Le «Coran berbériste»

Mehenni Saluste
Farhat Mehenni au milieu de manifestants à Paris. D. R.

Par Boualem Snaoui – «Tout homme qui veut s’élever au-dessus des autres animaux doit faire les plus grands efforts pour ne point passer obscurément sa vie, comme les brutes, que la nature a courbées vers la terre et soumises aux appétits des sens.» C’est ainsi que Saluste, Galius Sallustius Crispus, qui serait né le 1er octobre 87 av. J.-C., à Amiterne, ville de la Sabine, située à environ 90 km au nord-est de Rome, aurait engagé des écrits intitulés Catilina-Jugurtha, rapportés par G. Lamothe dans la traduction française des Notices et Notes publiées le 1er janvier 1926 (num. 295) aux Ed. Hatier.

Ainsi donc, Salluste a emprunté la machine à remonter le temps, depuis l’époque romaine, pour venir faire un diagnostic implacable sur «les courbés vers la terre», regroupés de nos jours au sein d’un «Coran idéologique» de spéléologues de la politique : le «berbérisme», qui se sont spécialisés dans le fait de creuser des galeries souterraines pour nous faire voyager dans le sens opposé. La marche-arrière sous terre, ça les connaît. Qui aurait cru que Salluste allait faire un si long chemin dans le temps (plus de vingt siècles) pour venir désigner ces manipulateurs et les fossoyeurs de l’histoire ? Finalement, on n’a rien inventé : ce sénateur romain, tribun de la plèbe, préteur et gouverneur, était déjà un lanceur d’alerte, trois siècles av. J.-C.

Salluste voyage dans «l’espace-temps» tandis que le «berbérisme» organise des escapades souterraines pour nous enchaîner à des mythes destinés à nous renvoyer jusqu’au IIIe siècle av. J.-C. , et avec le sourire en prime. Le «berbérisme», cette idéologie mythologique et surtout politique, a pour fonction première de nous greffer sur les yeux un rétroviseur fêlé permanent afin de provoquer des accidents et des carambolages sur la route de l’Histoire. Ce «Coran politique», comme je le disais, fortement engagé idéologiquement et qui bénéficie d’une couverture médiatique des plus importantes, notamment en France, a pour mission d’instaurer l’idée que «l’avenir» se déroule «au passé». Il s’agit de commercialiser l’image «révolutionnaire» du «tribalisme» et de «l’indigénat», et de convaincre que ce sont des formes modernes. Les étudiants des universités algériennes et leurs professeurs, particulièrement les descendants du roi Bocchus, ancêtre paléolithique de Notre ami le roi de Gilles Perrault, régnant sur la Maurétanie, puisque le Maroc n’existait pas alors, devraient forer dans cette branche de la «traîtrise génétique», avant d’appuyer les thèses de l’extrême-droite européenne représentée par «l’expert du génocide Tutsi», Bernard Lugan. Les idées (génocidaires ?) de ce dernier, idéologue de l’extrême-droite en Europe, et du «berbérisme» par ces temps perdus, qui fait le bonheur des sites et des réseaux sociaux à Béjaïa et à Tizi Ouzou. Les programmes de ce compagnon de Jean-Pierre Strirbois, Alain Renault, le bras droit de François Duprat et de Bruno Gollnisch, dont le CV est consultable sur http://francegenocidetutsi.org/QuiEstBernardLugan.pdf , sont repris et brandis par des partis politiques algériens, y compris par les trotskystes de Tata Louisa Hanoune. Tiens, Louisa Hanoune, cette dirigeante d’un parti politique qui a abandonné la lutte des classes pour embrasser la lutte des races, nous a expliqué que sa rencontre avec le clan des anciens dirigeants était fortuite. Evidemment, qui croise par hasard Saïd Bouteflika dans les salons ?

C’est dire à quel point la décadence a rongé les «penseurs-danseurs politiques» indigènes qui prétendent éclairer la voie (coloniale) au peuple algérien.

Il y a effectivement de quoi flipper, à voir émarger des partis politiques algériens, dans le même registre que l’extrême-droite européenne. Les «injonctions coloniales» présentées sous forme de résolutions (d’urgence, dites-vous) votées par TOUT l’arc-en-ciel politique (rassemblement inédit allant de l’extrême-droite à la gauche) du Parlement européen, où des poulains et des «soldats de l’armée civile» sont cités nommément, exigent aussi de nous (point H) de porter la «forchetta – fourchette – de Jacques Bénet». Tous les chemins de la politique mènent au «vent de fascisme» du chanteur Idir ? Cachez-moi ces Wallons et ces Flamands, ces Basques, ces Normands, ces Corses, ces Catalans, ces Alsaciens, ces Vikings, ces Bretons… et même le leader catalan, Carles Puigdemont, refugié dans «les sous-sol» de ce même Parlement.

Ce Parlement européen vient de signer la fin de la crédibilité du «discours de la défense des droits de l’Homme». Une atteinte très grave au peuple algérien mais surtout aux «droits de l’Homme» eux-mêmes.

Je reviens donc à mes mytho-manipulateurs du berbérisme, pour qui nous ne serions donc plus des «citoyens» appartenant à une nation mais des «sujets» de tribus dirigées par des gourous désignés dans l’ombre par des décideurs coloniaux. D’où le concept indigène des «Nations», exclusivement réservées au Nord, tandis que le «Sud» se consacre au forage ethnique pour s’enterrer. Les premiers voyagent dans le ciel, les seconds, les indigènes, canalisés par la cinquième colonne, voyagent sous terre, croyant suivre les câbles de WikiLeaks pour retrouver ces nomades de Libye appelés «Numides».

