Comment et pourquoi l’armée a sauvé la vie d’Ali Benhadj et Abassi Madani
C’est bien l’armée algérienne qui a sauvé la vie aux deux islamistes ingrats Ali Belhadj et Abassi Madani.
Depuis les années 1990, les médias occidentaux n’ont pas cessé de falsifier les événements survenus en Algérie qu’ils ont appelés la «décennie noire». Leurs sources étaient toujours les islamistes du FIS réfugiés à Paris, en Angleterre et en Allemagne. Je peux citer ici les journaux Libération et Le Monde, deux quotidiens alliés de la mouvance islamiste dont la journaliste de Libération José Garçon, connue pour être une manipulatrice avérée.
Pour eux, le terrorisme a vu le jour en Algérie parce que l’armée algérienne avait interrompu le processus électoral en 1992. Si on suit leurs analyses fabriquées de toutes pièces, c’est bien l’annulation de ce scrutin qui aurait poussé les Algériens à prendre le maquis et les armes. Faux ! Pourquoi ?
Le terrorisme en Algérie a commencé par un premier acte de sabotage lors du règne de feu Houari Boumediene. C’était feu Mahfoud Nahnah, affilié à cette époque à la mouvance des Frères musulmans, qui a commis le premier acte terroriste en Algérie. Lui et ses acolytes ont coupé en pleine nuit les lignes télégraphiques aériennes – poteaux téléphoniques. On sait ce que Mahfoud Nahnah était devenu par la suite : fondateur du Mouvement de la société pour la paix (MSP, ex-Hamas). Il ne faut rien cacher, car il s’agit de l’histoire de l’Algérie. Je précise bien que c’était le premier acte terroriste.
Parlons maintenant de la période qui a précédé la libération du champ politique en Algérie et l’instauration du multipartisme.
Déjà en 1982, Mustapha Bouyali était le chef du Groupe islamique armé (GIA) jusqu’en 1987, dans la ville de Larbâa, wilaya de Blida, non loin de la capitale. Il était l’ami intime d’Ali Benhadj – j’espère que ce dernier n’a pas oublié cela. En 1985, Mustapha Bouyali attaque la caserne-école de police de Soumâa, à Blida. Nous étions en 1987, soit une année avant l’instauration du multipartisme.
C’est grâce aux efforts des services secrets algériens, la Sécurité militaire à l’époque, que le groupe de Mustapha Bouyali a été infiltré par un simple agent secret avec un grade d’adjudant. Ce dernier lui proposa de lui vendre des armes. En février 1987, Mustapha Bouyali sera neutralisé grâce à cette opération d’infiltration.
Vous voyez qu’on retrouve toujours le même Ali Benhadj dans cette histoire de terrorisme depuis belle lurette ! Ceci prouve davantage que le terrorisme en Algérie date d’avant l’instauration du multipartisme et avant même la création du FIS. Les médias occidentaux doivent revoir leur copie ! Ce n’est pas l’annulation du scrutin de janvier 1992 qui a été le déclic pour la naissance du terrorisme en Algérie. Le terrorisme a existé bien avant.
Revenons à Ali Benhadj et Abassi Madani. Ces deux manipulateurs avaient, durant les années 1990, perdu tout contrôle sur les groupes armés algériens et ils ont continué à soutenir l’Armée islamique du salut (AIS) affiliée au FIS mais pas le GIA, le Groupe islamique armé. Pour l’histoire, il est important de le signaler, aujourd’hui, que l’armée algérienne avait même protégé Ali Benhadj et Abassi Madani pour que le GIA ne s’en prenne pas à eux, car ils étaient tous les deux condamnés à mort par le GIA.
L’armée algérienne, avec son service secret, a jugé prioritaire de les protéger quitte à les laisser en prison afin de leur épargner la vie. L’explication en est que si Ali Benhadj et Abassi Madani avaient été assassinés par le GIA, l’opinion nationale et internationale, les journaux mondiaux auraient mis cet assassinat sur le dos des services secrets algériens.
La preuve existe. L’enregistrement vidéo de la rencontre qui a réuni le conseiller de Liamine Zeroual, le général Mohamed Betchine, avec Ali Benhadj et Abassi Madani au niveau de la résidence du chef de la 1re Région militaire à Blida, se trouve toujours dans les archives des services secrets.
Ces deux ingrats – Ali Benhadj et Abassi Madani – ont été acheminés de la prison militaire de Blida vers la résidence en question dans un véhicule civil, camouflé en ambulance, pour les protéger d’une quelconque attaque du GIA, alors que la distance entre la prison militaire de Blida et cette résidence ne dépasse pas deux kilomètres. Ali Benhadj dira-t-il un jour la vérité sur cette «ambulance civile» qui a servi à le protéger des terroristes qui voulaient sa tête ?
Si ces deux anciens dirigeants du FIS avaient été libérés, ils auraient été assassinés par le GIA sur le champ. Eux-mêmes en étaient pleinement conscients.
F. T.
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