonel Amirouche . L’écrasante majorité d’entre eux n’ont même pas eu droit à une tombe. Il est juste que des milliers d’algériens se révoltent quant à la dépouille de Amirouche qui a été cachée dans une gendarmerie par ses ennemis intérieurs mais force et de constater que ces mêmes algériens ne sont pas sensibles au sort de ces étudiants assassinés, lesquels n’ont pas eu hélas de temps pour se marier et « produire » des « fils de » pour aller jusque dans l’assemblée nationale, faire leur scène et et taper sur la table ou même insulter certaines cibles ou pire brandir des documents de l’administration française (qu’ils ont obtenu par je ne sais quel procédé ) pour s’attaquer à l’un des « Rehdj » qui ne serait pas « moudjahed mais harki » l’expression favorite de cette clientèle une facilité déconcertante pour éviter le débat en profondeur et désigner des les héros et les traitres.
      C’est trop facile tout ça ! dans un état réellement démocratique, on produirait des enquêtes, des livres à charger et décharge hélas en Algérie c’est toujours et encore le politique qui s’impose. Said Sadi avait écrit un livre, d’ailleurs de qualité, pour remettre certaines certaines pendules à l’heure et Ali Kafi avait écrit le sien pour les mêmes objectifs, le premier a été autorisé et le second a été interdit. Pourtant le premier n’avait pas dit toute la vérité et a sans aucun doute glissé des contre vérité pour des objectifs politique d’aujourd’hui et le second ? et bien c’était sur Abbane Ramdane c’était la même chose des choses vraies d’autres fausses mais la question est pourquoi avoir interdit l’un et autorisé l’autre.

      Apulée
      23 juin 2020 - 3 h 39 min

      Amirouche est tombé dans le piège du capitaine.aucun modjahid n’a jamais était retourné.tous les intellectuels et étudiants éliminé par Amirouche sont innocents. Beaucoup de familles en Kabylie n’ont pas pardonner a Amirouche d’avoir tué leurs fils. L’auteur de l’article doit plutôt admettre que Amirouche a fait une grave erreur,accuser des centaines de jeunes moudjahidines d’être des infiltrés n’a pas de sens.s’il y avait 10 infiltrés Amirouche serais assassiné en moins de 24 heures. Une pensée a toutes les victimes de la bleuites de vrai modjahid tué par la bêtise.

    Karamazov
    19 juin 2020 - 19 h 19 min

    A Mohend aya ghedou , Assalatou wa essalamou 3aleka ya khouya la3ziz

    Je voulais juste dire que nous n’avions pas lu Faulkner de la même façon, moua je l’ai lu à l’envers.

    D’accord je n’avais pas compris que tu n’avais pas inv … non évo… si si invoqué Faulkner pour le mettre en opposition à Camus. Lui il a donné une Identité aux noirs alors que Camus vous a zappé celle de votre N’Arabe que le Grandissime KD a réhabilité avec des prénoms feuj: Aaron et Moïse.

    « franchement un raciste comme Camus dans un débat sur des Hommes comme le colonel Amircouhe, je trouve cela plus que révisionniste. »

    Safi Fer3oun dans un débat sur 3mirouche vous ne trouvez pas ça révisionniste , yek ? Nagh une Algérie Zarabo-musulmane ça va c’est pas raciste mais une Algérie Française c’est raciste , bonjour les dégâts ?

      mwa
      19 juin 2020 - 21 h 07 min

      @ hend, j’ai l’imprissiou que cette fois-ci t’as mangé ton chapeau et qu’en plus, tu le rumines comme un chameau! Mohend n »a pas opposé les deux écrivains (Camus et Faulkner) bien au contraire! Les certitudes réservent parfois des surprises…

      Krimo
      20 juin 2020 - 6 h 17 min

      Karama(zov)

       » Karama qui vous laisse tomber un pot de fleurs sur la tête d’un cinquième étage et puis qui vous dit: je vous offre ces roses. » (dixit Tirigou paraphrase)

    Djurdjura
    19 juin 2020 - 17 h 55 min

    Le virus de la fameuse ‘’ Bleuite ‘’ de 1958 c’est une riposte vengeresse de la France coloniale pour son échec cuisant de ‘’ l’opération Oiseau bleu ‘’ où elle se s’est fait casser les dents deux ans plus tôt. A l’époque Amirouche était encore inconnu
    Pour rappel ‘’ opération Oiseau leu ‘’ (non de code : ‘’ Force K ‘’) fut mise en œuvre en 1956 par les services secrets français, elle a consisté de monter un contre-maquis en Kabylie, déjouée par les hommes de Krim Belkacem qui agissaient sous son commandement, soldée par un cuisant échec et qui approvisionna le maquis de Krim en armes, en hommes et en fonds (l’argent français) … C’est quelques mois après que les français ont réalisé qu’ils ont été bernés dans cette affaire.
    Krim Belkacem écrit une lettre au Gouvernement Général à Alger :
    « Monsieur le Ministre (Robert Lacoste)
    Vous avez cru introduire, avec la ‘‘ Force : K ’’, un cheval de Troie au sein de la résistance algérienne. Vous vous êtes trompé. Ceux que vous avez pris pour des traîtres à la patrie algérienne étaient de purs patriotes qui n’ont jamais cessé de lutter pour l’indépendance de leur pays et contre le colonialisme. Nous vous remercions de nous avoir procuré des armes qui nous serviront à libérer notre pays. »
    Quand Paul-Alain Léger est arrivé à Alger, la capitale était à feu et à sang lors de la bataille d’Alger janvier 1957. Quelques mois après il découvre l’organigramme de la Zone autonome d’Alger (ZAA) liée directement à la Wilaya 3 qui pilotait la ZAA en lui fournissant les hommes, l’argent et les munitions, alors il s’attaque dans un premier temps à la ZAA : arrestation de Yacef Saadi chef de la ZAA et la neutralisation d’Ali la Pointe. En automne 1957 il réussit a démanteler tout son organigramme. En suite, début 1958, il s’attaque à la wilaya 3 en étudiant le profil psychologique du colonel Amirouche (il découvre un homme très méfiant, obnubilé par la traîtrise : psychorigide) = d’où cette découverte de semer le doute au sein du maquis de la wilaya 3. Quelques mois après à partir de l’été 1958, le virus de la ‘’ Bleuite ‘’ était prêt pour détruire cette région qui est la WILAYA 3 qui a réussi 2 ans plus tôt (1956) a mettre en échec ‘’ Opération Oiseaux bleu ‘’ et mettre à feu et à sang la capitale dès la fin 1956. Le colonel Godard le patron de ce capitaine Léger, veut en finir définitivement avec cette wilaya 3, le capitaine capitaine lache son virus sur la wilaya 3, et le colonel Amirouche tombe dans le panneau les dégâts son collatéraux…
    Quand le colonel Amirouche découvre cette machination c’est déjà trop tard, la Bleuite a fait des ravages au sein de son maquis, alors il adresse une lettre au colonel Godard en ces termes :

