Cinglante gifle de Goudjil aux adeptes du badissisme falsificateurs de l’histoire
Par Houari A. – Le président du Conseil de la nation n’a pas manqué de corriger une hérésie commise par les adeptes d’une doctrine qui a vu le jour au faîte du mouvement de contestation populaire, lorsque celui-ci avait été infiltré par des courants extrémistes de tout bord qui l’ont dévié de son cours. «Il n’existe pas de novembrisme badissisme», a corrigé Salah Goudjil, qui a expliqué que «Novembre n’est l’apanage ni de Ben Badis ni de personne d’autre», lors d’une conférence intitulée «Les valeurs et les principes de la Révolution de Novembre étaient la dignité, la force, la liberté, la justice et le refus des injonctions et des ingérences étrangères», animée ce mercredi au siège du Sénat. Il a ajouté que les pères de la Guerre de libération nationale ont refusé qu’un étranger se sacrifiât par le sang pour l’Algérie. «Pour eux, a-t-il précisé, l’indépendance devait être acquise exclusivement par les Algériennes et les Algériens, même si leur apport était le bienvenu.»
L’ancien commandant dans l’armée des frontières balaye ainsi d’un revers de la main les prétentions de certains cercles occultes qui avaient tenté de diviser le pays en provoquant un conflit entre les différentes composantes de la société. Les promoteurs de ce complot sont aujourd’hui tous en prison, accusés de haute trahison. Venant de Salah Goudjil, qui n’est pas connu pour être un proche des milieux berbéristes, ni un défenseur de la francophilie en Algérie, cette mise au point devrait fermer définitivement la parenthèse de cette tentative, vaine, de discorde entre Algériens. Il ne peut être accusé de s’en prendre aux zélateurs de cette pensée véhiculée par une poignée d’individus qui infestent les réseaux sociaux sous le titre pompeux d’«intellectuels», répandant leur venin clivant sans scrupule aucun.
Parmi les membres de cette secte qui ne dit pas son nom, l’ancienne députée raciste Naïma Salhi et quelques intervenants de son acabit qui croyaient pouvoir faire se soulever les Algériens les uns contre les autres. Une plainte a été déposée contre celle qui a menacé en public sa propre fille de la tuer si jamais elle l’entendait s’exprimer en kabyle. Son procès est programmé, et il est attendu que la justice lui applique la loi dans toute sa rigueur pour en finir une fois pour toutes avec ces semeurs de haine et de dissension parmi les enfants d’une même patrie à des fins inavouées qu’elle sera certainement forcée de dévoiler devant la justice.
Les voix des «novembristes badissistes» se sont éteintes quelques mois à peine après que les comploteurs eurent ourdi cette conspiration, face à la vigilance des citoyens qui ont vite saisi les desseins diaboliques des intrigants qui en furent les instigateurs.
H. A.
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