Un microbe appelé Maroc provoque une diarrhée verbale chez Xavier Driencourt
Par M. Aït Amara – L’ancien ambassadeur de France à Alger n’en rate pas une. Pris d’une diarrhée verbale carabinée contre l’Algérie, provoquée par un microbe appelé Maroc, qu’il a contracté depuis qu’il a pris sa retraite, Xavier Driencourt multiplie les va-et-vient aux latrines de Mohammed VI où il se torche avec les chiffons médiatiques de Hammouchi et Mansouri. Invité par le correspondant du Point à Rabat à lâcher des vents, le diplomate français a encore déversé son flux alvin nauséabond sur notre pays à l’égard duquel il nourrit une rancœur pathologique.
«Ces dernières années, depuis 2017, le président Macron avait fait beaucoup de gestes côté algérien et, d’ailleurs, le Maroc reprochait un peu ces gestes au président de la République. On a fait beaucoup de gestes du côté français et l’Algérie n’a jamais répondu de manière positive. Le Président a considéré, tout compte fait, qu’il valait mieux percer l’abcès en quelque sorte et faire le geste attendu par Rabat», chansonne Xavier Driencourt, qui veut faire plaisir aux Marocains qu’il gave de chimères. «Je pense qu’à Paris on a pesé les avantages et les inconvénients, le pour et le contre, et on a décidé que les avantages étaient plus importants du côté marocain que les inconvénients d’une brouille ou d’une rupture avec Alger», lui fait-il croire, en affirmant ne pas avoir été pris de court par la décision d’un Macron aux abois de se rendre complice d’une violation criante du droit international.
«Ce n’est pas vraiment une surprise. Cela fait déjà plusieurs mois qu’il y avait une évolution assez sensible. Pendant longtemps, Paris a maintenu un équilibre entre Alger et Rabat sur cette question du Sahara, en faisant état de la position de l’ONU. Mais, on était dans une relation extrêmement compliquée avec le Maroc, et donc, je comprends que pour se réconcilier avec le Maroc, en tout cas c’est ma lecture des choses, le président de la République a décidé de faire un pas en avant extrêmement important sur la question de la marocanité du Sahara Occidental», a-t-il allégué. Et de confirmer le caractère mercantile de la décision du pouvoir français de s’aligner sur Rabat : «Je pense qu’il va y avoir quand même beaucoup plus d’opportunités qui vont s’ouvrir aux entreprises françaises qui voudront venir investir au Maroc, parce que, jusqu’à présent, tout était un peu suspendu à la question du Sahara. Dans le cadre, par exemple, de la préparation de la Coupe du monde 2030, il y aura sans doute beaucoup d’opportunités franco-marocaines.» C’est donc une affaire de business instiguée par la poignée de milliardaires du CAC 40 qui fait la pluie et le beau temps en France.
«Il convient de rappeler que le nouvel agenda du Maroc pour la façade atlantique du continent risque bien de changer les rapports de force sur le continent. C’est possible que Paris puisse jouer un rôle dans cette optique. Mais, ce qui est déterminant pour moi, c’est que le président de la République veut se réconcilier avec Rabat, et qu’il n’y a pas trente-six voies pour se réconcilier avec le royaume chérifien», s’enfonce Xavier Driencourt qui dévoile au grand jour la cupidité vorace de ce régime occidental, rapace allié d’une monarchie tout aussi prédatrice. Xavier Driencourt espère même que la France fasse de l’incitation à la délinquance diplomatique. «Le fait que la France fasse cette avancée diplomatique importante va avoir un effet d’entraînement sur d’autres pays européens», a-t-il ambitionné.
Tant que les Marocains continuent de sniffer ses émanations, le retraité du Quai d’Orsay pourra toujours faire sa grosse commission au cabinet de son roi. Qu’il nous épargne juste ses miasmes putrides.
M. A.-A.
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