La police espagnole intercepte des milliers de sujets fuyant l’enfer marocain
Par Nabil D. – L’invasion de l’enclave de Ceuta par des Marocains fuyant la misère dans leur pays est cyclique. Ce lundi, des milliers de sujets de Mohammed VI ont, une nouvelle fois, tenté de traverser à la nage mais ont été interceptés par la police espagnole, débordée par les tentatives d’entrées illégales sur le territoire espagnol par les citoyens d’un pays dont les médias se targuent d’être l’«Eden du Maghreb». Les images de jeunes Marocaines et Marocains tentant de franchir l’autre rive à la nage ont fait le tour du monde, révélant au grand jour la situation sociale et économique désastreuse qui prévaut dans cette monarchie aux abois.
Ces mouvements de migration clandestine réguliers sont entrecoupés par des actions récurrentes de Marocains qui demandent à l’Algérie d’ouvrir ses frontières ; faute de quoi, ils se rendraient nombreux chez le voisin de l’Est d’où leur parviennent des informations sur la situation confortable de leurs concitoyens qui y sont installés et qui y vivent confortablement de leur labeur, et dont la présence, souvent irrégulière, sur le sol algérien est tolérée par les autorités tant que cela ne pose pas de problème.
C’est notamment sur la plage de Saïdia, dans l’extrême-nord du Maroc, que ces Marocains, étouffés par la misère et l’injustice chez eux, essayent à chaque fois de se rendre sur la plage voisine de Marsa Ben M’hidi à la nage. Des scènes surréalistes sont régulièrement filmées, montrant des Marocains en colère suppliant le président algérien de leur permettre de traverser la frontière pour fuir le régime despotique de Mohammed VI et la rapine orchestrée par son ami Aziz Akhannouch qui les affame en exécutant le plan de restructuration imposé par le Fonds monétaire international (FMI), en raison de la dette abyssale provoquée par des investissements budgétivores sans aucun intérêt pour la population marocaine.
Il en va ainsi de la propagande faite autour du projet de construction du «plus grand stade de football au monde» à Casablanca, dans la perspective de l’organisation d’une prochaine Coupe du monde dans ce pays dont le régime troque les intérêts du peuple marocain contre des marchés qui ruinent ce dernier sans qu’il bénéficie aucunement des mégaprojets dont les bénéfices vont à la famille royale et à la France qui les lui inspire, à l’image du tramway et du TGV. Il en va de même également pour les investissements agricoles concédés à des hommes d’affaires israéliens qui assoiffent les Marocains et en font des esclaves des temps modernes.
L’image idyllique d’un Maroc en plein développement vendue par les médias français stipendiés est écornée par celles qui circulent à foison sur les réseaux sociaux et qui montrent, au contraire, un enfer que des millions de Marocains sont prêts à tout pour en échapper.
N. D.
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