Une source autorisée dément toute rencontre entre nos services et Ag Ghali
Par Houari A. – Une source autorisée a démenti toute rencontre entre les services de renseignement algériens et le chef du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), considéré comme la branche locale d’Al-Qaïda, tel que rapporté par le site Sahel Intelligence. Le média en question a allégué que «le directeur général-adjoint des services de renseignement algériens s’est rendu par hélicoptère à 21 km à l’est de Tinzawaten, dans le nord du Mali, où il a rencontré Iyad Ag Ghali», ajoutant que «cette rencontre a été organisée par des émissaires des services secrets algériens, envoyés à Tinzawaten, localité malienne située à la frontière avec l’Algérie».
Selon notre source, cette information est un tissu de mensonges qui vise à faire accroire à quelque relation entre l’Algérie et les groupes terroristes qui sévissent dans ce pays sahélien frontalier. Il y a, assurément, derrière cette intox une volonté inavouée de nuire à l’Algérie, d’autant que l’article en question a été publié par un média édité par la société GIC Conseil, basée à Paris et fondée en 2001 par Samuel Benshimon, un ancien analyste au sein de l’armée israélienne où il a exercé pendant vingt ans, avant de la quitter en 1999 au grade de lieutenant-colonel.
Toujours selon notre source, l’auteur de l’article, Frédéric Powelton, est un «pseudo-analyste mercenaire tout aussi hostile à l’Algérie que son employeur». «Né en 1970 à Bruxelles, il a, auparavant, vadrouillé notamment chez la Banque mondiale, entre 1994 et 1996, à la compagnie pétrolière saoudienne Saudi Aramco de 1997 à 2003, puis il a rallié GIC Conseil en 2007», précise notre source.
«Affirmer que l’Algérie apporte son soutien à un groupe islamiste armé relève de l’absurdité, sachant la guerre sans merci que notre pays a menée durant la décennie noire contre l’extrémisme violent et la confiance que les puissances mondiales accordent à l’Algérie et à ses services de sécurité», insiste notre source, pour laquelle «de telles gesticulations médiatiques sont nulles d’effet et ne convainquent personne». «Ce genre de campagne s’inscrit en droite ligne dans la guerre de quatrième génération qui est livrée à l’Algérie et qui a été dénoncée par le président de la République et le chef d’état-major de l’ANP», souligne notre source, qui dit s’attendre à une multiplication de ce type de fausses informations, «bien qu’une telle fourberie soit inefficace», selon elle.
Un agent du Mossad, Eddie Cohen, a admis agir sur les réseaux sociaux sous plusieurs pseudonymes pour attenter à la sécurité et à la stabilité de l’Algérie, en poussant les sympathisants du mouvement séparatiste MAK, notamment, à diviser le pays. L’activisme anti-algérien de ce dernier et les affabulations de Sahel Intelligence se rejoignent pour former le fil rouge d’une offensive médiatique dont les instigateurs se trouvent à la fois à Tel-Aviv et à Rabat.
H. A.
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