Enième complot contre l’Algérie : les plumitifs du Crif ne lâchent pas prise

Crif l’Algérie
Le nouveau Premier ministre français prête allégeance au Crif. D. R.

Une contribution de Khaled Boulaziz – Dans les tréfonds des desseins de l’histoire, il apparaît indubitable que l’Algérie, noble terre aux sacrifices éternels, se trouve une fois de plus confrontée à l’ombre insidieuse d’une énième cabale savamment orchestrée par l’antagoniste d’hier, celui-là même qui, tel un spectre avide, ne renonce point à sa mainmise. Cet ennemi persiste dans l’illusion d’un apaisement factice, un simulacre de tranquillité obtenu au prix de la servitude, espérant ainsi pouvoir laver l’honneur terni de ses mains ensanglantées par les tortures perpétrées lors des heures lugubres de la longue nuit coloniale.

La France, cette mère égarée dans le sillage de ses propres chimères, peut, certes, se voir conduire par les desseins du Crif et ses banquiers, menés tels des comédiens sur la scène d’un théâtre d’ombres. Cependant, le peuple algérien, fier et insoumis, refuse obstinément de fouler ce même sentier balisé par des plumitifs dociles, dévoués aux desseins de ceux-là mêmes qui, dès le crépuscule de la Régence, ont initié la conquête funeste d’Alger. Les Bachri et les Busnach, marchands déloyaux assoiffés des richesses inestimables de cette Régence qu’ils pillèrent au profit des Seillière, des Schneider, et, en sombres coulisses, des Rothschild, furent les pionniers de cette infamie.

Le décret Crémieux, perfidement accordé, fit d’eux des citoyens français, récompensant ainsi leurs services dans les terribles enfumades et les génocides des grandes tribus, des années 1847 à 1884, période macabre au terme de laquelle l’Algérie fut, dans une ironie sinistre, proclamée «pacifiée». Ceux-là mêmes, orfèvres en mystifications, recourent à un matraquage académique et médiatique sans relâche pour légitimer l’existence fallacieuse de tribus berbères judaïsées, ou encore pour ériger en mythe des actes d’héroïsme feints, tels les événements de l’opération Torch et le débarquement anglo-américain d’Alger en 1942.

Ils sont les instigateurs, les fomentateurs de milices qui, dans l’ombre, menèrent les infâmes massacres du 8 Mai 1945, maculant de sang le sol du Grand Constantinois. C’est à eux qu’Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi adressèrent leur missive en octobre 1956, leur enjoignant de clarifier leur position vis-à-vis de la Révolution algérienne, mais ce silence, tel un cri étouffé dans l’indifférence, persista, trahison perpétuelle, scellée dans les tréfonds de l’histoire.

A l’aube de l’indépendance, en 1961, ils fomentèrent les plans de l’OAS, embrasant cette terre en une ultime révolte de fureur stérile, appliquant la politique de la terre brûlée. Et même après la libération, dans les années 1990, ils tentèrent de ressusciter cette stratégie incendiaire, invoquant l’ombre perfide de Mitterrand et Attali. Mais une fois encore, la déferlante fut contrée, au prix d’un sacrifice aux résonances bibliques, tel un Abraham moderne offrant son héritage à une liberté arrachée.

L’un des épisodes les plus sombres, inscrit dans le marbre de la mémoire algérienne, demeure le massacre de Paris du 17 Octobre 1961, qui marqua la persistance d’une oppression implacable, bien que l’indépendance fût presque à portée de main. Ce jour-là, sous la férule de Maurice Papon, la police française s’abandonna à une brutalité implacable contre une manifestation pacifique de travailleurs algériens protestant contre un couvre-feu discriminatoire. Ce fut un déchaînement aveugle de violence, où des corps furent précipités dans la Seine, cette onde funeste devenue le reflet d’un mépris colonial glaçant.

Les historiens estiment jusqu’à 200 Algériens péris dans cette nuit d’horreur, bien que le chiffre exact reste enseveli dans les ombres, car le gouvernement français, dans sa retenue calculée, n’a jamais libéré tous les dossiers incriminants. Durant des décennies, la France choisit d’amoindrir ces atrocités, qualifiant cet acte d’incident isolé, et ce n’est que récemment qu’une lueur de reconnaissance a émergé, quoique timide. En 2022, Emmanuel Macron et Abdelmadjid Tebboune signèrent la «Déclaration d’Alger», effort symbolique vers la réconciliation. Cependant, les plaies historiques, plus profondes qu’un simple décret, demeurent béantes.

La France, dans une lutte silencieuse avec son passé, hésite à affronter les spectres de son empire colonial. Cette mémoire sélective, que Gilles Manceron décrit comme un «silence organisé», permet aux cicatrices d’un colonialisme brutal de perdurer, paralysant tout espoir de réconciliation sincère. En mars 2023, l’Assemblée nationale a bien approuvé une résolution condamnant ce massacre, mais la formulation prudente illustra une hésitation toujours palpable à confronter pleinement l’héritage colonial.

Malgré ces simulacres, l’Algérie demeure inflexible, réclamant avec force une reconnaissance entière des atrocités subies sous le joug colonial. Le président Tebboune, dans ses discours, exhorte la France à abandonner le poids des mensonges et à affronter la vérité d’un passé défiguré. Pour le peuple algérien, le 17 Octobre résonne comme un appel à la résilience et au souvenir, un symbole de l’incommensurable sacrifice consenti.

Ainsi, l’histoire de la France et de l’Algérie s’entrelace toujours, ensorcelée par des tensions inaltérées, suspendues aux méandres de mémoires antagonistes. Tant que la France ne se résoudra pas à confronter pleinement les méandres de son empire défunt, toute réconciliation véritable semblera une chimère inatteignable. Le chemin vers la guérison, balisé par la reconnaissance et la justice, s’impose tel un rite rédempteur, un labeur ardu mais essentiel, seul garant d’une entente harmonieuse entre deux nations dont les destinées se croisent encore.

La France, se retrouve ainsi, depuis Dreyfus, prise dans les rets tentaculaires de puissances, habiles et perfides, dominées par le Crif et ses banquiers, qui ont tissé une toile aussi impénétrable qu’inaliénable. Par cette prison meurtrière, où s’entrelacent les chaînes de l’argent et du pouvoir, La Gaulle se retrouve impuissante, incapable de briser ses liens pour recouvrer sa liberté véritable.

A cette injonction criante et oppressante, l’Algérie, clairvoyante et résolue, saura, elle, prendre acte librement sans autres intérêts que les siens.

A. B.

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