Voici pourquoi Donald Trump veut faire payer la facture aux pays européens

Trump OTAN
Le président américain Donald Trump prendra officiellement ses fonctions le 5 janvier prochain. D. R.

Une contribution d’Oleg Nesterenko – Le Financial Times rapporte que les proches conseillers de Donald Trump en matière de politique étrangère ont apporté à la connaissance des hauts responsables européens, début de ce mois de décembre 2024, que le Président élu américain a l’attention d’exiger aux Etats membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord l’augmentation de leurs dépenses de défense à hauteur de 5% de leur PIB respectifs, contre l’objectif actuel de 2% et dont 1/3 des membres de l’Alliance à l’heure d’aujourd’hui n’arrivent pas à atteindre.

Voici le bref décryptage du positionnement au niveau sécuritaire de la future administration américaine dirigée par Donald Trump vis-à-vis des pays membres de l’OTAN et, surtout, selon mon avis, ses véritables raisons sous-jacentes.

La dette européenne vers les Etats-Unis d’Amérique

Les deux principaux piliers de la réussite économique que les pays de l’Europe de l’Ouest ont connus dès la fin de la Seconde Guerre mondiale et jusqu’à aujourd’hui, en tout cas selon la conviction de la classe politique américaine, sont les conditions très favorables au niveau des droits de douane accordées en 1947 par Washington à la production exportée vers les Etats-Unis depuis les pays européens en ruine, ainsi que l’accès au gaz bon marché obtenu par l’Allemagne via l’accord signé en 1970 avec l’URSS.

En parlant des faveurs douanières accordées par les Américains aux exportations européennes, il s’agit du General Agreement on Tariffs and Trade – l’accord GATT : accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, signé par 23 pays, le 30 octobre 1947, qui a donné par la suite, le 1er janvier 1995, naissance à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

En ce qui concerne l’accès au gaz bon marché obtenu par les Allemands, il s’agit du contrat à long terme «tubes contre gaz», signé entre la République fédérale d’Allemagne et l’Union Soviétique, le 1er février 1970. L’accord prévoyait la fourniture à l’URSS de tuyaux de grand diamètre et d’autres équipements pour la construction d’un gazoduc vers l’Europe occidentale, contre le gaz russe à des tarifs très avantageux. Le partenariat a connu un grand succès et a été appelé «l’affaire du siècle» en raison du fait qu’il était le plus important dans l’histoire des relations économiques russo-européennes. Les années ont passé et l’Europe est devenue économiquement autosuffisante et, par la même occasion, la principale concurrente des Américains sur les marchés mondiaux, ce qui n’a pas été prévu initialement et est devenu guère plaisant aux yeux des administrations américaines successives. Aujourd’hui, Donald Trump estime qu’il est temps pour le Vieux Continent de payer la facture de l’abondance qui lui a été procurée par l’Amérique dès la fin du conflit face à l’Allemagne nazie.

Après l’explosion du gazoduc Nord Stream, réalisée directement ou indirectement par le pouvoir américain sortant – nul doute sur les premiers bénéficiaires de l’action – afin d’aider à réfléchir l’Union européenne dans «la bonne direction», le président américain nouvellement élu impose aux Européens l’augmentation des importations des produits énergétiques américains à des prix très élevés. Le cas échéant, Trump menace d’instaurer des conditions restrictives et des barrières douanières vis-à-vis de la production importée depuis l’UE. Et, par la même occasion, fait clairement comprendre aux homologues européens que le temps du GATT, de même que celui de l’OMC est révolu.

L’exigence de l’augmentation des investissements européens dans l’OTAN

Bien des années avant le déclenchement de la phase active du conflit entre l’OTAN et la Russie sur le sol ukrainien, en juillet 2018, Donald Trump avait déjà suggéré aux membres de l’Organisation de doubler leurs dépenses militaires en les portant à 4% de leur PIB, soit très au-delà des 2% qu’ils ont déjà eu du mal à réaliser. Lors d’un rassemblement public, le 10 février 2024, Trump a renvoyé un message clair aux dirigeants européens : «Si vous ne payez pas et que la Russie vous attaque, je ne vous protégerai pas. En fait, je les encouragerai. Vous devez payer vos factures !»  Via la «fuite» organisée auprès du Financial Times, Donald Trump fait clairement afficher sa volonté de mettre la pression sur les pays membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en exigeant le passage de 2 à 5% de leurs PIB respectifs dans leurs dépenses pour la défense.