C’est la rencontre inopinée avec un ami d’enfance, natif de la région, de la même ville et presque du même quartier que moi, lors d’un rassemblement commémoratif des victimes du colonialisme en Algérie, qui m’a donné l’idée de rendre compte de la manipulation tribaliste de «l’identité coloniale» berbériste en général, et kabyle» en particulier.

Cet ami d’enfance, portant le nom patronymique de «Stambouli» (nom volontairement modifié pour des raisons de confidentialité), s’est donc pointé à cette commémoration des victimes algériennes, en arborant le drapeau de «Jacques Bénet» que les Algériens surnomment la «fourchetta» (la fourchette). Cela m’a beaucoup fait sourire.

Après les congratulations habituelles et les échanges naturels entre deux personnes qui se sont perdu de vue depuis quelques dizaines d’années, nous nous sommes attablés pour retrouver nos souvenirs et caresser un peu notre enfance, notre jeunesse, où les maisons n’avaient pas de portes, mais juste des rideaux, où les enfants mangeaient chez les uns et/ou chez les autres, sans même que les familles se soucient du ventre de leurs progénitures, des jeux de saisons divers et variés, du ballon de foot qu’on confectionnait avec les restes de journaux froissés et le sachet d’emballage du lait en poudre, etc. Une enfance heureuse et inventive, sans électronique et sans smartphone.

Nous avons ensuite atterri, inévitablement, sur le sujet qui «fâche» tout «berbériste» qui se respecte, concernant l’origine de «l’emblème-fourchetta» qu’il trimbale au bout de son bâton tordu. Sûr de lui, il me précise sans hésitation qu’il est né (l’emblème et pas lui) depuis des millénaires. De l’époque des Romains, et même avant. Pourtant, lorsque l’on emprunte le câble de la machine à remonter le temps, même en traversant les galeries et les labyrinthes creusés spécialement pour nous, par les «spéléologues» berbéristes, on ne trouve aucune trace de cet «outil culinaire».

Ainsi, mon ami d’enfance met à ma disposition trois vidéos. Dans la première, on voit une caméra balayant un tableau du célèbre peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, où l’on ne voit aucun drapeau de «Jacques Bénet», mais juste des drapeaux de toutes les couleurs, qu’on peut voir dans toute les zaouïas (lieu de culte marabouts); la deuxième montre un chauffeur de taxi, prénommé Amazigh (comme si les Italiens continuaient à appeler leurs enfants Spartacus, ou si les Français affublaient leurs progénitures des prénoms d’Astérix et Obélix) qui aurait acheté du tissu dans un marché, et imaginé tout seul le drapeau de «Jacques Bénet» et, enfin, une troisième vidéo où une voix féminine douce, confectionnée pour l’occasion, vient vous annoncer que cette «fourchetta» est un assemblage entre le tableau du célèbre peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux et Jacques Bénet, qui en a validé la fabrique. Il n’est pas beau le travail ? Des médias et des partis politiques qui diffusent cet emblème de l’identité coloniale depuis des années ne connaissaient donc pas son origine. Bravo les artistes de la désinformation «démocrature».

Cela vient donc valider la thèse sur l’appartenance de ces groupes au «charlatanisme médiatique et politique».

Au risque de gâcher nos retrouvailles, je m’étais alors décidé à lui faire remarquer que, dans le concours de recherche des racines, il s’était complètement entremêlé les rhizomes et qu’il devait revoir sa carte «factorielle génétique», car son nom patronymique le trahissait (un peu comme l’humoriste Fellag, faiseur de rires des colons sur le dos de l’Algérien, qui arbore sa toque turque durant ses séances de flagellation artistiques). Comme beaucoup de famille de Tizi Ouzou, de Boghni, de Draâ El-Mizan, de Dellys, de Baghlia, de Bordj Ménail, Bordj Bou Arréridj… c’est un descendant de la lignée du calife d’Ankara.

Là, c’en était trop pour lui : il a fini par s’en débarrasser, pas de son cerveau qu’il venait de récupérer, mais de la «fourchetta» de «Jacques Bénet» qu’il trimbalait.

En effet, les premières bâtisses de la ville de Tizi Ouzou ont vu le jour avec l’arrivée des familles turques au XVIe siècle, et les traces des premières familles installées dans la haute-ville, premières constructions citadines, sont là pour témoigner des liens ancestraux avec Bordj H’mar (Bordj en turc = fort).

Au moment où nos voisins de terrasses scrutaient le ciel, les étoiles et le cosmos au moyen de leurs savoirs et de leurs satellites, nous deux, convoqués par ce «Coran berbériste», on s’est engouffrés dans les sous-sols de l’Histoire plurielle des populations de nos régions pour tenter de démêler les racines des citoyens qu’on veut emmurer dans l’«ensauvagement» ethnique et tribal. Une assignation à résidence où l’avenir serait inéluctablement derrière nous, venant appuyer par la même occasion les qualificatifs (sans commentaires) rapportés de Salluste : «… rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l’herbe comme des bêtes…»

