Nekkaz affirme détenir un grave secret sur le général français Denis Favier
Par Nabil D. – Rachid Nekkaz est reparti en France, après un crochet au Maroc, où il a provoqué un vent de panique. Il a posté une vidéo, ce dimanche, à partir de Paris, sur le parvis de Notre-Dame, après s’être filmé devant le Palais de justice pour démontrer qu’il est prêt à se faire embarquer une nouvelle fois par le pouvoir français qui, a-t-il insisté, a monté une cabale contre lui.
Rachid Nekkaz a promis de faire des révélations fracassantes sur le général Denis Favier, ancien patron de la gendarmerie française, qu’il accuse d’avoir menacé les locataires des appartements qu’il possédait de déposer plainte contre lui, faute de quoi ils seraient eux-mêmes jugés et seraient même soumis à la loi martiale.
Le dernier enregistrement de Rachid Nekkaz fait suite au refus de la justice française d’extrader l’ancien ministre algérien de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, en faisant référence à un accord bilatéral signé entre l’Algérie et la France, particulièrement un de ses articles qui stipule que l’extradition ne peut être exécutée en raison d’une maladie ou de l’âge de la personne concernée. Nekkaz a contredit la justice française en affirmant que, durant son séjour carcéral à la prison de Fresnes, il partageait sa cellule avec un psychanalyste français âgé de 80 ans, et que cela n’a pas empêché les juges de le mettre au trou.
La France se cache derrière l’argument de l’âge de Bouchouareb qui n’a pourtant que de 72 ans, alors que le Premier ministre français actuel et son prédécesseur ont tous deux 73 ans et sont donc aptes à occuper de hautes fonctions. Pour Rachid Nekkaz, il est inconcevable qu’un ministre qui a détourné des milliards soit ainsi protégé par la France sur la base d’arguments fallacieux.
Il dit s’attendre à être à nouveau arrêté et être prêt à faire de la prison, mais il a mis en garde les responsables français que les révélations qu’il s’apprête à faire sur l’ex-commandant de la gendarmerie française, qui a fait son adieu aux armes en 2016, sont tellement graves qu’«on n’en croirait pas ses oreilles».
Que détient Rachid Nekkaz sur le général Denis Favier, cet ancien patron du GIGN qui a pris part à l’assaut contre les preneurs d’otages de l’Airbus d’Air France à l’aéroport de Marignane, à Marseille, en décembre 1994, et dont Algeriepatriotique a révélé que le détournement attribué au GIA était, en réalité, une action sous faux drapeau montée par la DGSE ?
Ces informations gravissimes que Rachid Nekkaz affirme détenir sont-elles liées à la fonction qu’a occupée Denis Favier chez Total en qualité de responsables de la sécurité, sachant que Nekkaz accuse ce groupe pétrolier français d’avoir obtenu, sous Bouteflika, des contrats juteux, contraires aux intérêts de l’Algérie ?
Pourquoi attend-il de retourner à Fresnes ou à la Santé pour cracher le morceau ?
N. D.
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