Le rythme de croissance des casinos francophones en Afrique
Ces dernières années, les étoiles se sont alignées pour faire de l’Afrique un marché attrayant pour les investisseurs dans le secteur des jeux d’argent en ligne. La croissance économique soutenue du continent, associée à la volonté des gouvernements locaux de réglementer les jeux d’argent en ligne pour renflouer leurs caisses, a créé un terrain fertile pour l’épanouissement de marchés dynamiques. Cette dynamique a également été favorisée par la détermination des joueurs, notamment ceux qui sont passionnés par les paris sportifs. Les pays francophones, y compris le Canada, ne font pas exception et rejoignent le marché africain.
Le français est parlé par environ 220 millions de personnes dans le monde. La plupart des francophones vivent en France et au Canada, mais de nombreux pays africains parlent également le français. Selon les experts de Runcasinos CA, environ 40% de tous les francophones se trouvent en Europe, 36% dans les territoires de l’océan Indien et en Afrique subsaharienne, et le reste en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Asie/Océanie. Le français étant parlé sur les cinq continents, le nombre de joueurs de casino en ligne français est énorme. Les pays francophones comprennent Monaco, le Niger, le Luxembourg, Haïti, le Congo, les Comores, la Belgique, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, la RCA, Madagascar et d’autres.
Aperçu des jeux d’argent en ligne en Afrique
La croissance progressive de la prospérité économique dans de nombreux pays africains est devenue indéniablement visible au cours du dernier quart de siècle. Et comme les pays africains n’ont pas été aussi négativement touchés par la pandémie de Covid-19 que l’Europe et l’Amérique, ils continuent de montrer des progrès et ont déjà annoncé de nombreuses mesures de prospérité.
L’essor de l’industrie des jeux d’argent en ligne est étroitement lié à cette vague de développements constants, qui s’est traduite par une baisse du prix global de la connectivité Internet dans plusieurs pays africains. Ainsi, aujourd’hui, les citoyens africains représentent plus de 11,5% de l’ensemble des utilisateurs d’Internet dans le monde.
Ainsi, dans un monde aux possibilités infinies de prospérité future et de croissance technologique continue, nous devrions noter que ce n’était qu’une question de temps avant que l’Afrique ne devienne une perspective tentante pour les sociétés européennes d’iGaming qui cherchent à se développer. Regardons de plus près sur les tendances des casinos francophones en Afrique.
Marchés africains francophones – défis
La réglementation est une préoccupation sur les marchés africains en général, mais surtout dans les pays francophones. Bien que des progrès aient été réalisés au cours des dix dernières années, nous sommes encore loin d’un environnement réglementaire cohérent dans lequel les opérateurs comprennent parfaitement ce que l’on attend d’eux.
La nécessité de développer des partenariats
Le Sénégal est le plus avancé à cet égard. Il existe une dizaine d’opérateurs de paris agréés sur le marché et tous les dépôts et retraits doivent passer par une plateforme réglementaire qui suit tous les fonds entrant et sortant des plateformes de paris.
L’absence généralisée de réglementation définie signifie que les opérateurs doivent développer de solides partenariats locaux afin d’obtenir les licences dont ils ont besoin pour cibler les joueurs dans chaque pays.
Systèmes de paiement
Un autre problème est celui des paiements. L’infrastructure bancaire de certains pays africains francophones n’est tout simplement pas aussi développée que celle d’autres marchés tels que l’Europe et l’Amérique du Nord. Les opérateurs doivent également tenir compte de la prévalence des services bancaires mobiles.
Données mobiles
Les données constituent un autre problème. En raison du coût élevé des données mobiles en Afrique, les casinos et les bookmakeurs en ligne/mobiles doivent être très légers et réduits. Cela est également important pour l’UX, car la plupart des joueurs des pays africains francophones ne sont pas familiers avec les paris sur mobile.
En définitive, cela signifie que les opérateurs européens qui souhaitent opérer dans cette région ne peuvent pas utiliser leurs interfaces frontales habituelles.
La bonne nouvelle il y a beaucoup de points en commun
Les opérateurs capables d’exploiter des versions allégées de leurs sites de paris et de leurs casinos, qui ont également été entièrement localisées (langue, monnaie, etc.) pour les marchés africains francophones, pourront gagner en popularité auprès des parieurs.
La bonne nouvelle est que le comportement des parieurs dans les pays francophones est presque le même que sur les autres marchés africains. Le football occupe une place importante (il représente environ 95% du marché) et les parieurs veulent parier sur les meilleurs championnats européens et surtout sur la Premier League anglaise.
Toutefois, les opérateurs doivent considérer chaque marché africain comme unique, avec ses propres exigences réglementaires, la disponibilité des données et les préférences des joueurs. Il n’existe pas de formule magique pour réussir à l’échelle nationale.
Conclusion
En fin de compte, l’Afrique se compose de 54 pays différents et distincts, et les opérateurs doivent comprendre pleinement ces sensibilités culturelles s’ils veulent offrir aux joueurs une expérience qui non seulement répondra à leurs attentes, mais les dépassera.
C. P.