Du coup, nous avons décidé de collaborer au «Pétain», pour la pureté de la «race», dans le bastion de la sélection génétique engagée par notre moine «kabyle», que vous avez sans doute reconnu, celui qui, pour nous amadouer, avait chanté «Boris Vian, Le Déserteur». Aujourd’hui, ce «Judas» des temps modernes, non seulement nous a trahis, comme il a trahi «Boris Vian», mais il s’est même glissé dans la peau du moine généticien Mendel pour sélectionner les petits pois «kabyles» ridés et les petits pois «kabyles» lisses. Au passage, il n’est pas inutile de rappeler qu’il a été expulsé, avec sa troupe et sa caricature, de la ville normande d’«Harfleur» le 10 mars 2018, et de la fête de l’Huma en 2017 avec les honneurs : «tromperies, supercherie, extrême-droite soutenue par la droite israélienne». Arrêtez les éloges, au profit de celui qui loge dans le «canard des ténèbres», appelé Matin d’Algérie, de Benchicou, qui ne nous a pas encore tout dit sur les «bons de caisse», «bons du Trésor» trouvés dans ses bagages à l’aéroport d’Alger en 2004. Oui, oui, il a fait le facteur, dans son édition du 1er novembre 2017 (tout un symbole la date du 1er novembre), pour m’annoncer que je suis «excommunié» de ma culture kabyle universaliste, transformée en «race kabyle».

Pour notre moine «Roi des Kabyles», nous avons d’abord dénoncé les populations de type «ridé» implantées en Kabylie, d’origine turque et janissaires, comme mon ami d’enfance porteur dans le passé du drapeau de Jacques Bénet. Elles se sont installées dans toutes les villes où l’on retrouve des «Bordj» – fort militaire – (Bordj Ménail, Bordj Bou Arréridj, Boghni, Tizi Ouzou, Baghlia, Dellys et ses environs…). Les premières habitations apparues à Tizi Ouzou ont été construites par des familles turques, vivant jusqu’à nos jours dans la ville. Il s’agit des Khelil, les Stambouli, les Allal, les Briki, les Baghdadi, les Bennabi, les Fredj (ou Ferradj), les Merad, les Kouloughli, les Mesbahi, les Kechaï, les Ali Khodja, les Zmerli…

Les descendants espagnols, italiens, turcs de Arroudj Raïs (Baba-Oroutch) et de Khizir Khayr Ad-Dîn (Barberousse), les Hammadites descendants de Hammad Ibn Bologhine et d’autres nombreux comme les Pisans, les Marseillais… installés à Béjaïa (Vega antique) ne sont pas kabyles. Cette ville plurielle a été attaquée par la coalition des «Kabyles» de Koukou avec les Turcs et capitula en 1555, après vingt-quatre jours de siège : leur commandant, don Alfonso de Peralta, fut rapatrié par une caravelle française.

Les marabouts (imravthens) – Almoravides – sont aussi des «petits pois kabyles ridés», ce sont des sans-papiers venus d’Espagne, de Mauritanie, du Mali et du Maroc. Ils n’ont pas le bon code génétique. On raconte même qu’un de ces sans-papier est décédé dans le chantier en construction du «havre de paix» d’un «empereur» politique actuel. Il est venu de très loin, abandonnant son monarque, prenant d’énormes risques, juste pour «se sacrifier» dans la demeure de cet autre monarque discret.

Iflissen ((Faraxen pour Feraoucen et Iflensès pour Iflissen)), ces Phéniciens peuple antique venus du Liban (1200-300 av. J.-C.), et qui se sont installés sur toute la côte, et même à l’intérieur des terres, sont aussi de type «ridé». Ce sont des corsaires qui ne font pas partie de la race des «petits pois kabyles lisses» ; ils n’auront pas droit à la «fosse» carte d’identité de notre «moine-maître chanteur». Ils se sont mélangés aux Romains et aux Carthaginois pour brouiller les pistes. Dommage pour eux, ils ont laissé leurs traces à Tigzirt et Azzefoun et ont été identifiés par le berbériste en chef dans son Le Djurdjura à travers l’Histoire. Et puis, cela leur apprendra à «ces petits pois ridés» à s’être attaqués aux villages des Aït Ouaguenoun et les Aït Djennad en 1825, avec le concours de Yahia Agha. On va pouvoir refaire, juste pour le bonheur des télé-coloniales et de leurs appendices, l’une des batailles les plus sanglantes entre les seigneurs féodaux de Koukou, dirigé par les Ben El-Kadhi (vulgairement appelé Bougtouch) et la coalition des Aït Djennad, des Aït Oueguenoun et Iflissen Lebhar. Des Phéniciens contre des Phéniciens, mort de rire (mdr)…

Même le roi de «Koukou» a accordé en mariage sa propre fille à Hassan Pacha, lorsque ce dernier avait liquidé les Aït Abbès. Ils ont fait plein de «petits pois – kabyles – ridés», sans doute au grand regret de notre moine-Mendel-kabyle, qui va devoir les rechercher.

Et pendant ce temps-là, nos voisins de table continuaient à voyager dans le ciel et observaient les étoiles, alors que nous, nous recréions au «Pétain» dans le creusement des trous, à la recherche des «petits pois ridés» et des «petits pois lisses» pour notre Mendel-moine kabyle. Au fait, ce dernier, également de la classe politique, serait le descendant idéologique de Nicolas Bibesco, pour qui le général Bugeaud est une gloire. Nicolas Bibesco écrit en page 148 dans son œuvre civilisatrice des Kabyles du Djurdjura : «… La France y a étudié de près la race kabyle pure, elle l’a étudiée à sa source ; elle y a découvert la vraie manière de la prendre et de la gouverner.» Vous voulez un dessin de Aïnouche ? Ce «baromètre des civilisations», qui a échappé à Darwin et à Lamarck lorsqu’ils organisaient la théorie de l’évolution des espèces, que même Linné n’a pas réussi à nommer taxonomiquement, est même parvenu à donner un nom à son parti politique (MAK) qui ridiculise ses partisans : les Makaks. On dirait que c’est fait exprès.

