Le CFCM porte plainte contre la «chercheuse» au CNRS Florence Bergeaud-Blackler pour diffamation

Florence Bergeaud-Blackler et Boualem Sansal, unis par la haine de l'islam. D. R.

Par Houari A. – Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a donné pouvoir à son vice-président, Abdallah Zekri, pour ester la «chercheuse» controversée au CNRS Florence Bergeaud-Blackler, pour avoir diffamé cette institution dans ses déclarations islamophobes. Le CFCM, qui fustige une «posture victimaire indécente» et «des accusations infondées» proférées par la concernée, dénonce la désinformation à laquelle s’adonne celle que les médias français présentent comme une anthropologue. «Mme Bergeaud-Blackler accuse aujourd’hui le CFCM de mettre une cible dans son dos. Cette accusation grave et diffamatoire vise à détourner l’attention des mensonges qu’elle continue de propager sur les réseaux sociaux», proteste cette institution cultuelle.

«Le Conseil français du culte musulman tient à réagir aux déclarations récurrentes et diffamatoires de Mme Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, dont les propos sur les réseaux sociaux s’éloignent des exigences de rigueur scientifique pour dériver vers une posture militante et complotiste», objecte le CFCM, qui, tout en récusant les propos de cette «chercheuse» – clairement engagée en faveur de l’entité sioniste –, estime que sa crédibilité scientifique «est aujourd’hui largement remise en cause dans le milieu académique».

«Elle semble avoir choisi une stratégie d’escalade sur les réseaux sociaux, allant toujours plus loin dans la provocation, l’agressivité et la diffamation», souligne le CFCM, qui met en avant le fait qu’elle «se livre également à des plaintes victimaires à l’égard de son institution de tutelle, le CNRS, qu’elle accuse d’entraver ses recherches et de la soumettre à des procédures disciplinaires politiques».

«Le CFCM constate que ses réactions aux communiqués de notre institution sont de plus en plus irrationnelles, disproportionnées et systématiquement accompagnées de contre-vérités», soutient cette instance religieuse indépendante que le pouvoir français a tenté de dissoudre illégalement, sans y parvenir. Le CFCM précise que la personne incriminée promeut un «discours complotiste envers les musulmans», «minimise les actes de vandalisme contre les lieux de culte» musulmans, «attaque l’ONU qu’elle accuse d’antisémitisme et d’être au service de toutes les régressions» et «s’en prend au pape François pour avoir dénoncé la cruauté à Gaza».

«Le CFCM est conscient que les attaques répétées de Mme Florence Bergeaud-Blackler à son encontre ont pour but, entre autres, de provoquer du mauvais buzz et qu’elle recherche à travers cela plus de visibilité», fait constater le CFCM, qui lui rappelle que les musulmans «ne sont ni un fonds de commerce ni un tremplin de carrière». «La recherche scientifique ne se fait pas dans la diffamation et la désinformation, encore moins en adoptant les codes de la rhétorique complotiste», relève, enfin, le CFCM.

Maître Khadija Aoudia, avocate au barreau de Nîmes, a été mandatée pour suivre la procédure au nom du CFCM.

H. A.