    « Au lieu d’aller combattre loyalement les vrais Moudjahidines, vous, Godard, qui prétendez être officier … vous avez préféré travailler dans l’ombre … vous avez renié votre métier de combattant pour embrasser la profession de flic … oui, colonel Godard, vous étiez né, élevé et grandi dans l’amour patriotique d’une nation civilisée, vous étiez destiné à jouer un rôle toujours grandissant dans l’armée en exposant votre vie, vos poitrines aux balles des Allemands, ou de toute autre nation, égale tout au moins à la vôtre, qui vous déclarerait là guerre. Jusqu’au jour où vous avez rejoint l’armée colonialiste, je n’ai rien à vous reprocher étant donné votre zèle et votre amour pour votre pays en le servant dans l’honneur et la gloire, et par tous les moyens appropriés … Vous venez de ravaler votre honneur à celui d’un simple mouchard au service d’une poignée de colonialistes. Ce travail serait à l’honneur si c’était en France. Dans votre propre pays que vous ayez accepté de nettoyer votre nation d’éléments tels que la 5e Colonne, avant la guerre de 1940. Les dirigeants de la D.S.P. et de ses subdivisions en France peuvent être demain des grands chefs respectés, honorés et glorifiés, car ils collaborent à la grandeur de leur nation. Mais vous, colonel Godard, que venez-vous faire dans cette galerie « d’ultras rebelles » à votre patrie même, vous qui êtes né et élevé dans les principes de la révolution de 1789, vous souillez l’honneur d’une carrière déjà belle. Signé le colonel Amirouche. »
    Algérie patriotique, vous devriez publier un article sur la fameuse ‘’ Opération Oiseaux bleu ‘’ ignorée du grand public

      Omar ahmed
      20 juin 2020 - 3 h 46 min

      Bravo et merci. J’apprécie et je salue votre commentaire. Rien à dire mon ami. Salutation

      azar
      21 juin 2020 - 18 h 55 min

      Promis pour l’opération oiseau bleu, dont mon village a perdu une dizaine d’hommes, dont un de mes oncles paternels. « Djurdjura »

    Hmed hamou
    19 juin 2020 - 17 h 55 min

     » En effet, il avait une construction intellectuelle arbitraire, autour des principes islamiques. Les proches collaborateurs d’Amirouche, des hommes lettrés, jetèrent l’opprobre sur le reste de l’élite où le diplômé francophone est perçu d’emblée comme suspect et considéré comme un traître en puissance », dixit Azar N-ath Quodia.

    L’ignorance étant la mère de tout les vices, la bleuite est notre principe de la causalité à nous. Et comme tout principe elle est intemporelle. On sait quand la bleuite, celle du capitaine Léger, a commencé, en 57, mais on ignore quand la véritable bleuite, comme esprit ou schéma de pensée ancré en nous ( depuis toujours ?), a réellement commencé et encore moins quand et où va-t-elle s’arrêter…

    Ps. Le zaimisme, le moustachisme, l’orgueil,… et le one two-thrisme sont les plus terribles de la fratrie de nos vices . Et quand la mama, l’ignorance, se met en couple ( en pléonasme) avec la bigoterie et ensemble se mettent au service de ses fils (ses vices) cela en a fait et continue à en faire des ravages.
    Rien qu’à voir le destin de beaucoup de nos compatriotes courageux, patriotes, les plus lucides et les compétents (ce n’est pas à la porté du premier fonfaron) , rien qu’à voir comment ils ont fini, si c’est pas six pieds sous terre c’est entre quatre murs, si c’est pas l’exil c’est l’excommunication et la vindict populaire,…

    Avec notre courage on a vaincu la raison, de notre fierté en marbre blanc on lui a taillé un joli tambeau!

    Le Hirak Vaincra !
    19 juin 2020 - 17 h 13 min

    La issaba des Bandits doit impérativement dégager du pays et poser au pied de leur porte des
    Villas construite sur le dos des enfants de Amirouche, Ben M’hidi , Ali et tous nos glorieux Chouhadas
    pour qui la lutte et le combat continue jusqu’à notre indépendance !!
    (…)