Nicolas Bibesco, ce colon hors pair, a certainement inoculé Younes Adli à l’Algérie, ce marabout professionnel, expert en forage ethnique. Durant ses séances de maraboutisme en-line, Y. Adli nous explique, sans rire, que «nous sommes» des 4×4 de l’humanité et que nous avons même inspiré Karl Marx, Rosa Luxembourg, Engels, Emile Dukheim, lesquels se sont mis instantanément à rédiger en «buchettes». Du coup, tous les grands chercheurs du monde entier, la Nasa y compris, toutes les grandes bibliothèques du monde, se sont mis à disserter dans la langue morte phénicienne (selon l’ethnologue Jean Servier) qu’est le «tifinagh». Le «tifinagh» est toujours en cours d’élaboration dans les laboratoires coloniaux, à l’intention des «courbés vers la terre» de Saluste.

Ne bougez pas : bientôt, Adli Y. vous invitera à voyager dans les galeries souterraines pour vous expliquer qu’il y a le «tifinagh» des Touaregs, le «tifinagh» de la Petite Kabylie, le «tifinagh» de la Grande Kabylie, le «tifinagh» des Chaouis, le «tifinagh» de chaque tribu. «Diviser pour régner», c’est vieux comme le monde, et nous sommes encore dans le vieux monde. Adli ne sait peut-être pas qu’il n’est juste qu’une tête de gondole pour nous gaver de «la doctrine des périphéries». En effet, et comme l’a révélé Yossi Alpher (cet ancien officier des services secrets israéliens dans son livre intitulé Periphery: Israel’s Search for Middle East Allies, paru début 2015, aux éditions Hardcover Books aux Etats-Unis), Israël a, depuis les années 1960, mis au point une stratégie dite de la «Doctrine des périphéries». Il s’agit, pour la situation présente, de manipuler et d’encourager des composantes ethniques berbères ou «amazighes», en reproduisant le schéma des «identités coloniales».

Avant de clore et de conseiller au lecteur un excellent article de Vincent Geisser et Aziz Zemouri, «La renaissance du mythe kabyle», je voudrais finir toujours en «Pétain» de notre Mendel kabyle, à propos de Saïd Samedi : c’est un «petit pois ridé», il ne serait pas kabyle, sa famille serait originaire de Biskra, cette ville plurielle, qui a été numide, romaine, byzantine, fatimide, omeyyade, hafside, et même hilalienne. Sans doute que «Saïd Samedi» ne supporte pas la diversité de son ascendance qui peut être en lien avec Oqba Ibn Nafi, le gouverneur du califat des «Omeyyades». Le «Coran berbériste» devrait lui exiger le test génétique qu’ils imposent au pauvre peuple d’en bas pour s’assurer de la pureté de sa «race».

L’Algérie est plurielle, comme toute les nations du monde, que cela plaise ou pas, et mon intention est de dénoncer l’instrumentalisation de la culture, de ma culture «kabyle-berbère» universaliste à des fins politiques.

«Le Kabyle ne fait pas le moine.»

B. S.

Comment (33)

    Anonyme
    9 décembre 2020 - 2 h 10 min

    Belle démonstration pour expliquer que les autres peuples sont le résultat de croisements féconds mais que nous autres ridés nous sommes de simples bâtards. Pour qui il roule le martien ?

      Algérie plurielle
      9 décembre 2020 - 9 h 06 min

      C’est Bernard Logan à l’appareil ? Tu ne lis certainement pas à l’endroit:
      « L’Algérie est plurielle, comme toute les nations du monde, que cela plaise ou pas, et mon intention est de dénoncer l’instrumentalisation de la culture, de ma culture «kabyle-berbère» universaliste à des fins politiques. »

    Les Citoyens Algériens s’en fichent..,
    9 décembre 2020 - 1 h 11 min

    C’est un débat parisien qui ne m’intéresse plus.
    Tout ce qui vient de la Rive Nord sur ces Sujets est Suspect.
    Ke ne m’intéresse qu’aux anthropologues, linguistes, historiens Algériens d’Algerie.
    C’est tout !

      Thamourth
      9 décembre 2020 - 9 h 08 min

      Salluste est aussi parisien. Tu dois être un foreur ethnique.

    Anonyme
    8 décembre 2020 - 19 h 31 min

    Du n’importe quoi, pas plus lourd que de l’ouate, c’est pour semer la zizanie entre les gens, semer le chaos, pas mieux que d’autres, de la perte de temps de les écouter , mensonge sur mensonge, dire pour ne rien dire, mais pour divisez les gens ça oui. Ne leur donner pas d’importance.

    Non a la fourchette.
    8 décembre 2020 - 18 h 23 min

    Jacques benet était pour lès violes de femmes et jeunes filles par lès barbares ,était aussi pour lès tortures et le feu dans lès douars et dechras ,était pour le vole de nos terres par les misérables venus de France qu’on appelait colons,Jacques benet ne s’est pas levé pour défendre lès Kabyles contre les massacres dans lès montagnes du djurdjura.je crois que si le drapeau fourchette était conçu en Algérie par dès vraies patriotes et sans l’aide de jacque benêt qui est l’architecte de la division et de la haine du MAK et de ses supporteurs envers les Algériens en utilisant un … nommé mohand aarab que lès complexées et servants appelent aarav.le drapeau kabyle comme la jsk de mohand cheriff hannachi rabi yerhmou rentrera dans le coeur dès Algériens.

