Un député du Parti populaire appelle à la démolition d’une ferme piscicole marocaine dans les eaux espagnoles
Le député du Parti populaire (PP) espagnol Fernando Gutierrez Diaz de Otazu a demandé au gouvernement de Pedro Sanchez de démolir une ferme piscicole marocaine installée dans les eaux espagnoles, à proximité des îles Chafarinas, ont rapporté des médias.
Selon l’agence EuropaPress, Fernando de Otazu s’est exprimé récemment après avoir reçu une deuxième réponse de l’exécutif central à une question sur les mesures envisagées en réponse à l’installation d’une infrastructure piscicole dans les eaux espagnoles, près des îles Chafarinas.
Le parlementaire considère que la réponse actuelle est «plus favorable» (à sa requête) que la première, dans laquelle l’exécutif déclarait que «les compétences en matière d’aquaculture incombent aux régions autonomes, qui sont donc les autorités compétentes lorsqu’elles autorisent lesdites installations».
Dans la deuxième réponse, également faite par écrit, le cabinet de Pedro Sanchez a affirmé à De Otazu que «le gouvernement espagnol a mené des actions nécessaires auprès des autorités marocaines par le biais des canaux diplomatiques pour garantir le respect de la réglementation en vigueur».
L’agence EuropaPress rappelle, à ce tire, les propos du ministre des Affaires étrangères espagnol José Manuel Albares : «Le gouvernement veille toujours à l’intégrité territoriale de l’Espagne et défend toujours les intérêts des Espagnols.»
Toutefois, le député du PP de Melilla a fait valoir, dimanche, que «le gouvernement central devrait prendre une autre mesure et agir, comme l’aurait fait dans n’importe quelle partie du territoire national lorsque la construction est réalisée sans autorisation». Par conséquent, il demande «l’ouverture d’un dossier pour la démolition de la ferme piscicole» en question.
«Tout projet d’infrastructure sur le territoire espagnol ou dans les eaux territoriales espagnoles, ne disposant pas d’autorisation des autorités espagnoles, doit être soumis au même traitement», a déclaré le parlementaire.
R. I.
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