Bien évidemment, ce qui est sous attendu dans ces nouvelles exigences, ce n’est guère l’investissement supplémentaire dans le développement de l’industrie de défense du Vieux-Continent, mais dans celui des Etats-Unis d’Amérique avec les bénéfices financiers des groupes américains y afférents.Et même les dépenses supplémentaires qui peuvent être réalisées dans l’industrie de défense «européenne» ne seront qu’une illusion. Illusion cachant la réalité : l’un des principaux bénéficiaires de l’investissement resteront les Etats-Unis. En parlant, par exemple, d’un des plus grands groupes européens de défense, Rheinmetall, il ne faut pas négliger le fait que parmi ses principaux actionnaires on compte toute une série de géants américains, tels que BlackRock, Fidelity Investments, The Capital Group Companies, Goldman Sachs ou encore Bank of America. En clair : les économies de l’UE doivent participer dans la résolution des problèmes que l’économie américaine connait aujourd’hui, si celle-ci souhaite continuer à être militairement protégée ou, plus exactement, supervisée par le leader Outre-Atlantique de l’OTAN. Néanmoins, c’est loin d’être l’unique, encore moins la principale raison des exigences du nouveau leader américain.

La réelle signification de l’initiative de Trump

Quelle est la réelle signification de l’importante augmentation du budget de défense exigée aux pays du bloc de l’OTAN ?

En parlant de la France, l’unique puissance nucléaire au sein de l’Union européenne, il est à noter qu’en ayant le PIB à hauteur de 2 822,5 milliards d’euros pour l’année 2023, les crédits de la mission défense ont été fixés à hauteur de 43,9 milliards d’euros, contre 47,2 milliards d’euros pour l’année 2024. Un grand effort financier a été réalisé pour l’année 2025, en prévoyant le budget défense à hauteur de 50,5 milliards d’euros. Cela étant, il est à souligner que même ce chiffre sera, néanmoins, inférieur à 2% du PIB de l’année de 2024.

En ce qui concerne la première puissance économique européenne qui est l’Allemagne, son PIB en 2023 était de 4 121 milliards d’euros et le budget défense à hauteur de 90 milliards d’euros en 2024, ce qui est inférieur à 2,5% du PIB.

Pour un petit pays comme la Belgique, par exemple, les dépenses de défense se sont élevées en 2023 à 6,658 milliards d’euros, soit 1,13% de son PIB, contre 7,9 milliards d’euros, soit 1,30 % du PIB pour l’année 2024.

Cela signifie qu’hormis les pays baltes, la Pologne et la Grèce qui ont les dépenses de défense traditionnellement très élevées (principalement financées par le budget européen), le passage du budget défense du reste des pays de l’UE, ne serait-ce qu’à hauteur de 3%, serait tout à fait néfaste vis-à-vis d’autres secteurs tels que le social, l’éducation nationale ou celui de la santé publique. Le passage du budget défense à hauteur de 5% demandé par Trump ne signifiera rien d’autre que l’effondrement du système politique de l’Union européenne.

Pour la France, en faisant même un effort sans précédent au niveau de l’appareil de propagande contrôlé par l’actuel pouvoir, avec la fin des hostilités sur le sol ukrainien qui doit, fort probablement, avoir lieu dans l’année à venir, il serait tout à fait impossible de persuader l’électorat français de la véracité de la menace de Moscou – et ceci est au point d’avoir la nécessité de passer le budget défense de 50.5 milliards d’euros en 2025 à 100, voire 140 milliards d’euros dans les années à venir, en se pliant aux exigences américaines.

Ainsi, Donald Trump croit-il que son exigence soit réalisable ? Certainement pas. Certains experts stipulent que Trump, en tant que grand négociateur, veut commencer la négociation en plaçant la barre très haut afin de la baisser par la suite et d’arriver au niveau qu’il souhaite réellement – par exemple à 3,5% au lieu de 5% du PIB déclaré. En ayant, entre autres, plus de dix ans d’expérience de l’enseignement de la matière «Négociation B to B» dans l’enseignement supérieur, je peux affirmer qu’un tel avis est tout à fait amateur et parfaitement erroné. Commencer une négociation dans le monde occidental en plaçant les objectifs affichés très au-dessus de la «zone de marchandage» – soit très au-dessus du maximum acceptable par l’interlocuteur –, cela vaut de tuer la négociation avant même son commencement. Et Trump le sait mieux que quiconque. Mon ancien partenaire Dominique Bouillon, qui est l’ancien partenaire de Donald Trump, m’a confirmé par le passé que ce dernier fait bien partie des meilleurs parmi les meilleurs au niveau des capacités à négocier. Nulle erreur de calcul possible de la part du président américain élu : en formulant de telles exigences, Trump est parfaitement conscient qu’il est tout à fait impossible pour les pays de l’UE d’y répondre positivement.