    Anonyme
    19 juin 2020 - 17 h 13 min

    L’affaire de la bleuite avait visé en réalité tous les colonels chef de wilayas en mettant l’accent bien évidement sur les wilayas qui comptaient le plus de combattants comme par exemple la Kabylie ( 12 000 hommes quasiment tous armés sous le commandement de Amirouche avec un poste de commandement à Akfadou tout simplement en territoire quasiment libéré vers lequel les français ne s’y aventuraient même pas en hélicoptère. ) l’ensemble des autres wilayas ne comptaient même pas et au total 10 000 combattants sans compter qu’une bonne partie des combattants qui assuraient le lien vers l’extérieur vers la Tunisie ( la ligne électrifiée n’était pas encore hermétique) donc qui opéraient dans la wilaya 1 étaient des kabyles d’ailleurs, beaucoup d’entre eux, perdront la vie sur les terres longeant la frontière avec la Tunisie, les kabyles qui ont un certain âge savent que beaucoup de ces hommes ne verront pas leur cendre rappariés en Kabylie. Donc, on peut dire que sur le plan purement militaire, Amirouche n’avait pas d’égal comme dirigeant et meneur d’hommes. J’ai moi même lu un document (un tract distribué aux combattants de la wilaya III) signé de sa main, disant ce ci à ses hommes :  » lorsque vous approcherez le plat de couscous d’ailleurs, qu’il vaut mieux prendre et partager avec les villageois du village qui accueille , vous ne devez jamais prendre le plus gros morceau de viande et … » un autre tract  » si vous vous retrouvez dans un village et qu’une femme ou une fille passe devant vous, ne la dévisagez jamais et ne la suivez pas du regard même si cela peut, dans certains cas extrêmes, constituer un problème sécuritaire … » En conclusion, Amirouche avait accompli dignement et d’une façon extrêmement efficace sa mission doit-on rappeler que sur les 25 000 soldats de l’armée coloniale tués au combat une bonne moitié l’a été dans la wilaya III ( la Kabylie : Tizi-Ouzou, Bejaïa , Sour El Ghouzlane, Bousaada et Msila). cependant, cette affaire de la bleuite avait montré que cet homme, s’il était baroudeur et stratège militaire confirmé, n’avait aucune notion de la guerre psychologique. Hélas, naturellement cette affaire avait réveillé hélas je le répète, le caractère sanguinaire qui habitait cet homme.
    Après sa mort d’ailleurs très douteuse ( il a, sans aucun doute, été « balancé » à l’armée française) mais une mort héroïque et surtout très médiatisée, les kabyles et par extension les algériens ont pourtant pardonné au Colonel Amirouche. Pourtant, dans un pays qui se respecte, un tel massacre, TOUT LES FUTURS CADRES D’UNE ALGERIE LIBRE ET INDEPENDANTE ONT ETE PASSES AUX ARMES ! certains parlent de 3000 étudiants et surtout lycées exécutés sachant que la Kabylie ( bref la presque totalité des lettrés ont été liquidés) Certains vont dire, et après, ils avait d’autres wilyas ! certes mais la Kabylie a été favorisée par les colonialistes quant à l’implantations des écoles publiques mais aussi et surtout des pères blancs ces jeunes patriotes naïfs ont été tous liquidés !! et il n’en restait ou quasiment pas de lettrés et dans toutes l’Algérie en tout cas dans les rangs du FLN – ALN. Comment sacrifier autant d’hommes pour « protéger la révolution », protéger quelle révolution !! ??? celle des bergers ? Celle des sanguinaires comme le Capitaine l’adjoint d’Amirouche qui a d’ailleurs survécu à la guerre et comme la quasi totalité de ces d’éléments avait rejoint et fait une carrière de magouilles dans le parti du FLN après l’independance ? Cette destruction causée par Amirouche a eu comme conséquence immédiate la persistance et l’intronisation des sanguinaires aux postes les plus importants de l’ALN et après la mort d’Amirouche lequel tenait quand même les maquis avec une main de fer et une certaine rigueur et justice vis à vis des civils, la descente aux enfers est devenues intenable. La tyrannie imposée aux villageois qui voyaient des combattants armés dans un village ils choisissaient une maison y débarquaient puis demandaient à l’homme de la maison d’aller (sans armes !!! ) surveiller au cas où les soldats français arriveraient. Beaucoup de ces hommes obligés à sortir de chez eux en laissant des hommes armés soit disant pour « dormir un peu ou se reposer un peu » mais avec leur femmes ou filles parfois mère. Beaucoup de ces hommes n’ont pas supporté cette situation et la seule issue qui leur restait était Lhraka ! Comment ne pas être tenté de les comprendre surtout quand on sait que le FLN-ALN dans ces wilayas importantes ou ailleurs n’avaient jamais jugé un homme pour ces dépassements scandaleuse et qui se comptaient par dizaines vois centaines de milliers ? Résultat à partir de la fin 1959 le nombre de harkis avait en quelques mois dépassé et largement celui des compagnies de l’ALN. Quand on fait une analyse on voit très vite que tout ça a été engendré par ces massacres d’étudiants par Amirouche et ses adjoints en tout cas dans la wilya la plus importante en Kabylie. Le successeur de Amirouche ( et je ne parle pas du brave Mohand Oulhadj ) ce successeur de colonel ( je préfère ne pas donner son nom devenu amère à prononcer ) avait été tué dans une maison dans la chambre de d’une fille de bonne famille et cet homme était marié, son fils tentera sans succès convaincre que « son père l’avait épousé » . Faudrait-il rappeler que le FLN-ALN avait perdu la guerre sur le plan militaire et la cause est directement liée à l’action de ces harkis qui avait tous une vengeance à prendre aucun d’entre eux n’était animé d’une volonté de faire persévérer l’Algérie française mais juste défendre leur dignité immédiate.
    Un autre reproche qu’on peut faire au colonel Amirouche lui même : Sous son commandement quand le FLN veut éliminer un homme on demande à son frère et parfois à son fils de l’exécuter lui même sous peine de mort. ça aussi avait envoyé des centaines d’hommes dans les harkas.

    On va conclure avec une question : pourquoi les colonels des autres wilayas ne se sont pas fait avoir comme Amirouche ? Ali Kafi par exemple qui était commandant de l’autre grande wilaya ?
    Je pense qu’il faut oublier Amirouche car son bilan a été, au mieux nul, moi je le vois négatif car sans De Gaule qui avait décidé de se débarrasser de l’Algérie cette erreur de Amirouche avait déjà enfoncé le FLN dans une défaite militaire irréversible pire, ce massacre avait privé l’Algérie indépendante de devenir réellement libre après 1962. ce que nous vivons, ce dictat du régime du FLN aujourd’hui est directement lié à ce massacre d’Amirouche : un très mauvais départ. Il faut oublier cet homme.

