Le président Brahim Ghali quitte l’Espagne sous protection algérienne
Le président de la République sahraouie a quitté l’Espagne, ce mardi soir, à bord d’un avion battant pavillon algérien, après plusieurs jours passés dans l’hôpital de Logrono suite à une infection au Covid-19, ont indiqué des sources médiatiques espagnoles.
L’hospitalisation de Brahim Ghali a fait s’agiter le Makhzen marocain qui a actionné de faux opposants sahraouis dans l’hypothétique espoir de le faire inculper pour de prétendues atteintes aux droits de l’Homme. Le juge de la Haute Cour espagnole a refusé de décréter la détention provisoire ou d’autres mesures conservatoires contre le chef de l’Etat sahraoui, en déclarant qu’aucun élément probant n’a été fourni qui mette en cause le Président sahraoui dans les affaires dans lesquelles il a témoigné par visioconférence, à partir de sa chambre d’hôpital.
Les autorités espagnoles ont fait preuve d’une attitude honorable, ne se faisant pas influencer par les manœuvres insidieuses du régime monarchique de Rabat qui s’est fait taper sur les doigts après l’absurde lâcher de quelque 10 000 migrants vers l’enclave de Ceuta. Une opération grotesque commanditée par Mohammed VI et ses conseillers et qui s’est retournée contre eux, le Maroc s’étant mis à dos l’ensemble de l’Union européenne qui a pris fait et cause pour l’un de ses membres, victime d’une agression caractérisée du pays, le Maroc, que les lobbyistes au sein du Parlement européens s’échinaient à montrer comme LE partenaire par excellence de l’Europe.
Le Président sahraoui regagne Alger, donc, d’où il s’était envolé pour l’Espagne après avoir reçu les premiers soins à l’hôpital militaire d’Aïn Naâdja. Brahim Ghali devrait achever sa convalescence en Algérie avant de regagner les territoires sahraouis libérés d’où il poursuivra le combat libérateur à la tête d’une armée résolue et aguerrie qui fait suer sang et eau aux généraux baisemain de leur «majesté».
K. M.
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