Quelles sont, alors, les réels objectifs de son actuelle initiative ?

Aujourd’hui, les pays européens, tels que l’Allemagne et la France prétendent toujours à leur place à la table de négociation sur les questions qui détermineront le monde de demain. Notamment dans la négociation avec la Russie sur les conditions de l’arrêt du conflit armé en Ukraine, vu que l’Union européenne est plus que directement engagée et concernée. Exclure l’UE en tant que puissance économique ne disposant pas, toutefois, d’une réelle force militaire, de la discussion sur le futur du monde ; l’exclure de la table des négociations face aux «empires» – russe aujourd’hui et chinois demain – dont la tentative d’effondrement entreprise dans les dernières années par l’Occident collectif s’est avérée être un échec –, cela parait être l’un des principaux objectifs d’aujourd’hui de l’administration Trump sur la scène européenne.

Les satellites traditionnels des Etats-Unis d’Amérique très affaiblis seront remis à leur place de suiveurs et auront le droit non pas à la parole, mais à l’approbation de la politique américaine qui verra le jour dès janvier 2025. Les leaders de la majorité des pays de l’EU sont tombés dans leur propre piège face à leur électorat. En mettant en place un gigantesque système de désinformation et de propagande antirusse, ils ont réussi à faire remplacer les capacités d’analyse de la majorité de leurs citoyens par les produits de propagande imposés par leurs médias mainstream et à faire croire que la Fédération de Russie représente une réelle menace militaire vis-à-vis du territoire de l’EU.

En Europe d’aujourd’hui, allouer les budgets exigés par Washington au secteur de la défense au détriment de toutes autres sphères se situant déjà au bord de la faillite, telles qu’économiques et sociales – c’est signer son propre arrêt de mort politique au niveau national ; ne pas accepter ces exigences –, c’est perdre la protection militaire américaine en mettant les masses électorales apeurées par la propagande dans un tel état qu’elles se considéreront en grande insécurité permanente sous la «menace russe».

Etant parfaitement conscient que ses homologues européens seront dans l’incapacité de faire volte-face dans leur propagande antirusse – ce qui, le cas échéant, permettrait de ne plus surinvestir dans le secteur de la défense –, Trump se situe en position de force et gagne la partie tant dans le cas de l’augmentation significative des dépenses européennes dans la défense, tant en cas d’absence de ces dernières : dans les deux cas l’actuelle classe politique européenne sortira grandement affaiblie. Le président américain élu n’oublie guère un autre élément-clé qui est en train de guider sa politique internationale vis-à-vis de l’Union européenne : la quasi-intégralité des chefs d’Etats européens se sont ouvertement positionnés auparavant en tant que pro-démocrates américains et, de facto, ennemis de Trump et de tout ce qu’il représente. Ainsi, l’affaiblissement inévitable par la déstabilisation sur la question de défense européenne de ses adversaires sur l’arène politique européenne, combiné au soutien ouvert à son principal allié politique sur le Vieux-Continent qui est le président hongrois, Victor Orban, vise le renversement progressif de la classe politique hostile actuellement au pouvoir dans l’EU et la formation d’une nouvelle qui suivra les pas de la politique hongroise vis-à-vis de la politique et des intérêts de l’administration républicaine Outre-Atlantique.

O. N.

Président du CCIE, ancien directeur de l’Institut international de la reconstruction anthropologique, ancien directeur du MBA

Comment (15)

    Anonyme
    26 décembre 2024 - 17 h 25 min

    La Mecque et Médine, ce sont les Etats-Unis tous se prosterne devant les Usa le dieu sur terre sont les Américains le créateur te dit ne pas idolâtrer ou d’associé quiconque en dehors de lui, mais tous idolâtre leurs dieux américains aucun pays pseudo-arabo-musulmans ni occidentale n’oserait attaquer ou envoyer des navires militaires et leurs armées devant les côtes gazaouites sans l’accord du dieu américain tous les pays du monde ont peur d’affronter le maître du monde Dieu l’Américain.

    Vous ne verrez jamais dans l’histoire les Chinois, les Russes, les Indiens, les Français, les Anglais, les Israéliens, les Pakistanais, les Coréens du Nord affronter les usa jamais tous fond caca et du cinéma de peur d’être détruit ou de s’autodétruire les uns les autres si le maître du monde Dieu Joe l’Américain laisse un pays aboyer et lui permettre de lui laisser du champ, libre c’est parce que Dieu l’Amérique lui à permis de le faire avec son accord… !