      Algerien Pur Et Dur
      20 juin 2020 - 4 h 09 min

      « l’ensemble des autres wilayas ne comptaient même pas au total 10 000 combattants ». Est ce que vous etiez dans les Aures? Avez vous compte le nombre des moudjahidines dans les Aures pour balancer des chiffres pareilles? Qu’etait venu faire le valeureux Amirouche dans les Aures si la region etait aussi insignifiante que vous l’insinuez. Allez, continuez dans votre lancee et dites que c’est la Kabylie et la Kabylie seule qui a libere l’Algerie. Allez visiter Batna et regardez les montagnes qui encerclent la ville. Les cedres ne poussent plus sur leurs cimes depuis que Fafa les a bombardees au napalm. Vous n’avez meme pas besoin de vous enfoncer plus loin dans les monts des Aures pour voir que la desolation laissee par fafa est pire et encore tres visible. Pourquoi fafa aurait elle cause tant de malheurs et de devastation dans cette region s’in n’y avait (d’apres vous) qu’une poignee de maquisards? Heureusement que j’ai beaucoup d’amis kabyles et ils sont beaucoup moins imbus d’eux meme que vous. Moi je ne tire pas la couverture de mon cote comme vous le faites. Je dis que c’est toute l’Algerie qui a combattu Fafa meme si c’est vrai que certaines regions etaient bien trop calme.

        Anonyme
        20 juin 2020 - 8 h 19 min

        Les chiffres qu’on trouve dans les archives françaises évaluaient le nombre de combattants opérant dans les Aures à 4000 environ. Si vous avez une autre source donnez la nous. Moi je ne suis pas dans le mythe genre « La première cartouche avait déchiré le ciel des Aures le 1 er Novembre 1954″ je peux vous apporter une copie d’un rapport de gendarmerie d’un Douar algérien bien loin des Aures décrivant avec détail  » l’attaque d’un poste de gendarmerie par un groupe d’individus armés non identifiés à 22h 30 le 31 octobre 1954″. J’ai cherché des documents sur le 1 er novembre dans les Aures ce qui revient un peu de toutes les sources c’est un événement qui n’a pourtant pas eu lieu le 1er novembre, c’est l’assassinat de ce jeune couple d’enseignants volontaires français qui avait été commis par des élements du FLN.
        Là aussi, il faut sortir de ce guêpier !! exemple : dans les montagnes de Kabylie il y avait énormément d’algérois qui n’était pas forcément kabyles et dans les Aures surtout vers les frontières les autochtones n’étaient même pas majoritaires dans les compagnies de l’ALN. Moi, j’ai dépassé et largement ce petit jeu. Etude et analyse faite, le FLN, je ne le considère pas comme une référence de combat libérateur il a été et reste encore aujourd’hui plutôt un oppresseur mais cela ne m’empêche pas de dire la vérité qu’elle touche la Waliya III, IV ou I et bien pour moi c’est du pareil au même. Tant que le débat n’est pas totalement libre les seules langues qui continueront à nous ennuyer ce sont celles qui crient à tue tête qu’elles nous ont libéré . Tiens tiens, libéré de qui et vers quelle liberté ? Le FLN croit dur comme fer que l’histoire écrite par les vainqueurs ne peut être que la vraie qui sera retenue mais la technologie et les moyens de communication modernes sont venus comme un grain sable qui bloquent et bientôt totalement ses ses stratégies basées sur le mensonge le clientélisme et l’intimidation. Qui aurait cru que le régime en place serait forcé pour sa survie de mettre en prisions des bandits et voyous qui affirmaient il y encore quelques mois que le FLN va rester au pouvoir encore 100 ans ! Demain cette guerre d’Algérie sera débattu dans les écoles, les places publiques l’assemblée nationale, … et ce sans exclusion aucune et je peux vous assurer que les héros dans la progéniture avait été portée haut fort avec des slogans et des droits de super citoyens des « ayants droit » beaucoup d’entre pourront voir leur nom rejoindre la poubelle de l’histoire en compagnie du sigle FLN dans sa globalité.

          Algerien Pur Et Dur
          20 juin 2020 - 14 h 25 min

          Comme vous l’avez si bien dit, la guerre a commence dans les Aures et je ne m’en vente pas. La france a voulu a tout prix a l’epoque a en minimizer l’envergure en donnant des chiffres officiels derisoires. Les meme chiffres que vous me balancez. J’ai perdu a moi seul 3 oncles paternels et 2 maternels sans parler des autres membres de leurs tribus respectives qui sont aussi tombes les armes a la main. On n’etait pas les seuls Beaucoup d’autre auresiens sont morts pour la dignite de leurs pays. La france a beau balancer des chiffres derisoires, Ils n’expliqueront jamais pourquoi elle a mobilise toute son armee dedoublee (comme si ce n’etait pas suffisant) d’appeles, de tirailleurs senegalais et tabors marocains dans la vaine tentative de pacifier une region. Sauf si ces “4000” etaient des surhumains venus d’une autre planete. Vos “4000” combattants meme s’ils viennent des archives de fafa sont une blague et vous le savez. On ne seme pas la destruction a tres grande echelle y compris l’utilisation du napalm a outrance juste pour neutraliser “4000” combattants. Il ne faut pas croire tout ce que les archives rendues publique de fafa disent. Ces archives disaient ainsi aussi que c’etaient des arabes alors que la plupart d’entre eux ne parlaient pas un traitre mot de cette langue a l’epoque a part quelques sourates pour certains pour faire la priere. Les vrais informations elle les cache toujours . Moi j’aimerai bien connaitre les antecedents de certains de nos illustres dirigeants et pourquoi ils ont mene le pays droit au mur comme s’ils etaient sur commande. Ca, on ne le trouvera jamais sur ces archives rendues publiques. Fafa a beaucoup a avouer. Sans rancune.

    Sprinkler
    19 juin 2020 - 15 h 25 min

    Y a pas de quoi tresser des lauriers à ce lourdaud de Léger, dont la  » bleuite  » n’aura fait que retarder l’inéluctable débâcle du colonat et de ses meutes de chiens enragés, à l’exemple des Bigeard, Massu, Aussares et autre vermines criminelles de son espèce ! Ce que les militaires et politiques français continuent d’appeler  » Guerre d’Algérie  » n’est rien qu’un massacre de populations civiles sans défense, affamées par 132 ans de barbarie coloniale : un génocide ! On entend par guerre un conflit impliquant deux armées dotées de capacités offensives et défensives plus ou moins équivalentes…Nos djounouds, été comme hiver, n’avaient pour toute nourriture qu’un morceau de galette et quelques figues, face à une armée aux moyens colossaux, dotée d’une force de frappe incomparable, sur terre, sur mer et dans…Qui ne manquait que d’une chose : le courage de nos braves ! Vous dites :  » Amirouche n’était pas imprégné par les idées de la pensée moderne issue des lumières « …Ceux qu’il avait combattus étaient tous  » pétris de ces idées des Lumières  » qui ont engendré les pires crapules que l’Humanité ait connues !

