Enfants attaqués par un Syrien en France : le coupable s’appelle Fabius
Par Kamel M. – Quand François Mitterrand accueillait les extrémistes du FIS algérien en France à bras ouverts, «sommant» les autorités algériennes de «rétablir le processus démocratique» après avoir perdu tout espoir d’instaurer un califat en Algérie pour mieux contrôler l’ancienne colonie où il sévissait en tant que ministre de l’Intérieur, Laurent Fabius était ministre sous l’ère de son père spirituel dont il a hérité le tropisme pour les groupes islamistes armés. C’est ainsi qu’il annoncera, sans rougir, en 2012, à partir du Quai d’Orsay où il sera désigné par le socialiste François Hollande, que le groupe terroriste Al-Nosra, filiale d’Al-Qaïda en Syrie, «fait du bon boulot».
Les copartisans du président actuel du Conseil constitutionnel avaient tenté, vainement, de rectifier le tir, mais c’était trop tard. Mal barrés à quelques encablures de la présidentielle de 2017, ils avaient cherché à «reformuler» les propos de Laurent Fabius via leur journal Le Monde qui tenta un exercice de syntaxe périlleux, mais s’emmêla les pinceaux en voulant sauver la face. Le Monde trouvait, en effet, «pour le moins trompeur de résumer la position du ministre en décembre 2012 à un Fabius a dit qu’Al-Nosra faisait du bon boulot en Syrie». Il nous demandait de replacer cette déclaration dans son contexte. Or, c’est justement le contexte d’alors, à un moment où les ennemis de la Syrie avaient l’illusion que le «régime» allait tomber, qui explique chez Fabius l’aveuglement qui l’a autorisé à oser cette énormité consistant à faire l’apologie d’un groupe terroriste. Et c’est toujours le contexte, qui avait changé en faveur de Bachar Al-Assad, qui poussa les socialistes discrédités sur toute la ligne dans la guerre terroriste menée contre la Syrie à faire machine arrière et à chercher à tromper l’opinion en donnant une interprétation tirée par les cheveux à des paroles qui exprimaient parfaitement la pensée de Fabius et de ses amis socialistes.
En octobre 2017, l’ONG Sherpa, partie civile dans une enquête sur les activités en Syrie du cimentier LafargeHolcim, avait demandé à la justice d’entendre comme témoins Laurent Fabius et deux anciens ambassadeurs de France. Une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Paris contre le groupe franco-suisse dans l’affaire de la cimenterie Lafarge de Djalabiya pour «financement d’entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui». Cette procédure faisait suite à une plainte avec constitution de partie civile déposée le 15 novembre 2016 par Sherpa et l’ONG European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR), ainsi que par onze plaignants et ex-salariés syriens.
Sherpa avait souhaité établir si le ministère des Affaires étrangères français était au courant de ces arrangements et avait encouragé Lafarge à maintenir ses activités dans une Syrie en guerre, comme l’avaient laissé entendre plusieurs cadres du groupe interrogés dans une procédure parallèle. Selon Sherpa, un ancien cadre de Lafarge, qui a travaillé trente ans pour le groupe, «a déclaré avoir été en contact régulier avec le Quai d’Orsay, qui n’a jamais dit à Lafarge d’arrêter [ses activités en Syrie], bien au contraire». «Le Quai d’Orsay n’a eu de cesse de dire que tout allait s’arranger et qu’il fallait tenir», avait-on ajouté de même source.
Ce flirt avec les islamistes a fini par coûter la vie à des centaines de Français depuis le début des attentats en France, en 1995. Ce jeudi, c’est malheureusement neuf enfants qui ont été attaqués par les alliés des islamo-gauchistes français alors qu’ils jouaient paisiblement dans un parc à Annecy, à la frontière avec la Suisse, un autre pays qui accueille, protège et défend sur son sol des terroristes du FIS, dont le chef du FIDA, un groupe responsable de l’assassinat de 120 journalistes algériens et de dizaines d’universitaires, d’artistes et d’hommes de culture.
Les responsables français du drame qui a touché ces malheureux enfants sont connus. Il suffit de les désigner du doigt et de les juger pour apologie de terrorisme et complicité de crimes contre l’humanité.
K. M.
P.-S. : Les autorités françaises tentent de se dédouaner en distillant à leurs médias une information selon laquelle l’auteur de l’attaque au couteau serait un «chrétien de Syrie» et invoqueront sans doute un problème de santé mentale. Or, l’expérience de la décennie noire en Algérie nous a appris que le massacre d’enfants s’inscrit dans la doctrine des terroristes islamistes. C’est ainsi que des bébés ont été fracassés contre le mur et des mamans enceintes éventrées à Bentalha, Raïs et partout où le sanguinaire GIA a massacré des populations entières.
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