    Lahouaria
    25 décembre 2024 - 22 h 47 min

    Trump a demandé MBS prince saoudien de lui donner la moitié des revenus que le Pèlerinage à la Mecque et Médine, parce que Dieu c’est pour nous aussi et pour l’Humanité et donner cet argent à l’Amérique en Arme pour Israel afin qu’elle continue son génocide pour exterminer d’autre peuples en attente de carnage.

    Aux musulmans algériens, votre cotisation pour la Mecque servira à massacrer les palestiniens et d’autres victimes sur la Liste des États-Unis
    Qu’Allah nous préserve de ces diables sataniques qui haïssent l’islam et les musulmans et aiment leurs argents

      Anonyme
      26 décembre 2024 - 13 h 43 min

      Par contre, ma soeur, ça s’appelle le couteau de akhira sur la gorge de l’humble croyant qui complète son deen.
      Bravo pour soulever ce dilemme.

      Anonyme
      26 décembre 2024 - 20 h 28 min

      D où Tu sors ça stp, tes sources ?

    Anonyme
    25 décembre 2024 - 20 h 13 min

    Avant même de prendre son fauteuil à la maison blanche, il d en est pris au Canada au Groenland et au Panama. L Algérie il a kiffé qd tout un peuple s est lis derrière da boxeuse contre lui, l Algérie il a kiffé qd elle d en est prise à la Russie pour le même sujet au conseil de sécurité,il adore sd on a du répondant et su on se laisse pas faire, il respecte ça mais tawerna c est pas j’ai dit ça ça y est il est dans notre poche, non je n irai pas jusqu’à là mais le respect ça se mérite aussi, il déteste Macron et sa France parce que c est un hypo. 😁🇩🇿
    Vive Trump !

      A côté de la plaque
      26 décembre 2024 - 19 h 08 min

      Oui oui… c’est d’ailleurs pour cela qu’il a réservé à la France son 1er voyage de président nouvellement réélu. La réouverture de Notre Dame n’avait pourtant rien d’un événement politique majeur…

        Anonyme
        26 décembre 2024 - 20 h 52 min

        Désolé il a été invité à titre privé par Macron, Bifen était et est le presdt en exercice au moment de la réponse à ton commentaire . Trump n est tjrs pas en exercice à ce moment là et ni aujourd’hui hui il le sera le 20 janvier 2025 . C est bien Mme Biden et sa fille très bien entourée par le secret service qui ont représentées le président des USA en service Mr Biden jusqu’au 20 janvier 2025 . Tu vois c est bien toi qui est à côté de la plaque parce ce que tu dis est faux, ce n était pas le président des USA qui est venu en France à notre Dame , absence du presdt des USA à ce rdv .. Ben oui ça change tout.Trump est le futur président qui sera en service et avec tt les pouvoirs qui lui seront conférés le 20 janvier 2025 après avoir prêté serment en tt que nouveau président des USA. Ça ne l empêche pas de préparer son gouvernement et ces priorités pour son mandat qui débutera à la date prévu mais rien d autres avt son serment solennel.

    Sprinkler
    25 décembre 2024 - 14 h 11 min

    Le tenancier du « TRUMP Plaza » (Hôtel – casino) et non moins président des USA renoue avec son jeu favori : le poker menteur…Le Monde actuel a atteint un degré d’instabilité tel qu’il rappelle qu’on n’a jamais été aussi près d’une apocalypse nucléaire ! Souvenons-nous aussi comment en 2017 il est allé « tordre le bras » au roi d’Arabie Saoudite pour lui faire signer pour 384 milliards de dollars de contrats au titre du renouvèlement de « l’assurance-vie » de son royaume et pour passer l’éponge sur la contribution active de saoudiens aux attentats du 11 Septembre…Le futur locataire de la Maison Blanche sait que certains des pays européens dont il « exige » une réévaluation de leur contribution budgétaire au sein de l’Otan sont au bord de la faillite et du chaos politique…Des bombes à retardement que la moindre étincelle pourrait embraser. Qui a dit que l’Histoire n’est qu’un éternel recommencement.

