Le «Coran berbériste»
Par Boualem Snaoui – «Tout homme qui veut s’élever au-dessus des autres animaux doit faire les plus grands efforts pour ne point passer obscurément sa vie, comme les brutes, que la nature a courbées vers la terre et soumises aux appétits des sens.» C’est ainsi que Saluste, Galius Sallustius Crispus, qui serait né le 1er octobre 87 av. J.-C., à Amiterne, ville de la Sabine, située à environ 90 km au nord-est de Rome, aurait engagé des écrits intitulés Catilina-Jugurtha, rapportés par G. Lamothe dans la traduction française des Notices et Notes publiées le 1er janvier 1926 (num. 295) aux Ed. Hatier.
Ainsi donc, Salluste a emprunté la machine à remonter le temps, depuis l’époque romaine, pour venir faire un diagnostic implacable sur «les courbés vers la terre», regroupés de nos jours au sein d’un «Coran idéologique» de spéléologues de la politique : le «berbérisme», qui se sont spécialisés dans le fait de creuser des galeries souterraines pour nous faire voyager dans le sens opposé. La marche-arrière sous terre, ça les connaît. Qui aurait cru que Salluste allait faire un si long chemin dans le temps (plus de vingt siècles) pour venir désigner ces manipulateurs et les fossoyeurs de l’histoire ? Finalement, on n’a rien inventé : ce sénateur romain, tribun de la plèbe, préteur et gouverneur, était déjà un lanceur d’alerte, trois siècles av. J.-C.
Salluste voyage dans «l’espace-temps» tandis que le «berbérisme» organise des escapades souterraines pour nous enchaîner à des mythes destinés à nous renvoyer jusqu’au IIIe siècle av. J.-C. , et avec le sourire en prime. Le «berbérisme», cette idéologie mythologique et surtout politique, a pour fonction première de nous greffer sur les yeux un rétroviseur fêlé permanent afin de provoquer des accidents et des carambolages sur la route de l’Histoire. Ce «Coran politique», comme je le disais, fortement engagé idéologiquement et qui bénéficie d’une couverture médiatique des plus importantes, notamment en France, a pour mission d’instaurer l’idée que «l’avenir» se déroule «au passé». Il s’agit de commercialiser l’image «révolutionnaire» du «tribalisme» et de «l’indigénat», et de convaincre que ce sont des formes modernes. Les étudiants des universités algériennes et leurs professeurs, particulièrement les descendants du roi Bocchus, ancêtre paléolithique de Notre ami le roi de Gilles Perrault, régnant sur la Maurétanie, puisque le Maroc n’existait pas alors, devraient forer dans cette branche de la «traîtrise génétique», avant d’appuyer les thèses de l’extrême-droite européenne représentée par «l’expert du génocide Tutsi», Bernard Lugan. Les idées (génocidaires ?) de ce dernier, idéologue de l’extrême-droite en Europe, et du «berbérisme» par ces temps perdus, qui fait le bonheur des sites et des réseaux sociaux à Béjaïa et à Tizi Ouzou. Les programmes de ce compagnon de Jean-Pierre Strirbois, Alain Renault, le bras droit de François Duprat et de Bruno Gollnisch, dont le CV est consultable sur http://francegenocidetutsi.org/QuiEstBernardLugan.pdf , sont repris et brandis par des partis politiques algériens, y compris par les trotskystes de Tata Louisa Hanoune. Tiens, Louisa Hanoune, cette dirigeante d’un parti politique qui a abandonné la lutte des classes pour embrasser la lutte des races, nous a expliqué que sa rencontre avec le clan des anciens dirigeants était fortuite. Evidemment, qui croise par hasard Saïd Bouteflika dans les salons ?
C’est dire à quel point la décadence a rongé les «penseurs-danseurs politiques» indigènes qui prétendent éclairer la voie (coloniale) au peuple algérien.
