Xavier Driencourt : un pédant insupportable et un bavard jusqu’à donner la nausée
Une tribune de Mrizek Sahraoui – Diverses questions assaillent, dont : Xavier Driencourt lit-il les articles que consacrent la presse internationale, occidentale au premier chef, à son pays ? Sans doute non ; il se sera infligé à jamais la suspension de la parole. Prend-il le temps de regarder ce qu’il se dit sur les réseaux sociaux des deux côtés de la Méditerranée ? Là aussi, la réponse ne souffre pas l’ombre d’une ambiguïté. Au mutisme devra donc s’ajouter un peu d’humilité et, peut-être, un peu de dignité d’avoir été, pendant longtemps, l’hôte diplomatique de l’Algérie. Il n’en est rien. Il est un pédant insupportable, un présomptueux à la limite de l’irresponsabilité, un bavard jusqu’à donner la nausée.
En vérité, Xavier Driencourt est un vieux aigri et méchant, qui croit, pour avoir été ambassadeur en Algérie, connaître le pays et son peuple. Dans le chapeau de son dernier bavardage, une (énième) turlutaine parue ce premier jour de l’an – c’est dire la préoccupation majeure de Xavier Driencourt – dans le magazine des héritiers de Pétain et du général Aussaresses, il dit dans Valeurs Actuelles : «Le président algérien a, dimanche 29 décembre, offert en cadeau de Noël à ses supporters, principalement les militaires et les oligarques qui le soutiennent, la tête de l’écrivain Boualem Sansal.»
D’une part, c’est une énorme insulte, parce que son «ami» n’est pas un objet qu’on offre à l’occasion de Noël normalement. D’autre part, cette affirmation montre on ne plus limpide l’étendue de l’ignorance et le manque criant d’information de Xavier Driencourt. Sinon, il saura que les Algériens ont majoritairement reconnu la splendeur smaragdine du discours du président Tebboune devant les élus de la nation. Tout le peuple est solidaire et a fait siens les propos du président qui a tenu les mots qu’il faut, en désignant Boualem Sansal comme «un imposteur» envoyé par la France. Ce qui est une évidence au regard de la composante de ses soutiens, un comité Théodule.
Visiblement, Xavier Driencourt peine à se convaincre que ce temps de cette Algérie rabougrie, qui fut l’ombre d’elle-même parce que conduite par un président-fantôme mais dont l’alacrité avait été louée par la France officielle, ce temps-là est désormais révolu. La dernière sortie du président Tebboune à l’occasion du nouvel an, tout comme son refus d’aller faire le pied de grue devant les portes des BRICS ou d’aller à Canossa, montre, si besoin est, que l’Algérie n’entend pas se soumettre à quelque oukase, ni à se laisser dicter ses décisions de politique intérieure ou internationale, notamment venant des nations unies de la terreur, sources du mal et complices les unes que les autres du génocide qui se commet encore à Gaza.
M. S.
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