    Hmed hamou
    19 juin 2020 - 14 h 50 min

     » En effet, il avait une construction intellectuelle arbitraire, autour des principes islamiques. Les proches collaborateurs d’Amirouche, des hommes lettrés, jetèrent l’opprobre sur le reste de l’élite où le diplômé francophone est perçu d’emblée comme suspect et considéré comme un traître en puissance », dixit Azar N-ath Quodia.

    L’ignorance étant la mère de tout les vices, la bleuite est notre principe de la causalité à nous. Et par principe elle est intemporelle. On sait quand la bleuite, celle du capitaine Léger, a commencé, en 57, mais on ignore quand la véritable bleuite, comme esprit ou schéma de pensée ancré en nous depuis de toujours, a réellement commencé et encore moins quand et où va-t-elle s’arrêter…

    Ps. Le zaimisme, le moustachisme, l’orgueil,… et le one two-thrisme sont les plus terribles de la fratrie des vices . Et quand la mama ignorance se met en couple ( en pléonasme) avec la bigoterie et ensemble se mettent au service de ses fils (ses vices) cela en a fait et continue à en faire des ravages.
    Rien qu’à voir le destin de tous nos compatriotes courageux, patriotes, lucides et compétents (c’est pas à la porté du premier fonfaron) , rien qu’à voir comment ils ont tous fini, si c’est pas six pieds sous terre c’est entre quatre murs, si c’est pas l’exil c’est l’excommunication et la vindict populaire,…

    Avec notre courage on a vaincu la raison, de notre fierté en marbre blanc on lui a taillé un joli tambeau!

    Karamazov
    19 juin 2020 - 14 h 47 min

    Bessah balek , atansyou ! Je ne cherche pas à dénigrationné 3mirouch. C’est kamim le seul Kabyle qui est admiré à la fois par Zorro , YB et Saint Qeddour parce qu’il leur rappelle leur ancêtre Sidi 3ouqva .

    V’zavez vous comment il désigne la Mecque ?

    Tebessa
    19 juin 2020 - 13 h 37 min

    Le colonel Amirouch était aussi un redoutable ennemi des Berbéristes et des harkis, il était aimé par tout les Algériens du sud au nord de l’est a l’ouest.
    La chanteuse Baggar Hadda de la région de Souk Ahras l’évoquait dans l’une de ses chansons des années 60.

      Amirouche et anti "berbériste" ????
      19 juin 2020 - 15 h 58 min

      @Tebessa , tu sors d’où toi ! C’est quoi encore cette « sortie » , el kherdja, cette théorie d’anti berbériste chez le grand Amirouche que tu nous sors ici encore ????

      @Tebessa
      19 juin 2020 - 19 h 01 min

      Donc d’après toi, ce que tu appelles les berbéristes, ce terme péjoratif inventés par les arabo-islamistes, car ils s’opposent à la falsification de l’Histoire doublée du déni identitaire et la préservation du patrimoine culturel et linguistique national, donc pour toi ya oustad, ils sont logés à la même enseigne que les harkis.
      Bravo 3lik ya lemtheqef ! Continue comme ça toi et tes semblables et vous allez réussir, sans aucun doute, à atteindre le point de non retour : la Fracture nationale irrémédiable.
      Je connais plein de gens qui sont écœurés par ce racisme qui ne dit pas son nom, qui risquent à tout moment de tout rejeter et de tourner le dos définitivement à ce pays.
      Arrêtez les accusations haineuses et frivoles dénuées de tout fondement.
      Amirouche, malgré son héroïsme, sa ténacité, son dévouement et son sacrifice pour la libération de son pays, votre Colonel de corridor frontalier n’ayant jamais tiré une balle, Boukharouba le bien nommé, l’a condamné une seconde fois en séquestrant ses ossements ainsi que ceux de Si L’Houès dans la cave du commandement de la gendarmerie. Lui, vous l’honorez encore. Celui qui a assis son pouvoir sur le pouvoir de l’armée et l’oppression de sa police politique.
      Et vous venez pérorer sur les berbérophones, qui sont les défenseurs de I’amazighité et des libertés.
      Un cours d’Histoire te sera fort utile.

        Tebessa
        19 juin 2020 - 19 h 50 min

        Oui il combattait les mêmes berbéristes que Krim Belkacem combattait aussi les années 40 et 50 au point d’en voir liquidés physiquement certains.

        Le colonel Amirouche et Krim Belkacem ne se définissaient ni en tant que Berbères ni Amazigh ni Kabyles mais tout simplement Algériens.
        Si tu veux te rabaisser au niveau des Berbères Marocains c’est ton problème.

    la redoutable Wilaya III
    19 juin 2020 - 13 h 32 min

    La « bleuite » a concerné surtout la Wilaya III . C’est celle là qui a été particulièrement visée car c’était la plus importante au niveau des effectifs, du nombre de maquisards, de l’organisation de la lutte et des actions de mobilisation de la population pour la bonne cause ! Le capitaine Paul-Alain Léger savait très bien ce qu’il faisait car il avait la bonne analyse informations concernant cette redoutable région militaire du centre et de la Kabylie! Dans le contexte de l’époque, ces gestes malheureux de Amirouche n’étaient pas faits dans le but de faire du mal à la révolution, c’est clair ! Il s’est rendu compte de cette action psychologique redoutable mais en retard. En revanche tout de suite après il a redressé la barre dans le bon sens !