Il y a effectivement de quoi flipper, à voir émarger des partis politiques algériens, dans le même registre que l’extrême-droite européenne. Les «injonctions coloniales» présentées sous forme de résolutions (d’urgence, dites-vous) votées par TOUT l’arc-en-ciel politique (rassemblement inédit allant de l’extrême-droite à la gauche) du Parlement européen, où des poulains et des «soldats de l’armée civile» sont cités nommément, exigent aussi de nous (point H) de porter la «forchetta – fourchette – de Jacques Bénet». Tous les chemins de la politique mènent au «vent de fascisme» du chanteur Idir ? Cachez-moi ces Wallons et ces Flamands, ces Basques, ces Normands, ces Corses, ces Catalans, ces Alsaciens, ces Vikings, ces Bretons… et même le leader catalan, Carles Puigdemont, refugié dans «les sous-sol» de ce même Parlement.
Ce Parlement européen vient de signer la fin de la crédibilité du «discours de la défense des droits de l’Homme». Une atteinte très grave au peuple algérien mais surtout aux «droits de l’Homme» eux-mêmes.
Je reviens donc à mes mytho-manipulateurs du berbérisme, pour qui nous ne serions donc plus des «citoyens» appartenant à une nation mais des «sujets» de tribus dirigées par des gourous désignés dans l’ombre par des décideurs coloniaux. D’où le concept indigène des «Nations», exclusivement réservées au Nord, tandis que le «Sud» se consacre au forage ethnique pour s’enterrer. Les premiers voyagent dans le ciel, les seconds, les indigènes, canalisés par la cinquième colonne, voyagent sous terre, croyant suivre les câbles de WikiLeaks pour retrouver ces nomades de Libye appelés «Numides».
C’est la rencontre inopinée avec un ami d’enfance, natif de la région, de la même ville et presque du même quartier que moi, lors d’un rassemblement commémoratif des victimes du colonialisme en Algérie, qui m’a donné l’idée de rendre compte de la manipulation tribaliste de «l’identité coloniale» berbériste en général, et kabyle» en particulier.
Cet ami d’enfance, portant le nom patronymique de «Stambouli» (nom volontairement modifié pour des raisons de confidentialité), s’est donc pointé à cette commémoration des victimes algériennes, en arborant le drapeau de «Jacques Bénet» que les Algériens surnomment la «fourchetta» (la fourchette). Cela m’a beaucoup fait sourire.
Après les congratulations habituelles et les échanges naturels entre deux personnes qui se sont perdu de vue depuis quelques dizaines d’années, nous nous sommes attablés pour retrouver nos souvenirs et caresser un peu notre enfance, notre jeunesse, où les maisons n’avaient pas de portes, mais juste des rideaux, où les enfants mangeaient chez les uns et/ou chez les autres, sans même que les familles se soucient du ventre de leurs progénitures, des jeux de saisons divers et variés, du ballon de foot qu’on confectionnait avec les restes de journaux froissés et le sachet d’emballage du lait en poudre, etc. Une enfance heureuse et inventive, sans électronique et sans smartphone.
Nous avons ensuite atterri, inévitablement, sur le sujet qui «fâche» tout «berbériste» qui se respecte, concernant l’origine de «l’emblème-fourchetta» qu’il trimbale au bout de son bâton tordu. Sûr de lui, il me précise sans hésitation qu’il est né (l’emblème et pas lui) depuis des millénaires. De l’époque des Romains, et même avant. Pourtant, lorsque l’on emprunte le câble de la machine à remonter le temps, même en traversant les galeries et les labyrinthes creusés spécialement pour nous, par les «spéléologues» berbéristes, on ne trouve aucune trace de cet «outil culinaire».