      Encore à côté…
      27 décembre 2024 - 11 h 43 min

      Et non justement il n’a pas été invité a titre privé mais en tant que “Président élu” (président elect) donc futur dirigeant du pays. Il était placé au premier rang et a reçu un accueil officiel de chef d’état. Le fait qu’il ce soit déplacé à un événement de second ordre, surmédiatisé en France mais à peine abordé dans les autres pays en dit long sur la relation qu’il souhaite conserver avec l’Europe, quoiqu’il en dise, comme tous ses prédécesseurs. Vous pouvez crier “vive Trump” mais n’oubliez pas que les occidentaux, malgré leurs différends de façade, sont toujours alliés lors des événements politiques majeurs, et le plus souvent au détriment des arabes (Libye, Syrie, Palestine…).

        Anonyme
        27 décembre 2024 - 17 h 40 min

        L Europe est une construction des états unis et l Europe dont la France est le vassal des états unis, c’est pas nouveau. Je réitère il n’y avait pas de presdt des USA en exercice à ce rdv et pour finir Vive Trump ! J ai droit.

          Anonyme
          27 décembre 2024 - 20 h 01 min

          « L’Europe est une création des États Unis » vous dites… Mais quelle ineptie… A défaut de culture générale, un minimum de recherche avant d’écrire vous aurait permis de savoir que ce sont les USA qui sont une création de l’Europe, à qui ils doivent leur indépendance et la plus grande partie de leur population… De plus, même si je doute que vous parliez anglais, je vous cite les propos de Trump lors de son voyage a Paris (source ABC qui n’a rien de pro-européen et encore moins pro-francais): « Thank you very much. Very great honor. And we had a great relationship. As everyone knows, we accomplished a lot together, » he said. « And the people of France are spectacular. I guess it’s one of our largest groups in the United States, French people, and we respect them and we love them. Very talented people, extremely energetic people, as you know very well, yeah, and it’s an honor to be here. » Si vous avez besoin d’aide pour la traduction, cher ami, n’hésitez pas à me solliciter.

          Anonyme
          27 décembre 2024 - 23 h 38 min

          Je vous parle pas de la vielle Europe mais celle qui a été libérée en 1945 et celle qui a été reconstruite totalement pat les USA avec le plan Marshall. J en ai perdu mon latin mais des applications existent pour traduire les langues au pire j ai dans ma famille certains qui parle plusieurs langues mais vous auriez pu le dire en français. Bref ça change rien et il ne faut pas prendre tt ce que dit Trump au sérieux, il aime ça la comédie piquer les autres et ça ne reflète en rien la politique qu il mène ou qu il a mené à son premier mandat auquel il n’a fait de guerre à personne . Il avait dit à Hilary Clinton que si il passait il ferait tt pour l enfermé en prison pour ces casseroles et il ne l a jamais fait qd il est devenu président pour son premier mandat, la seule chose que je lui reproche c est sa reconnaissance du Sahara occidental au Maroc. y a peut être d autres choses mais je le préfère à Biden et tte cette clique d européens hypocrites Donc Vive Trump ! Vous n y changerai rien donc on va pas s éternisé sur ce sujet. ABC vous dites : Aux Etats-Unis, la chaîne ABC paie 15 millions de dollars pour éviter un procès avec Donald Trump.
          Ça c était juste pour clôturer le débat une fois pour toutes lais si vous voulez continuer, à votre guise.

          Pour Anonyme
          28 décembre 2024 - 12 h 17 min

          Bref, vous ne retenez que ce qui vous arrange. Si vous pensez que Trump peut être un allié de l’Algérie grand bien vous en fasse. Et son soutien inconditionnela Israël vous en faites quoi ??? Étant donné qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, je pense qu’il vaut mieux clôturer le débat, en effet.

    Anonyme
    25 décembre 2024 - 13 h 37 min

    Une analyse limpide.
    En effet les politiques européens sont tombés dans leur propre piège, en suivant aveuglement les Usa, en diabilisant la Russie: Échec et mat!
    L Europe, par sa vassalite envers les USA à finalement perdu, et la Russie, comme fournisseur d énergie presque gratuite et leur marché traditionnel que sont les Usa, pour devenir une quantité négligeable dans quelques années
    L arroseur arrosé.

      Amilcar Barca
      26 décembre 2024 - 10 h 02 min

      Tout a ete bien programme par les Sarkosy,Hollande Merkel,Barroso,jean claude Junker,et ursula von Der Leyen…Tous ont eu la meme politique teleguidee pour affaiblir l UE,tout a ete fait et entrepris pour faire de l Europe ce qu elle est aujourd hui….sous les pressions et l argent des lobbys …Rien n a ete au hasard ..Tous les faits le prouvent…je m arrete la ou je continue…

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