L’intox rémunérée de l’agent israélo-marocain Christian Malard sur l’Algérie
Par Kamel M. – Israël et le Maroc veulent impliquer l’Algérie dans la guerre criminelle que le régime nazi de Tel-Aviv mène contre les Palestiniens. Pour ce faire, il actionne ses agents déguisés en journalistes pour propager des rumeurs sur les outils de propagande français, israéliens et marocains. Dernière en date, celle que vient de lancer le porte-voix du Makhzen, Christian Malard, sur la chaîne sioniste i24 News. «[…] Après que le Qatar a abrité il n’y a pas si longtemps Ismaël Haniyeh et Khaled Mechaal, dont on a dit qu’ils sont partis s’installer en Algérie, ce qui n’est pas étonnant, parce que l’Algérie a ouvert un bureau du Hezbollah à Alger», a, en effet, affirmé l’éditorialiste de politique étrangère du média financé par Patrick Drahi et dirigé par Franck Melloul. «Ce qui ravit les Marocains, vous en doutez», a-t-il ajouté, sarcastique. «De mieux en mieux, et les Français, c’est pour cela qu’il faut revenir sur les accords de 1968», a surenchéri une invitée qui lui a donné la réplique et dont on devine l’obédience.
La chaîne franco-israélienne ressort donc la vieille histoire du Hezbollah inventée d’abord par le Makhzen : «Face aux liens avérés entre le Polisario et le Hezbollah libanais, armé par l’Iran, le Maroc est devenu éligible à l’aide militaire américaine spéciale accordée aux pays se trouvant sous la menace directe ou indirecte des missiles et drones iraniens», radotait-on à Rabat. «Un tissu d’extrapolations fantaisistes bâties sur la fausse assertion que le Maroc a vainement essayé de vendre lors du fameux souk de Marrakech, visant à établir fallacieusement une connexion imaginaire entre le Front Polisario et certains groupes politico-militaires du Moyen-Orient», réagissait une source diplomatique algérienne dans les colonnes d’Algeriepatriotique.
«Il est clair que les affabulations de certains médias de propagande et de désinformation marocains bien connus sont à balayer du revers de la main», avait asséné notre source, qui démentait ainsi les grotesques allégations contenues dans des articles commandés par les services marocains, selon lesquels «l’administration américaine a présenté, dans le cadre du projet de la loi de finances 2023, une proposition visant à soutenir les six pays du Conseil de coopération du Golfe, ainsi que le Maroc, l’Egypte, la Jordanie et le Soudan». «Ces pays sont considérés comme étant à portée ou sous la menace des missiles et drones utilisés soit directement par les pasdarans de l’armée iranienne, soit indirectement par les milices et groupements terroristes affiliés au régime des Ayatollahs», élucubraient les outils de propagande de la DGED.
Habitué à la mendicité, le régime du couple Mohammed VI-André Azoulay bave encore sur les six milliards de dollars prévus à cet effet. Pour aspirer à en obtenir une part, il se doit de se mettre dans la peau de la victime d’un «rapprochement irano-algérien en vue de former la milice du Polisario sous la férule d’instructeurs mis à disposition par le Hezbollah libanais». «Ces relations militaires entre le Polisario et le Hezbollah, classé comme groupe terroriste par l’administration américaine, sont bien évidemment coordonnées et financées par l’ambassade de la République islamique d’Iran à Alger», divaguait-on à Rabat, où l’on ne désespère pas de becqueter quelques billets verts, en poussant des cris d’orfraie face à la supposée menace algérienne.
Christian Malard est payé pour relayer ces fadaises.
K. M.
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