Ainsi, mon ami d’enfance met à ma disposition trois vidéos. Dans la première, on voit une caméra balayant un tableau du célèbre peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux, où l’on ne voit aucun drapeau de «Jacques Bénet», mais juste des drapeaux de toutes les couleurs, qu’on peut voir dans toute les zaouïas (lieu de culte marabouts); la deuxième montre un chauffeur de taxi, prénommé Amazigh (comme si les Italiens continuaient à appeler leurs enfants Spartacus, ou si les Français affublaient leurs progénitures des prénoms d’Astérix et Obélix) qui aurait acheté du tissu dans un marché, et imaginé tout seul le drapeau de «Jacques Bénet» et, enfin, une troisième vidéo où une voix féminine douce, confectionnée pour l’occasion, vient vous annoncer que cette «fourchetta» est un assemblage entre le tableau du célèbre peintre Henri Félix Emmanuel Philippoteaux et Jacques Bénet, qui en a validé la fabrique. Il n’est pas beau le travail ? Des médias et des partis politiques qui diffusent cet emblème de l’identité coloniale depuis des années ne connaissaient donc pas son origine. Bravo les artistes de la désinformation «démocrature».
Cela vient donc valider la thèse sur l’appartenance de ces groupes au «charlatanisme médiatique et politique».
Au risque de gâcher nos retrouvailles, je m’étais alors décidé à lui faire remarquer que, dans le concours de recherche des racines, il s’était complètement entremêlé les rhizomes et qu’il devait revoir sa carte «factorielle génétique», car son nom patronymique le trahissait (un peu comme l’humoriste Fellag, faiseur de rires des colons sur le dos de l’Algérien, qui arbore sa toque turque durant ses séances de flagellation artistiques). Comme beaucoup de famille de Tizi Ouzou, de Boghni, de Draâ El-Mizan, de Dellys, de Baghlia, de Bordj Ménail, Bordj Bou Arréridj… c’est un descendant de la lignée du calife d’Ankara.
Là, c’en était trop pour lui : il a fini par s’en débarrasser, pas de son cerveau qu’il venait de récupérer, mais de la «fourchetta» de «Jacques Bénet» qu’il trimbalait.
En effet, les premières bâtisses de la ville de Tizi Ouzou ont vu le jour avec l’arrivée des familles turques au XVIe siècle, et les traces des premières familles installées dans la haute-ville, premières constructions citadines, sont là pour témoigner des liens ancestraux avec Bordj H’mar (Bordj en turc = fort).
Au moment où nos voisins de terrasses scrutaient le ciel, les étoiles et le cosmos au moyen de leurs savoirs et de leurs satellites, nous deux, convoqués par ce «Coran berbériste», on s’est engouffrés dans les sous-sols de l’Histoire plurielle des populations de nos régions pour tenter de démêler les racines des citoyens qu’on veut emmurer dans l’«ensauvagement» ethnique et tribal. Une assignation à résidence où l’avenir serait inéluctablement derrière nous, venant appuyer par la même occasion les qualificatifs (sans commentaires) rapportés de Salluste : «… rudes, grossiers, nourris de la chair des fauves, mangeant de l’herbe comme des bêtes…»
Du coup, nous avons décidé de collaborer au «Pétain», pour la pureté de la «race», dans le bastion de la sélection génétique engagée par notre moine «kabyle», que vous avez sans doute reconnu, celui qui, pour nous amadouer, avait chanté «Boris Vian, Le Déserteur». Aujourd’hui, ce «Judas» des temps modernes, non seulement nous a trahis, comme il a trahi «Boris Vian», mais il s’est même glissé dans la peau du moine généticien Mendel pour sélectionner les petits pois «kabyles» ridés et les petits pois «kabyles» lisses. Au passage, il n’est pas inutile de rappeler qu’il a été expulsé, avec sa troupe et sa caricature, de la ville normande d’«Harfleur» le 10 mars 2018, et de la fête de l’Huma en 2017 avec les honneurs : «tromperies, supercherie, extrême-droite soutenue par la droite israélienne». Arrêtez les éloges, au profit de celui qui loge dans le «canard des ténèbres», appelé Matin d’Algérie, de Benchicou, qui ne nous a pas encore tout dit sur les «bons de caisse», «bons du Trésor» trouvés dans ses bagages à l’aéroport d’Alger en 2004. Oui, oui, il a fait le facteur, dans son édition du 1er novembre 2017 (tout un symbole la date du 1er novembre), pour m’annoncer que je suis «excommunié» de ma culture kabyle universaliste, transformée en «race kabyle».
