Réalités cachées

septembre 5, 2024 - 8:24 kenzi-Adam 5 Commentaires

Soldats libyens. D. R.

Par A. Boumezrag – Dans le grand théâtre de la géopolitique nord-africaine, les projecteurs sont souvent braqués sur les événements spectaculaires et les grandes puissances. Pourtant, derrière les feux de Benghazi et les éclats médiatiques se cachent des réalités plus obscures, parfois négligées, mais tout aussi cruciales pour comprendre la dynamique régionale.

Benghazi, avec ses révoltes et ses conflits, incarne la lumière vive de la géopolitique nord-africaine. Les affrontements en Libye, le tumulte politique et la lutte pour le contrôle du pays captivent l’attention mondiale. Les médias et les analystes se concentrent sur ces événements majeurs, attirant les regards sur la scène politique libyenne et les ramifications internationales de ses crises. De même, les discours politiques et les mouvements diplomatiques en Tunisie, en Algérie, et au Maroc sont souvent sous les projecteurs, illustrant les transformations et les défis des grandes puissances régionales.

Cependant, cette lumière médiatique peut parfois masquer des aspects essentiels moins visibles. A Bamako, au Mali, la stabilité est un enjeu crucial, bien que moins médiatisé. Les défis de la gouvernance, les tensions internes et les répercussions des conflits voisins peuvent passer sous le radar de l’attention internationale. Les crises humanitaires, les défis économiques et les impacts des politiques globales sur les populations locales peuvent rester dans l’ombre, malgré leur importance.

Comme le souligne Edouard Morin : «C’est toujours ce qui éclaire qui demeure dans l’ombre.» Cette réflexion est particulièrement pertinente dans le contexte géopolitique nord-africain. La lumière des grands événements et des grandes puissances peut souvent occulter les dynamiques plus subtiles mais significatives. Les grandes puissances régionales, les révoltes et les crises apparentes captent l’attention, mais les aspects moins visibles – comme les tensions internes au Mali ou les impacts des politiques étrangères sur les populations marginalisées – détiennent des clés cruciales pour comprendre la réalité complexe de la région.

Il est impératif de scruter au-delà des apparences pour saisir l’ensemble des dynamiques géopolitiques nord-africaines. En éclairant ces zones d’ombre, nous pouvons obtenir une vision plus précise et nuancée des enjeux régionaux, dépassant les simples apparences des feux médiatiques pour révéler la profondeur des défis et des opportunités qui façonnent l’avenir de l’Afrique du Nord. La véritable compréhension nécessite de voir au-delà de ce qui est éclairé et d’explorer les réalités moins visibles, comme le suggère Morin.

Ce qui est visible est souvent trompeur ; la vérité se cache dans les détails invisibles.

A. B.

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Comment (5)

Anonyme

5 septembre 2024 - 10 h 25 min

Dans ce cadre, l’Algérie est tenue de façon cruciale et plus qu’impérative, de mettre en branle les expulsions de tous les sahéliens et marocains. La décision est urgente et de caractère immédiat. Il faut pas regarder ailleurs alors que la maison est en grave danger: espions actifs et audacieux et en plein jour, terroristes dormants, délinquants et trafiquants de drogues, voleurs de tous genre, bref la racaille dangereuse au service des extérieurs. Il faut agir vite et ne pas attendre les de regrets et de remords. Gloire à l’ANP éternelle!

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Antisioniste

5 septembre 2024 - 9 h 24 min

En effet, les apparences sont souvent trompeuses, et le diable se cache dans les détails, comme le dit l’adage.

Qui aurait cru que lors de la réunion des BRICS en Afrique du Sud, l’Algérie serait recaler et que les himarates entre autres soient admis ?

Personnellement, (et mes commentaires sont encore sur le site) j’avais des doutes quant à l’admission de l’Algérie au sein des BRICS non pas seulement à cause de l’inde qui est un allier indéfectible de l’entité terroriste sioniste ainsi que du cercle restreint des mondialistes, mais surtout du double jeu de Monsieur Lavrov qui a fort probablement une allégeance envers la secte des loubavitch.
Comme vous l’avez fait remarquer à propos des apparences et des détails, auxquels j’attribue une grande importance, lors de la visite, réussie a bien des égards de Monsieur Tebboun a Moscou, peu de gens on remarquer les regards lancé par Monsieur Lavrov envers Monsieur Attaf qui était à sa gauche lors de la parole de Monsieur Tebboun (les vidéo sont encore là pour s’en rendre compte) c’est à ce moment-là que j’ai pressentie que la candidature de notre pays au sein des BRICS été compromise.

Autres chose encore plus « bizarre », c’est le fait que la Russie soit en guerre en Ukraine contre le bloc otaniste à sa tête les usa, mais au même temps les échanges commerciaux entre la Russie et les états unis restent encore très actif surtout dans le domaine énergétique et celui des matières rare que possède la Russie.

Alors au vu de ses simples constats révélateur, je pense que nous devrions changé notre vison binaire des choses, par une vision quantique des faits.

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GHEDIA

5 septembre 2024 - 12 h 24 min

Pourriez-vous éclairer notre lanterne sur ce que vous appelez « vision quantique » ?
Cela dit, je crois que ça serait une bonne chose que l’Algérie rejoigne le groupe Brics+ . Le monde se dirige vers un monde multipolaire malgré la réticence et les multiples entraves que l’Occident collectif ne manquerait pas de manifester, de semer sur le chemin de cette multipolarité.

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Antisioniste

5 septembre 2024 - 13 h 09 min

@Monsieur Ghedia
« La physique quantique est indispensable, par exemple, pour expliquer pourquoi la matière est stable. Depuis la fin du 19e siècle, on sait que la matière est constituée de charges positives et négatives et que ces charges positives et négatives s’attirent. La matière devrait donc s’effondrer sur elle-même. Il n’en est rien grâce au comportement quantique de l’électron, qui n’est pas seulement une particule, mais aussi une onde. Lorsque vous essayez de confiner un électron, vous êtes obligé de considérer une longueur d’onde de plus en plus petite et donc une énergie de plus en plus grande. Cette énergie n’étant pas disponible, l’électron ne peut être confiné dans une dimension inférieure à la taille de l’atome. La physique quantique permet également de comprendre la liaison chimique entre atomes. » Alain Aspect

Pour ce qui est de la vision quantique dont je parle, j’estime avec toute la modestie qui m’étouffe, que pour comprendre et expliquer les faits différemment du point de vu binaire habituel ou soit tu es un ami soit tu es un ennemie, je pense que nous devrions dépasser cette approche aussi limité qu’inexacte la plus part du temps. Car les émotions sont aussi fluctuant ou instable, voire imprévisible, dans la tous les cas de figures relationnel aussi bien à l’échelle individuel que collective, y compris dans les relations politique.

Et comme le dit souvent notre cher Abou Stroff nous devons nous débarrasser des termes de « fréritude » car l’ancien monde est en agonie, mais le nouveau monde est encore à faire et parfaire, sauf qu’on ne peut concrétiser cela que si on comprend que l’atome n’est pas seulement une particule mais une onde au même temps, et une onde sa fluctue en règle général ce qui nécessite une adaptation rapide et continu, autrement dit être constamment au aguet, si je puis dire.

Voilà Cher Monsieur, j’espérer avoir un ton soit peu éclairer votre lanterne, et merci pour votre question.

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Antisioniste

5 septembre 2024 - 13 h 14 min

encore pour Monsieur Ghedia
PS: Pour ce qui est des BRICS je crois qu’on est bien mieux placé dans la banque de ses dernier, reste a consolider notre présence dans cette importante instance.

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