      Anonyme
      9 décembre 2020 - 7 h 30 min

      Naima Salhi on t’a reconnu!!

    Benali
    8 décembre 2020 - 17 h 06 min

    En parcourant l’ouvrage de Carette (1845), « Origine et migration des tribus d ’Algérie », (https://www.fichier-pdf.fr/2014/12/22/origine-migration-tribus-algerie/), on découvre une grande diversité des peuplements anciens de l’Algérie et en même temps un lien entre certaines populations berbères.
    Ainsi, concernant la peuplade de Azuagues mentionnés par Marmol, il apparaît que c’est une tribu très ancienne dont le territoire se situait entre les Monts des Nemencha, situés à l’est des Aures et le golfe de Gabes en Tunisie (En gros le pays chaouia et des berbères du sud tunisien dont les Matmata) plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Certains auteurs évoquent, au moins pour une partie d’entre eux, une origine phéniciene. En 761 Ils s’allient avec d’autres tribus et vont occuper l’ouest algérien avec Ibn Rostom qui fonde Tahert (royaume de Tiaret). En somme les Ibadites (Mozabites) sont des Azuagues à l’origine. En 788, certains poussent plus loin vers l’ouest et vont s’établir à l’est de Fes (Djebel Zerhoun).
    Au début du seizième siècle, ils se révoltent contre les Hammadites de Tunis et occupent Constantine. Une révolte pousse les tribus azuagues des Zouara et Zouaoua de Gabes vers l’Algérie Centrale où ils vont occuper la vallée de la Soumam et la région de Collo, à l’emplacement des anciens Ketama. La tribu des Zouaoua s’installe au Djurdjura où elle fonde la confédération du Djebel Kouko.

      Anonyme
      8 décembre 2020 - 18 h 12 min

      On veut des satellites et le cosmos

      Azulaman
      8 décembre 2020 - 20 h 56 min

      Prendre comme témoins les colons ?
      C est bien de lire des livres, mais bien lire
      Entre les lignes au dessus en dessous…
      Deux bras disait que nous somme indiens de l inde
      Le couscous bien de Chine comme les spagutis les totouaregs sont des égyptiens…
      Nous sommes rien
      Vous êtes tous des Éric zemmour d ailleurs il est algérien.

    Lghoul
    8 décembre 2020 - 12 h 52 min

    Apres le maroc, c’est maintenant Ferhat qui nous menace. On dirait que le pays n’a pas de priorités de survie ni ‘objectif, ni problème de Covid, ni de faim, ni de chômage et ni de disparition de notre horizon – Car personne ne sait ni ou aller et ni comment continuer. Alors comme d’habitude, faisons appel a sidna belahmar et sa clique pour nous rassurer et éloigner deux mains: La main de l’étranger et la main qui contient le mauvais oeil. Alors je dis a Ferhat: « Khemssa fi a3inek » !

    Abou Stroff
    8 décembre 2020 - 7 h 02 min

    Si, à l’heure ou certaines nations s’apprêtent à atterrir (ammarsir ?) sur Mars, l’algérien du moment continue à s’interroger sur le sexe des anges, sur les vertus curatives d’un crachat, sur les bienfaits d’une rokia belahmeresque, sur les composantes d’une chimère appelée personnalité algérienne (entité a-historique?), sur etc., c’est essentiellement parce que l’algérien du moment n’a pas d’emprise sur le procès de son histoire, en général et sur le procès de production de sa vie immédiate, en particulier.
    Et c’est parce qu’il consomme beaucoup (grâce à la rente pétrolière) et produit peu que l’algérien du moment constitue un terrain propice au « prêt à porter » produit par autrui (rappelonss nous que seul le travail génère l’homme en tant que procès cumulatif sans fin).
    En fait, la question appropriée (rappelons nous que les hommes ne se posent que les problèmes qu’ils peuvent résoudre) et qui peut soulever une problématique essentielle n’est pas : « qu’est ce que l’algérien ou qu’est ce que la personnalité algérienne et de quoi est elle composée? », question qui peut avoir autant de réponses qu’il y a d’individus algériens (à supposer que les algériens ne soient pas des clones). Mais la question pertinente peut être formulée comme suit :
    quelles doivent être les propriétés de l’individu algérien pour que le système des rapports régissant le système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation puisse être mis en mouvement, se reproduire sans accrocs et projeter l’image d’un système « normal » ?
    La réalité de l’algérien du moment transparaît, dès lors, pour autant qu’il exhibe des capacités (le trafic, le trabendo, la magouille, le vol (légal ?) généralisé,…), des talents (la débrouillardise pour contourner la loi, le comportement de la girouette, l’à-plat-ventrisme, le beni-ouiouisme..) et des tendances (l’attente du messie pour le sauvetage général, le culte des apparences qui cachent l’être minable, les tartuferies…).
    Sans ces attributs l’individu algérien du moment n’est rien, i. e. il est en dehors du système et est de ce fait irréel (d’où la marginalisation remarquable de tous ceux qui travaillent et produisent et qui sont considérés comme des abrutis n’ayant rien compris au monde qui les entoure).
    La personnalité du rentier (la spécificité de la personnalité algérienne ? ?), comme mode d’existence de l’individu algérien, est alors exhibée par la mise en exergue de ces qualités fondamentales. Et ces qualités fondamentales constituent l’essence de l’algérien du moment (qu’il soit arabe, berbère, arabo-berbère, arabo-berbèro-musulman, ou tout autre objet figé) pour autant qu’elles sont des conditions nécessaires à la reproduction du système basé sur la distribution de la rente et sur la prédation qui nous avilit et nous réduit à des infra-humains.
    moralité de l’histoire:dans les faits et uniquement les faits, l’algérie n’est peuplée ni d’arabes, ni de berbères, ni de javanais, ni de marsiens! dans les faits et uniquement dans les faits, l’algérie est peuplée de prédateurs (quelle que soit la langue qu’ils utilisent), i. e. les couches sociales qui contrôlent la distribution de la rente et de tubes digestifs ambulants (quelle que soit la langue qu’ils utilisent) , i. e. les couches clientes qui reçoivent des miettes de rente des premières nommées.
    le reste, tout le reste n’est qu’onanisme stérile (un pléonasme?) camouflé par des débats byzantins qui ne débouchent, en fin de compte que sur un progression exponentielle de la pratique onanique.