Pour notre moine «Roi des Kabyles», nous avons d’abord dénoncé les populations de type «ridé» implantées en Kabylie, d’origine turque et janissaires, comme mon ami d’enfance porteur dans le passé du drapeau de Jacques Bénet. Elles se sont installées dans toutes les villes où l’on retrouve des «Bordj» – fort militaire – (Bordj Ménail, Bordj Bou Arréridj, Boghni, Tizi Ouzou, Baghlia, Dellys et ses environs…). Les premières habitations apparues à Tizi Ouzou ont été construites par des familles turques, vivant jusqu’à nos jours dans la ville. Il s’agit des Khelil, les Stambouli, les Allal, les Briki, les Baghdadi, les Bennabi, les Fredj (ou Ferradj), les Merad, les Kouloughli, les Mesbahi, les Kechaï, les Ali Khodja, les Zmerli…
Les descendants espagnols, italiens, turcs de Arroudj Raïs (Baba-Oroutch) et de Khizir Khayr Ad-Dîn (Barberousse), les Hammadites descendants de Hammad Ibn Bologhine et d’autres nombreux comme les Pisans, les Marseillais… installés à Béjaïa (Vega antique) ne sont pas kabyles. Cette ville plurielle a été attaquée par la coalition des «Kabyles» de Koukou avec les Turcs et capitula en 1555, après vingt-quatre jours de siège : leur commandant, don Alfonso de Peralta, fut rapatrié par une caravelle française.
Les marabouts (imravthens) – Almoravides – sont aussi des «petits pois kabyles ridés», ce sont des sans-papiers venus d’Espagne, de Mauritanie, du Mali et du Maroc. Ils n’ont pas le bon code génétique. On raconte même qu’un de ces sans-papier est décédé dans le chantier en construction du «havre de paix» d’un «empereur» politique actuel. Il est venu de très loin, abandonnant son monarque, prenant d’énormes risques, juste pour «se sacrifier» dans la demeure de cet autre monarque discret.
Iflissen ((Faraxen pour Feraoucen et Iflensès pour Iflissen)), ces Phéniciens peuple antique venus du Liban (1200-300 av. J.-C.), et qui se sont installés sur toute la côte, et même à l’intérieur des terres, sont aussi de type «ridé». Ce sont des corsaires qui ne font pas partie de la race des «petits pois kabyles lisses» ; ils n’auront pas droit à la «fosse» carte d’identité de notre «moine-maître chanteur». Ils se sont mélangés aux Romains et aux Carthaginois pour brouiller les pistes. Dommage pour eux, ils ont laissé leurs traces à Tigzirt et Azzefoun et ont été identifiés par le berbériste en chef dans son Le Djurdjura à travers l’Histoire. Et puis, cela leur apprendra à «ces petits pois ridés» à s’être attaqués aux villages des Aït Ouaguenoun et les Aït Djennad en 1825, avec le concours de Yahia Agha. On va pouvoir refaire, juste pour le bonheur des télé-coloniales et de leurs appendices, l’une des batailles les plus sanglantes entre les seigneurs féodaux de Koukou, dirigé par les Ben El-Kadhi (vulgairement appelé Bougtouch) et la coalition des Aït Djennad, des Aït Oueguenoun et Iflissen Lebhar. Des Phéniciens contre des Phéniciens, mort de rire (mdr)…
Même le roi de «Koukou» a accordé en mariage sa propre fille à Hassan Pacha, lorsque ce dernier avait liquidé les Aït Abbès. Ils ont fait plein de «petits pois – kabyles – ridés», sans doute au grand regret de notre moine-Mendel-kabyle, qui va devoir les rechercher.
