L’Espagne défend le «rôle central» de l’ONU dans le dossier sahraoui
Le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a plaidé, jeudi à New York, pour «une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable» concernant la question Sahara Occidental, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
«L’Espagne continue de défendre le rôle central de l’ONU et nous appuyons les efforts du secrétaire général» concernant le dossier sahraoui, a-t-il rappelé lors des travaux de la 76e session de l’AG de l’ONU qui se poursuivent jusqu’au 27 septembre.
L’ONU préconise l’organisation d’un référendum d’autodétermination au profit du peuple du Sahara Occidental. D’autre part, Sanchez a souligné que «l’Espagne a une nouvelle politique pour l’Afrique».
«Nous souhaitons accompagner les Africains dans leur propre recherche de prospérité et de progrès, et sommes fermement convaincus que le progrès de l’Afrique sera aussi le nôtre», a-t-il poursuivi.
En juin dernier, le secrétaire d’Etat espagnol chargé de la promotion de l’image extérieure de l’Espagne, Manuel Muniz avait affirmé que la position de Madrid sur le Sahara Occidental n’avait pas changé et ne changera pas, malgré les relations très tendues avec le Maroc et la pression qu’il exerce sur l’Espagne pour pousser ce pays à reconnaître sa prétendue souveraineté sur les territoires sahraouis.
Muniz avait souligné que la position espagnole dans ce conflit était «connue et constante, inchangée depuis des décennies, en plus d’être parfaitement encadrée dans les résolutions du Conseil de sécurité et dans le consensus international».
«Nous soutenons depuis le début la demande du Conseil de sécurité des Nations unies, celle de mener un dialogue entre les parties sahraouie et marocaine sur le statut de la région sous l’arbitrage de la Minurso (Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara Occidental)», avait-il affirmé à l’agence de presse espagnole EFE. «C’est notre position. Elle n’a pas changé et ne changera pas», avait-t-il soutenu.
R. I.
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