      Benali
      9 décembre 2020 - 7 h 42 min

      On peut se demandet pourquoi les noyaux anciens des populations berbères étaient concentrés a l’origine dans le Sahara algero-tunisien. L’explication immédiate est que cette localisation est liée au sites des hommes du meso et néolithique entre 10000 et 6000 avant J.C. appartenant ax capsiens. Ces successeurs des Iberomaurusiens (qui étaient connus au Paléolithique supérieur au nord du Maghreb (depuis l’Atlas saharien jusqu’a la côte) peuplaient le sud algerotunisien et notamment la région de Gafsa qui leur a donné leur nom. Cette région était bordée au sud par le chott Melghir qui, au néolithique, était un immense lac (le lac Triton d’Hérodote ) où se jetait l’oued Djeddi). C’était une région propice aux installations humaines du fait de la présence d’eau. Les Capsiens étaient friands de mollusques qu’ils pêchaient dans le lac, ce qui a donné les escargotières de l’est algérien. Il a été établi que anatomiquement, les Capsiens avaient les traits des Kabyles et Chaouias. Ainsi s’explique le foyer originel de ces populations. En ce qui concerne les Touaregs, autres berbères de l’Algérie, il existe une relation plus étroite avec les Lybiens du sud.

    "Berbère" n'appartient pas ...
    7 décembre 2020 - 22 h 02 min

    qu’aux seuls kabyles (habitants la Kabylie) . On sait qui vous paye pour figer notre histoire à l’arrivée des arabes. Et à qui profite le crime du détournement du cours de notre Histoire !
    Tous les peuples du monde qui n’ont pas de complexes cherchent à se réapproprier leur histoire quelle qu’elle soit. C’est une preuve de courage. A vous voir tous vous donner la main pour un tir groupé sur les kabyles et d’une lâcheté à laquelle nous sommes habitués depuis longtemps. Mais, vous ! Parlez-nous de votre pureté, de vos origines au lieu de chercher à dézinguer les autres à la manière de légionnaires à la solde doublée. Les kabyles et beaucoup d’autres algériens qui les rejoignent à travers le Hirak cherchent la liberté et la démocratie (….)

      Thamourth
      8 décembre 2020 - 1 h 12 min

      Tu es un émissaire de notre ami le roi du haschich ou un émissaire du « roi des kabyles » ???? Va chercher tes racines ailleurs, on ne les pas cacher.
      L’auteur se dit « Kabyle » pas comme toi « anonyme ». Tu parles donc au nom des kabyles anonymement ?
      …..

        @Thamourth 1h12mn
        8 décembre 2020 - 16 h 16 min

        Non ! L’auteur est français et fait de la politique en Europe et moi, je suis un vrai autochtone qui ne se négocie pas, … Plutôt mourir que courber l’échine. Les diseurs ne sont pas des faiseurs, confrontés aux réalités !

          Ververe
          8 décembre 2020 - 18 h 16 min

          fouille, fouille, fouille, fouille, … dans les canalisations du colon. Ce français est PLUS algérien que toi, et il t’a donné une leçon que tu n’oublieras pas de sitôt. Tu vas perdre ton commerce ethnique….

      Anonyme
      10 décembre 2020 - 8 h 23 min

      La VICTIMISATION est uneArme de dissuasion Massive inventée par les Nazisionistes pour justifier leurs Crimes depuis plus de 100 ans .
      Leurs crimes en Algérie depuis la fin des années 50 ,d abord en fournissant à l OAS le gros des troupes criminels , ensuite dans les années 70 à encadrer les DÉCHETS racistes c est à dire cretin psychopathes du type Ferhat , ne vont pas s’arrêter .
      A moins que tu ne sois qu un Troll Nazisioniste , ou un CRETIN des Makakes , tu n as rien compris à cet excellent écrit qui remet l HISTOIRE en Lumière et non pas les Historiettes de vos MAÎTRES d hier ,d aujourd hui et de demain

    Benali
    7 décembre 2020 - 20 h 24 min

    Pour ceux qui sont intéressés par l’ouvrage de E.CARETTE  » Origine et migrations des tribus d’Algérie  » il est disponible sur internet Algerie ancienne

    Benali
    7 décembre 2020 - 20 h 14 min

    Selon E.Carette en 1843citant Marmol un historien espagnol du 16eme siecle, au 15ème siecle un peuple dit Azuague ou Zouara a migré depuis le Sahara tunisien (Tozeur Gafsa et Gabes) vers l’Algérie et a occupé les monts du Djurdjura. De là a penser que les Zouaoua (nom originel des Kabyles du Djurdjura) sont les descendants de ces Azuagues est une hypothèse hautement probable selon lui et Marmor.