Et pendant ce temps-là, nos voisins de table continuaient à voyager dans le ciel et observaient les étoiles, alors que nous, nous recréions au «Pétain» dans le creusement des trous, à la recherche des «petits pois ridés» et des «petits pois lisses» pour notre Mendel-moine kabyle. Au fait, ce dernier, également de la classe politique, serait le descendant idéologique de Nicolas Bibesco, pour qui le général Bugeaud est une gloire. Nicolas Bibesco écrit en page 148 dans son œuvre civilisatrice des Kabyles du Djurdjura : «… La France y a étudié de près la race kabyle pure, elle l’a étudiée à sa source ; elle y a découvert la vraie manière de la prendre et de la gouverner.» Vous voulez un dessin de Aïnouche ? Ce «baromètre des civilisations», qui a échappé à Darwin et à Lamarck lorsqu’ils organisaient la théorie de l’évolution des espèces, que même Linné n’a pas réussi à nommer taxonomiquement, est même parvenu à donner un nom à son parti politique (MAK) qui ridiculise ses partisans : les Makaks. On dirait que c’est fait exprès.
Nicolas Bibesco, ce colon hors pair, a certainement inoculé Younes Adli à l’Algérie, ce marabout professionnel, expert en forage ethnique. Durant ses séances de maraboutisme en-line, Y. Adli nous explique, sans rire, que «nous sommes» des 4×4 de l’humanité et que nous avons même inspiré Karl Marx, Rosa Luxembourg, Engels, Emile Dukheim, lesquels se sont mis instantanément à rédiger en «buchettes». Du coup, tous les grands chercheurs du monde entier, la Nasa y compris, toutes les grandes bibliothèques du monde, se sont mis à disserter dans la langue morte phénicienne (selon l’ethnologue Jean Servier) qu’est le «tifinagh». Le «tifinagh» est toujours en cours d’élaboration dans les laboratoires coloniaux, à l’intention des «courbés vers la terre» de Saluste.
Ne bougez pas : bientôt, Adli Y. vous invitera à voyager dans les galeries souterraines pour vous expliquer qu’il y a le «tifinagh» des Touaregs, le «tifinagh» de la Petite Kabylie, le «tifinagh» de la Grande Kabylie, le «tifinagh» des Chaouis, le «tifinagh» de chaque tribu. «Diviser pour régner», c’est vieux comme le monde, et nous sommes encore dans le vieux monde. Adli ne sait peut-être pas qu’il n’est juste qu’une tête de gondole pour nous gaver de «la doctrine des périphéries». En effet, et comme l’a révélé Yossi Alpher (cet ancien officier des services secrets israéliens dans son livre intitulé Periphery: Israel’s Search for Middle East Allies, paru début 2015, aux éditions Hardcover Books aux Etats-Unis), Israël a, depuis les années 1960, mis au point une stratégie dite de la «Doctrine des périphéries». Il s’agit, pour la situation présente, de manipuler et d’encourager des composantes ethniques berbères ou «amazighes», en reproduisant le schéma des «identités coloniales».
Avant de clore et de conseiller au lecteur un excellent article de Vincent Geisser et Aziz Zemouri, «La renaissance du mythe kabyle», je voudrais finir toujours en «Pétain» de notre Mendel kabyle, à propos de Saïd Samedi : c’est un «petit pois ridé», il ne serait pas kabyle, sa famille serait originaire de Biskra, cette ville plurielle, qui a été numide, romaine, byzantine, fatimide, omeyyade, hafside, et même hilalienne. Sans doute que «Saïd Samedi» ne supporte pas la diversité de son ascendance qui peut être en lien avec Oqba Ibn Nafi, le gouverneur du califat des «Omeyyades». Le «Coran berbériste» devrait lui exiger le test génétique qu’ils imposent au pauvre peuple d’en bas pour s’assurer de la pureté de sa «race».
L’Algérie est plurielle, comme toute les nations du monde, que cela plaise ou pas, et mon intention est de dénoncer l’instrumentalisation de la culture, de ma culture «kabyle-berbère» universaliste à des fins politiques.
«Le Kabyle ne fait pas le moine.»
B. S.
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