      Med
      19 juin 2020 - 14 h 25 min

      La Bleuite. Un témoignage de Lamine Khène, officier de l’ALN à la Wilaya II

      La Wilaya II a échappé à la terrible vague des «purges». Comment cela a-t-il été possible, quand on connaît les ravages qu’elles ont causés dans les rangs de l’ALN ?
      C’est peut-être une chance, mais personnellement, je la mets au crédit d’un homme que je considère comme l’un des plus intelligents chefs que j’ai connus. Je veux parler de Saout El Arab, Salah Boubnider. Mais ce n’est peut-être pas le seul, Ali Kafi qui était en charge de la Wilaya II et lui se consultaient, mais aussi avec les autres camarades (…) Les purges ont touché la Wilaya III, puis elles ont débordé un peu sur la Wilaya IV. Mon analyse personnelle, elles ont été victime d’une ruse de guerre. Les Français ont jeté le doute dans l’esprit de ces chefs. Ceux-ci ont marché. Cela a été terrible. Cela dit, il faut toujours se rappeler que, de notre côté aussi, nous avons eu notre ruse de guerre, dans l’affaire de L’oiseau bleu. Je crois en mon âme et conscience qu’ Amirouche a été victime d’une ruse de guerre… L’ennemi a essayé de noyauter pareillement la Wilaya II. Un jour, on voit débarquer d’un hélicoptère quelqu’un. La population et les djounoud ont vite fait de le capturer. On le fouille et on trouve sur lui une lettre adressée à un chef de secteur de Constantine. La lettre disait en substance ceci : «Bravo ! Tu continues, le contact, etc.» Une lettre destinée à leurrer celui qui la lit, et faire croire qu’il y a un traître qui renseigne l’ennemi. Qu’est-ce que nous faisons ? Nous apportons la lettre au chef de Zone en question. Il s’appelait Larbi Berredjem. Ce dernier est un vieux militant, mais de peu de formation. Il convoque la personne mise en cause dans la lettre et l’entrave. Fort heureusement le médecin de la wilaya arrive. C’était le professeur Toumi. Il constate les faits. Sur ce, arrive Salah Saout El Arab. Il regarde la personne en question et s’étonne. C’est un cadre de Constantine. «Qu’a-t-il fait ? Pourquoi est-il attaché ?» Si Larbi tire la lettre et lui dit : «C’est un traître.» Que fait Saout El Arab ? Il prend la lettre, la froisse et la jette dans le feu, sans y prêter le moindre regard. «L’ennemi se moque de toi. Si cet homme est un traître, alors dans ce cas nous sommes tous des traîtres», a dit Saout El Arab, qui était à l’époque le chef de la Wilaya. Lamine Khène, officier de la Wilaya II

      3535

    Zangra
    19 juin 2020 - 12 h 37 min

     » Personne ne peut, désormais, lui reprocher de ne pas être du calibre d’Abane Ramdane ou de Ferhat Abbas » (il s’agit du colonel Amirouche dixit l’auteur de l’article).
    Quand on met Abane et Ferhat sur le même piédestal en terme de « CALIBRE » c’est comme si on commettait l’absurdité en foot de mettre sur le même diapason le BARÇA et Ittihad Rhiadi Tedjlabine (avec mon profond respect pour Tedjlabine).
    L’un a été de tous les combats prélude de novembre 54, l’autre a questionné les cimetières et l’histoire et il n’a jamais trouvé de traces de la nation algérienne.
    L’un était une flamme révolutionnaire qui brûlait et avait hâte à voir ce feu détruire les illusions colonialistes de la France, l’autre cherchait depuis la fin des années 30 à ce que l’on soit assimilé à la nation françaoui (avec les Oulémas qui revendiquaient l’assimilation et une reconnaissance de la spécificité de la nation algérienne avec son islam pour que le code napoléonien ne s’applique pour nous autres indigènes en matière de statut personnel : mariage, divorce, héritage).
    L’un était en taule le 1er novembre 54 pour rébellion et actes subversifs contre les colonisateurs, l’autre était chez lui à maudire avec les Oulémas ces fous furieux qui pensaient défier la puissante France.
    L’un à sa libération en 55 a couru rejoindre le géant Benmhidi pour donner une assise à la révolution armée, l’autre était pépère chez lui à vendre des médicaments.
    L’un avait « travaillé » l’autre pour qu’il rejoigne la lutte armée, ça s’était fait en mai 1955 après plusieurs rencontres entre Abbane – Ouamrane pour qu’enfin daigne Ferhat Abbes à rejoindre la lutte armée
    La révolution armée algérienne ayant saisi l’enjeu de l’art de la guerre moderne où en même temps qu’on fait parler la poudre, il fallait faire dans la diplomatie et pour répondre à la propagande française qui voulait salir le combat des nôtres en prétendant que c’est une guerre des communistes (bloc de l’est) contre la « démocratie » et c’est dans ce contexte que les baroudeurs de la 1ère heure ont adoubé « le libéral » Ferhat Abbes » pour donner des gages aux « démocraties libérales » que notre combat était une guerre d’indépendance et non une guerre des 2 blocs de l’époque.
    Maintenant presque 60 ans après la fin de la guerre, il ne s’agit ni d’accabler Amirouche ni justifier le crime abominable de Abbane ni tresser des lauriers à Ferhat Abbes mais peut-être de se dire que la glorieuse guerre de libération a été l’oeuvre d’une majorité de notre peuple (autrement elle aurait échoué) et une frange avant-gardiste de ce peuple mais qu’au fond c’est une oeuvre humaine donc elle ne peut-être parfaite comme toute oeuvre humaine et pour paraphraser les musulmans qui disent qu’on a cru en Mohamed et tous les prophètes avant lui, disons nous respectons et vénérons nos martyrs et tous ceux qui se sont sacrifiés pour notre indépendance.

    La Bleuite pour l'éternité
    19 juin 2020 - 11 h 27 min

    Il faut croire que ce fameux capitaine Paul-Alain Léger , nous a inoculé ce virus « de la Bleuite » POUR L’ÉTERNITÉ DANS NOS GÊNES , puisqu’il continue de donner des résultats !

      La redoutable Wilaya 1
      19 juin 2020 - 21 h 44 min

      C’est la wilaya qui comptait le plus grand nombre d’effectif armés combattants. Ensuite la wilaya 3….