      Anonyme
      8 décembre 2020 - 20 h 36 min

      Plus besoin d’hypothèses. La génétique a depuis résolu toutes ces questions…

    Hmed hamou
    7 décembre 2020 - 20 h 12 min

    De mieux en mieux. La dernière fois, Mr Snaoui, vous nous avez régalé en faisant référence à un poème (l’histoire de la grenouille) de Slimane azem. Certes, vous avez aussi souligné que vous ne saviez pas pourquoi vous y avez pensé , c’est vos propres mots : [ » Ps. Je ne sais pas pourquoi cela me rappelle la chanson de Slimane Azem Thaksit Boumkarkour (l’histoire de la grenouille). » ]!! Peut être un aveu implicite même inconscient que votre référence à Slimane Azem n’était à vrai dire qu’une feuille de vigne pour cacher la nudité des intentions qui se voulaient patriotiques ! Et revoilà qu’ aujourd’hui, c’est au tour de salluste de vous servir de référence et de mamelle à sagesse. Et cette fois ci aumoins vous savez pour quoi vous aviez choisi la citation de salluste, contrairement à la dernière fois avec l’histoire de la grenouille ? Rien n’est moins sûr. Je psense que le personnage de l’histoire dans le poème de Slimane azem vous a tellement marqué et inspiré que vous vous êtes laissé emporté et d’ un bond, même sans savoir où atterrir dans l’espace-temps, vous a renvoyé presque 2100 ans dans le passé et à Rome, pour aller faire vous courses référentielles chez salluste (l’historien de la guerre de Jugurtha). Et vous voilà revenu de ci loin avec une Maxime, une feuille de laurier parfumée, pour remplace la vielle feuille de vigne usée, et essayer de cacher la misère des idées, qu’aucune feuille, aucun djilbab, aucune toge romaine ni aucun autre accoutrement patriotique ne saurait dissimuler la nudité des intentions qui sentent désespèrement et de plus en plus la grenouille mouillée et faisandées…
    En nous faisant un bond régressif de plus de 2000 ans dans le passé on s’attendait à un dépaysement et un rafraîchissent dans les idées; on s’attendait à autre chose, à plus subtil,… à mieux que l’histoire de la grenouille ! Autrement, si c’est pour aller déranger salluste dans son sommeil pour ci peu, pour illustrer des histoires de grenouilles, le répertoire de Slimane Azem qui n’a rien à envier à celui de la fontaine aurait largement suffit, et suffirait, à ce que l’on voit, à toutes vos prochaines fournées! En plus pourquoi faire, pour accuser les autres d’organiser des escapades souterraine, de spéléologie régressive…, quand soi-même on passe son temps à patauger dans le marigot; il ne faut vraiment pas manquer d’air…
    Pensez-vous qu’en faisant appel à salluste et sa machine à remonter le temps que vos histoires deviendraient plus crédibles, moins vaseuses et sentiraient moins la grenouille?

    [« Salluste a emprunté la machine à remonter le temps, depuis l’époque romaine, pour venir faire un diagnostic implacable sur «les courbés vers la terre», regroupés de nos jours au sein d’un «Coran idéologique» de spéléologues de la politique : le «berbérisme», « ] ??
    Moi, jaurais parié que salluste faisait plutôt allusion et même qu’il faisait un diagnostic en couleur et en trois dimensions de ce que seraient les défenseurs de la cause palestinienne !
    Salluste en relatant l’histoire de la guerre de Jugurtha, nous donnait l’image d’un véritable héro dans toute sa splendeur. Le contraire de ce que seront des siècles plus tard les don quichottes de la cause palestinienne. Jugurtha lui qui a tout sacrifié pour défendre sa patrie, lui qui a fait cauchemarder 7ans durant le sénat romain; lui qui a défait 7 généraux romains ; lui qui a tout donné en sacrifice pour porter au firmament les idéaux de l’humanité (liberté, justices,…) avec courage, bravoure, abnégation jusqu’à la mort! Lui, qui est devenu le symbole de le l’espoir pour tous les opprimés du monde entier et à travers tous les âges. Lui , qui aurait pu obtenir de Rome ce qu’il voulait (il lui suffisait de mettre un peu d’eau dans son vin et de « rengainer », de remettre son épée dans son fourreau ); lui qui était un grand guerrier, un grand général craint et adulé, un roi au sommet de sa gloire; lui qui aurait pu s’endormir sur ses lauriers et mener la belle vie y compris dans les salons de Rome et de l’occident… Mais non, il a préféré tout sacrifier pour ses idéaux, il a choisi de s’exprimer sur le champ d’honneur les armes à la main et de mourir dans le noir et le froid dune geôle de Rome dans la faim et la soiffe… En effet, Jugurtha aurait pu mener une vie de luxe et de luxure en croassant de temps en temps sur les places publiques pour faire semblant de défendre les causes justes (comme le font certains défenseurs de la cause palestinienne) tout en grenouillant le restant du temps dans les salon feutrés de l’occident…

    Ps. Et comment, après tout ça, ne pas régaler mr Benzatat avec une tchekhtchoukha pareille; lui le fin gourmet amateur de ratatouilles…et tout ce qui sent le berbère ?

