Le patron du FFS explique pourquoi le cas de Boualem Sansal est indéfendable
Par Houari A. – Le premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a expliqué que tout en condamnant le fait que «les militants soient harcelés et poursuivis arbitrairement», rejetant «dans le fond et dans la forme la gestion sécuritaire des affaires du pays», son parti «ne défend jamais un personnage qui a porté atteinte à l’intégrité territoriale de l’Algérie et tenté de pervertir même son histoire».
«Lorsqu’on on ose, dans des écrits, comparer l’ALN qui a libéré la nation, l’ALN qui a vu naître Hocine Aït Ahmed, Abane Ramdane, Krim Belkacem et tant d’autres, lorsqu’on compare cette glorieuse ALN au mouvement nazi, il y a lieu de se poser des questions sur les motivations réelles de ce personnage», a indiqué Youcef Aouchiche. «Lorsqu’on proclame des wilayas tout entières comme territoires d’un pays voisin, il y a lieu de s’interroger sur les motivations de ce personnage», a-t-il insisté.
«Nous assumons nos responsabilités, nous défendons nos concitoyens, nous sommes un parti patriotique, nationaliste et démocratique, mais tant que je serai à la tête du FFS, je ne permettrai jamais une jonction entre les personnes qui nourrissent l’objectif de porter atteinte à l’Algérie avec notre parcours militant», a encore affirmé le candidat à la présidentielle de 2024.
«Nous défendons le principe de la liberté et nous y sommes fidèles, nous défendons la démocratie et nous y sommes fidèles, nous défendons la souveraineté populaire et nous y sommes fidèles, nous défendons la possibilité d’intégrer nos concitoyens d’une façon ou d’une autre dans le choix des options quoi engagent le présent et l’avenir de la nation», a expliqué Youcef Aouchiche.
«Nous militons sans relâche pour l’abrogation de l’article 87 bis [du code pénal, ndlr], même lors des rencontres qui nous ont réunis avec le chef de l’Etat, nous avons réitéré cette exigence et nous l’avons portée, parce que nous considérons qu’il s’agit d’un frein et d’une épée de Damoclès suspendue au-dessus de la tête de nos concitoyens», a-t-il fait savoir.
H. A.
Comment (35)