      Ras le bol des falsifications de notre histoire déjà bien falsifiée..Oui c’est vrai, Amirouche n’avait pas l’étoffe d’un BenMhidi ou d’un Benboulaid..

    Med
    19 juin 2020 - 11 h 20 min

    Un témoignage de Lamine Khène, officier de l’ALN à la Wilaya II

    La Wilaya II a échappé à la terrible vague des «purges». Comment cela a-t-il été possible, quand on connaît les ravages qu’elles ont causés dans les rangs de l’ALN ?
    C’est peut-être une chance, mais personnellement, je la mets au crédit d’un homme que je considère comme l’un des plus intelligents chefs que j’ai connus. Je veux parler de Saout El Arab, Salah Boubnider. Mais ce n’est peut-être pas le seul, Ali Kafi qui était en charge de la Wilaya II et lui se consultaient, mais aussi avec les autres camarades (…) Les purges ont touché la Wilaya III, puis elles ont débordé un peu sur la Wilaya IV. Mon analyse personnelle, elles ont été victime d’une ruse de guerre. Les Français ont jeté le doute dans l’esprit de ces chefs. Ceux-ci ont marché. Cela a été terrible. Cela dit, il faut toujours se rappeler que, de notre côté aussi, nous avons eu notre ruse de guerre, dans l’affaire de L’oiseau bleu. Je crois en mon âme et conscience qu’ Amirouche a été victime d’une ruse de guerre… L’ennemi a essayé de noyauter pareillement la Wilaya II. Un jour, on voit débarquer d’un hélicoptère quelqu’un. La population et les djounoud ont vite fait de le capturer. On le fouille et on trouve sur lui une lettre adressée à un chef de secteur de Constantine. La lettre disait en substance ceci : «Bravo ! Tu continues, le contact, etc.» Une lettre destinée à leurrer celui qui la lit, et faire croire qu’il y a un traître qui renseigne l’ennemi. Qu’est-ce que nous faisons ? Nous apportons la lettre au chef de Zone en question. Il s’appelait Larbi Berredjem. Ce dernier est un vieux militant, mais de peu de formation. Il convoque la personne mise en cause dans la lettre et l’entrave. Fort heureusement le médecin de la wilaya arrive. C’était le professeur Toumi. Il constate les faits. Sur ce, arrive Salah Saout El Arab. Il regarde la personne en question et s’étonne. C’est un cadre de Constantine. «Qu’a-t-il fait ? Pourquoi est-il attaché ?» Si Larbi tire la lettre et lui dit : «C’est un traître.» Que fait Saout El Arab ? Il prend la lettre, la froisse et la jette dans le feu, sans y prêter le moindre regard. «L’ennemi se moque de toi. Si cet homme est un traître, alors dans ce cas nous sommes tous des traîtres», a dit Saout El Arab, qui était à l’époque le chef de la Wilaya. Lamine Khène, officier de la Wilaya II

      RAYES AL VHOUUR
      19 juin 2020 - 16 h 44 min

      Le capot haine Leger, a enfanter des emules, des Lourds, continuant l’oeuvre du maitre, en orfevres , de l’espece Saadani du p.Elfn Haine, tapis a Neuilly , proteger du SDCE / DGSE et Sarkozy, pour le bonheur du makhzen qui ont noyaux thes, le p
      Fln , par la cooptation d’un marocain, avec la benefiction de Tebboune, Les malghaches et des boutestika….!
      La boucle est bouclee…
      Le pays est tomber ds les rets du clonisateur avec une facilitee due a des laches et des traitres..
      Que reste t il de l »heritage de feu
      Colonel Amirouche ? Presque rien,un pays gouverner par des Tebboun, Zeroual vendu au nouveau regime traitre et infame…
      Honteux…!

    pourquoi pas un livre ou un essai ??
    19 juin 2020 - 10 h 48 min

    Monsieur Azar N-ath Quodia , puisque vous savez beaucoup de chose sur la révolution pourquoi ne pas immortaliser dans un livre , comme l’on fait plusieurs essayistes courageux , et ce d’abord pour informer les algériens et ensuite pour susciter de vrais débats sérieux avec des contradicteurs ou d’approbateurs. Jeter un article de ce genre dans un forum ou dans les réseaux sociaux n’aura pas le même impact que vous voulez bien donner à la vérité historique, çà peut même provoquer l’inverse ! Allez chiche ! Allez courage !

    Anonyme
    19 juin 2020 - 9 h 59 min

    le plan de leger a reussir grace aux laches harkis qui ont trahis leurs freres de combat

      Anonyme
      19 juin 2020 - 18 h 32 min

      Non, le plan léger avait réussi car il avait réveillé le caractère totalitaire du FLN et le caractère sanguinaire de Amirouche et surtout de son adjoint le Capitaine Mahyouz.

    Karamazov
    19 juin 2020 - 9 h 57 min

    Vouala qui clouera le bec à tous ces détracteurs qui ne le voyait que par la lorgnette de la bleuïte et de Melouza..

    Moua , c’est à Feraoun que je voudrais rendre hommage.

    «Tant qu’il est vrai que ce que nous réalisons est le miroir de ce que nous sommes.»

    Fouroulou , qui n’avait pas osé offenser ou faire de l’ombre à son ami Camus comme KD , est un philosophe modeste pour ne pas être indigent comme disait Sartre d’icelui.

    On disait que Camus est un écrivain (romancier et philosophe) pour lycéens , les plus sévère disaient pour collégiens. Et Fouroulou ?

    Fouroulou? Je ne sais pas, moua je l’ai lu quand j’étais au CM1 .Il parait que Feraoun qui était un surdoué a écrit tous ses livres quand il était au primaire.

