Tout sur le site français qui accuse Algeriepatriotique de conspirationnisme
Par Nabil D. – Le directeur potiche de Conspiracy Watch, Rudy Reichstadt, vient d’être cité dans le brûlant scandale Schiappa. Le «chasseur des complotistes», qui «révélait» récemment qu’Algeriepatriotique «fait partie du top dix des sites conspirationnistes [francophones, ndlr] les plus visités au monde», a été pris en flagrant délit de détournement de fonds publics. Vivant de subventions diverses, il a reçu 60 000 euros de l’instance créée après l’assassinat de Samuel Paty pour mener une bien maigre propagande anti-islam.
On apprend également que cet énergumène a créé son site sur instigation de l’innommable Bernard-Henri Lévy et que, plus grave, il est un fonctionnaire de l’Etat français, voire un protégé du président actuel, Emmanuel Macron, qui l’a nommé membre d’une commission pompeusement appelée «Les lumières à l’heure numérique». Selon des sources françaises très bien informées, Conspiracy Watch a mué en «observatoire du conspirationnisme» grâce à un financement de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Rudy Reichstadt, né d’un père d’origine allemande et d’une mère pied-noir d’Algérie, a fourni des prestations pour le compte de Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), une association vitrine au service de l’internationale sioniste, en puisant dans les fonds que lui a octroyés le département de Marlène Schiappa.
Ancien rapporteur à la commission du droit d’asile à Montreuil et ancien fonctionnaire à la mairie de Paris, l’homme-lige de Bernard-Henri Lévy est payé par le contribuable français pour traquer les médias qui ne respectent pas les règles imposées par le complexe médiatico-politique dominant et discréditer toute voix qui dénoncerait les actions menées par ce puissant lobby.
Le «printemps arabe» fait partie des actions auxquelles cette organisation a servi d’outil de propagande véhiculée, entre autres, par l’inénarrable Bernard-Henri Lévy, cité plusieurs fois par notre site comme étant un des instigateurs du désordre qui règne dans plusieurs pays du Moyen-Orient et du Maghreb depuis les soulèvements populaires qui ont commencé en Tunisie.
Ce «média», décrié par de nombreux intellectuels, publie un «récapitulatif hebdomadaire» des informations qu’il catalogue comme faisant partie de la «théorie du complot» et concerne un large spectre de révélations présentées comme des infox mues par une «paranoïa» et un «mythe». Il confectionne un rapport annuel sur le «complot jésuite» pour contrecarrer ce qu’il qualifie de «faisceau d’attaques et de rumeurs provenant d’horizons et d’intérêts différents».
Conspiracy Watch, qui est lui-même partie prenante de cette conspiration sioniste, a été créé, en vérité, pour faire face aux très nombreux académiciens, historiens et autres chercheurs qui remettent en cause l’existence de l’Holocauste. Une remise en cause punie par la loi en France, le pays de la démocratie qui interdit à ses citoyens d’avoir une pensée autre que celle que lui inculquent les médias dominants.
Pour rendre son action crédible, Conspiracy Watch a élargi son champ d’intervention à des événements qui se déroulent à travers le monde et dont il voudrait qu’ils soient perçus sous son prisme déformant, accusant tous les médias alternatifs, dont le gênant Algeriepatriotique, de «mentir» et de «divaguer».
Etendant ses tentacules à l’ensemble des rouages politiques et sociaux français, cet «observatoire» s’infiltre jusque dans l’école qu’il entend «mobiliser pour les valeurs de la République», tout en ne cachant pas son objectif visant à «propager», «diffuser» et «consolider» les «principes démocratiques» en France et «au-delà». Ses fondateurs tapis dans l’ombre admettent que leur cible principale est ce qu’ils appellent la «complosphère» qui s’attaque au lobby «américano-sioniste», jouant de façon insidieuse sur l’amalgame entre l’antisionisme et l’antisémitisme.
Les voilà donc pris la main dans le sac.
N. D.
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