    Les clochards de quibec et peris.
    7 décembre 2020 - 19 h 23 min

    Qui paye cette cette secte du mal et qui gère lès finance du président diable et son gouvernement qui veulent allumé le feu dans notre pays et vendre la kabylie.

      Anonyme
      8 décembre 2020 - 11 h 05 min

      Je trouve qu’on fait beaucoup de pub en parlant d’un mouvement ultra-minoritaire qui ne représente moins de 1% des kabyles. Je voulais juste apporter une précision sur ce qui a été dit au sujet du fort turc de Tizi-ouzou et des premières batisses de Tizi-ouzou. Le fort turc était isolé dans l’actuelle ville de Tizi-ouzou qui ne comportait aucune habitation lors de l’occupation de ce fort par les français. Il y avait un village kabyle sur les hauteurs de la ville mais aucune habitation entre les deux (description de Carette lors des enquêtes de 1840-1841-1842 et les cartographies militaires des archives historiques de Vincennes)

    à l'attention de YouceF Benzatat
    7 décembre 2020 - 18 h 43 min

    Oui, ok Monsieur Benzatat on peut vous entendre bien sûr, et d’ailleurs çà m’aurait étonné que vous ne réagissiez pas à cet article de Boualem Snaoui, vous n’avez pas résisté à cette tentation ! Mais laissez-moi vous dire qu’il y a aussi la même « quête de la pureté ethnique » chez les arabistes et les islamo-arabistes, eux qui ont sévi pas seulement depuis l’indépendance mais depuis la crise berbère de 1949.

    Mais vous refuser hélas de comprendre que par exemple le printemps berbère, pour ne parler que de cela, est en quête non pas de la « pureté ethnique » mais seulement pour la reconnaissance de l’identité amazigh, de sa culture de sa langue refusés par le pouvoir de 62 et vous le savez, vous êtes un intellectuel ! Ce même pouvoir qui se fout encore des imazighène en inscrivant, pour nous leurrer encore, ce droit à la reconnaissance de cette identité dans la Constitution mais sans la politique adéquate (budget de l’Etat annuels conséquents, pédagogie par les médias officiels, apprentissage à l’école, formation des enseignants, colloques sur Tamazight etc.. etc etc…) comme il l’a fait pour l’arabe et l’islam cette religion considérée comme « religion des arabes » ce qui un non sens et un blasphème ! Dieu n’aime pas qu’on parle à sa place et qu’on trompe les peuples ! PS important : le MAK etc. etc.. n’aurait jamais existé si il n’y a pas la haine du pouvoir de 62 (et même avant) envers les Kabyles et son déni envers cette langue et cette culture ancestrale ALGÉRIENNE !

    Un Algerien.
    7 décembre 2020 - 17 h 48 min

    L’arabo et l’islamisme sont des civilisations qui ont contribué a l’humanité et chaque civilisation est la bienvenu en Algérie.la civilisation de mohand aarab et Jacques benêt c’est du khorti…!.

    youcef benzatat
    7 décembre 2020 - 14 h 18 min

    Un régal. Le tragicomique se conjugue à merveille avec l’absurde quête de la pureté ethnique des démons des ruines.

      DRapeau mzewaR.
      7 décembre 2020 - 17 h 21 min

      Un bon article qui rend un peu lès anti bouarabenes et servants de jacques benêt à leurs place.esperant que lès vraies Amirouche et Hawass se lèvent contre cette honte …

      Anonyme
      8 décembre 2020 - 14 h 09 min

      @ YB Effectivement la pureté ethnique est une idiotie. Mieux vaut parler culture, car celle-ci est bien réelle et commune à tous les algériens arabophones ou berbèrophones. Croire qu’il y a une culture « arabe » et une culture « berbère » distinctes est aussi idiot. Cette culture berbère à la base s’est enrichie par des apports divers au cours des siècles comme toutes les cultures mais elle d’essence berbère. Nier ce fond culturel berbère comme le font les arabophones est aussi tout aussi condamnable…

    DÉBAT OBSOLÈTE et Manipulations
    7 décembre 2020 - 14 h 11 min

    A voir la Charte Européenne des langues Régionales Et débats au parlement Français il y quelques Années..
    Ces débats ont lieu partout et il suffit de se pencher sur ces documents pour comprendre..
    La Question a déjà été tranchée en ALGÉRIE et est inscrite dans la Constitution.
    Le seul débat porte sur la mise en œuvre pragmatique…et Sérieux.
    Je ne comprends pas cette discussion

      Constitution?
      7 décembre 2020 - 22 h 03 min

      Je croyais que lès gens qui ont tabassé lès chibanis devant nos consulats , cadenassé ,saccagé lès bureaux de votes et lès classes d’écoles sont contre lès élections et la constitution.franchement tfahmath ghara.

        Anonyme
        9 décembre 2020 - 15 h 38 min

        Tu ne peux pas comprendre, on a déjà essayé de te l’expliquer 10 fois…

    le procès de l'arabisme d'abord ...
    7 décembre 2020 - 12 h 58 min

    Monsieur Boualem Snaoui , auteur de l’artiste, je suis absolument d’accord qu’on fasse le procès du « berbérisme » mais pas avant d’avoir fait celui de « l’arabisme » et je vais même plus loin avant d’avoir fait le procès de « l’arabo-islamisme » ! Ok , Merci à vous !

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