Ferhat Aït Ali : le PLF 2021 élaboré selon la politique de rationalisation des dépenses
Le ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, a affirmé que le projet de loi de finances (PLF 2021) avait été élaboré dans le cadre de la politique de rationalisation des dépenses publiques aux fins de préserver les équilibres financiers et un taux d’inflation bas, rapporte l’APS.
Ferhat Aït Ali, qui intervenait devant la Commission des finances et du budget de l’APN, a précisé que ledit projet de loi «vise la préservation du pouvoir d’achat pour l’ensemble des catégories sociales, notamment celles à revenu limité sans pour autant entamer le caractère social de l’Etat».
Le PLF 2021 prévoit une enveloppe financière des dépenses de fonctionnement de l’ordre de 4,53 milliards de dinars, soit une baisse de 120 millions de dinars, et 34,36 millions de dinars au titre du projet du budget sectoriel d’équipement comme crédits de paiement.
Il est prévu également un plan de charges de 2,5 milliards de dinars pour encadrer les dépenses prises en charge par le Fonds spécial numéro 302-124 intitulé «Fonds national d’habilitation des PME, de soutien à l’investissement et de promotion de la compétitivité industrielle», a-t-il expliqué.
Le ministre a fait savoir que les dépenses incompressibles incluaient les dépenses liées à la prise en charge des salaires des fonctionnaires, qui représentent plus de 56% du budget de fonctionnement, soit 889 millions de dinars au titre des salaires de l’Administration centrale et 1,66 milliard de dinars pour la prise en charge des salaires des services décentralisés.
Pour le ministre, les contributions accordées aux instances sous tutelle, à savoir l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi) et l’Office national de métrologie légale s’élèvent à 1,53 milliard de dinars.
Le ministre a évoqué les mesures fiscales et parafiscales proposées par son ministère devant améliorer le climat d’affaires, faciliter l’entrée des partenaires étrangers et développer l’investissement productif. Entre autres mesures, l’amendement des articles 51 et 58 de la loi de finances 2000 et les articles 49, 52 et 60 de la loi de finances complémentaire 2020 et 55 de la loi de finance 2020.
R. E.