      Mohend
      19 juin 2020 - 11 h 22 min

      Que vient faire Camus le colonialiste et raciste dans un article sur le colonel Amirouche, Faulkner un autre raciste et prix Nobel comme Camus à donner des identités à ses nègres, dans les lumières d’aout ou bruit et la fureur, dans l’Etranger de Camus par exemple, les algériens sont réduits à un arabe avec un couteau à la main, en gros des terroristes, dans toute son œuvre nous n’existons pas, d’ailleurs il est contre le FLN dont fait partie Amirouche et Feraoun, il était pour un humanisme à deux sous, juste une position morale, aucun engagement, aucune considération pour un peuple damné et opprimé chez lui, il est vrai comme les autres penseurs de gauche comme Jules Ferry et Victor Hugo, ils sont venus nous civiliser, n’est ce pas ! Il voulait que les indigènes que sont nos ancêtres patientent jusqu’au jour où les colons reviennent à de meilleurs sentiments, pour enfin partager les richesses et vivre ensemble en paix, franchement un raciste comme Camus dans un débat sur des Hommes comme le colonel Amircouhe, je trouve cela plus que révisionniste.

        Karamazov
        19 juin 2020 - 14 h 02 min

        Who who who ! Ousk tiva Benhur ?

        Jidi que je rendais grâce à 3mirouch qui n’avait d’égal que Sidi 3li et dont même Bentalha ne saurait nous faire oublier son Melouza.

        Moua je causais de Fer3oun qui lui malgré sa pauvritude n’a pas renié Camus.

        Citer Fer3oun pour parler de 3mirouch il fallait zozer kamim, non ? Pourkwa pas Augustin Iba3zizen, tikouni ? Le pont de Bareqmouch ?

        Kanta à Faulkner qui a su camper à merveille ses « négrillons » dans leur servitude , sépatwa qui va m’apprendre à le lire .
        Si tu penses que ces « négrillons » de Faulkner sont mieux servis que les z’Arabes de Camus , demande donc aux « noirs » comment ils le regarde.

          Mohend
          19 juin 2020 - 14 h 31 min

          Je ne suis pas ici pour vous apprendre quoi que ce soit, je n’ai pas l’intention encore moins la prétention, en revanche je tente juste de mettre en exergue vos contradictions, pour lesquelles vous êtes tout de même resté silencieux, j’ai la nette impression que vous lisez et comprenez les choses de façon sélective consciente, j’avais dis qu’ils sont tout les deux racistes et Nobel, je n’ai jamais dis que Faulkner adore les noirs.

          Le comique a parle
          19 juin 2020 - 16 h 52 min

          Il se trouve drôle et intelligent du haut de ses
          certitudes raciales.
          Napoleon a décrit ces gens en parlant de Talleyrand.

          Argentroi
          19 juin 2020 - 19 h 24 min

          Melouza, c’est plutôt le colonel Mohammedi Saïd et bien avant qu’Amirouche ne prenne la direction de la wilaya III.

        Anonyme
        19 juin 2020 - 17 h 33 min

        Camus n’était ni raciste ni colonialiste, je ne l’ai jamais entendu parler de lui même comme un français, il a toujours dit « nous les algériens » et il était profondément algérien et algérien ne veut pas dire FLNnistes je suis indigène et je haie le FLN de sa tête jusque dans ses racines les plus profondes et le FLN n’est pas l’Algérie.

          Anonyme
          19 juin 2020 - 19 h 14 min

          fumisterie, c’était un colon et un colonialiste

          Mohend
          19 juin 2020 - 19 h 50 min

          Pour quoi vous ne dites pas que vous n’avez pas encore digéré le coup de pieds dans le derrière que le FLN à donner à la France, que cela plaise ou pas, que cela est admis ou pas, le FLN de 1954 à 1962 à libérer le pays, vous parlez de violences du FLN nous sommes en légitime défense, Ben M’Hedi quand les paras l’ont arrêté, ils lui dit pour quoi vous utilisez des couffins, M’Hedi de répondre et de dire donnez nous vos avions on vous donnera nos couffins, demandez aux montagnes les tonnes de Napalm qu’elles ont reçue, il est vrai que militairement on était faible, heureusement que les algériennes ont enfantée des Hommes comme des Mohamed Yazid qui ont renversé les choses là où il faut, le FLN d’aujourd’hui remplis de truands et de voleurs qui ont rendu le pays faible et une risée du monde, vous pouvez l’insulter tant que vous voulez.

        Selecto
        19 juin 2020 - 17 h 35 min

        En effet Camus était profondément colonialiste et anti Algériens et pour l’Algérie française.
        Jean Paul Sartre lui avait demandé de lancer un appel pour sauver Taleb Abderrahmane de la guillotine mais il a refusé de le faire.

        Anonyme
        19 juin 2020 - 18 h 42 min

        Faux !! Mouloud Féraoun ne faisant pas parti du FLN mieux le FLn le détestait la seule chose qu’il faisait c’était de dénoncer les exactions des civils par les militaires français quand il avait commencé à écrire pour les chefs de wilayas quant aux tortures et exactions que faisaient subir les membres de l’ALN contre les civils ( la nuit ! ) il a été contraint de quitter la Kabylie pour se réfugier dans une cité algéroise dans laquelle il n y avait aucun « arabe » et c’est là qu’il sera hélas assassiné par il est vrai l’OAS mais si le FLN ne l’avait placé dans son viseur, il n’aurait jamais quitté sa région pour se retrouver dans une telle cité ou les radicaux de l’Algérie française pilulaient.

          mwa
          19 juin 2020 - 21 h 37 min

          je ne sais pas d’où tu sors ces postulats mais à te suivre, tous ceux qui n’ont pas pris les armes sont contre le fln! Fourulou aurait pu être anonyme comme toi et ainsi ne pas subir le retour du bâton! mais bon tu dois être un peu jeune pour comprendre l’étroitesse interstitielle d’une guerre!

          Anonyme
          20 juin 2020 - 8 h 24 min

           » pauvres bergers de montagnards ils n’ont pas compris que ceux qui prétendent vouloir les libérer aujourd’hui, seront demains leur pires persécuteurs ». ( Mouloud Féraoun il parlait du FLN et l’histoire lui a donné raison).

          mwa
          20 juin 2020 - 21 h 49 min

          l’histoire, qui apparemment donne raison, t’as sans doute donné raison à toi aussi…Quand à Feraoun, dézingué non pas par le fln mais surement par la fatalité de « ton histoire » et bien il t’aurait surement donné raison à son tour.. le berger montagnard qui répond au mouton de panurge..

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