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«Humilité» et «exigence» : cette absurdité de l’inconsistant Macron qui attise la colère d’Alger

Par Abdelkader S. – Depuis Johannesburg, où se tient le Sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a ravivé, une nouvelle fois, la question sensible des relations entre la France et l’Algérie. Un Sommet auquel le président Tebboune n’a pas pris part, préférant déléguer le Premier ministre, Sifi Ghrieb, alors que plusieurs médias français spéculaient depuis des jours sur une possible rencontre entre les deux chefs d’Etat dans la capitale sud-africaine. Une rencontre perçue comme une première étape vers un dégel du dialogue, rompu depuis longtemps entre Alger et Paris. Finalement, ces attentes françaises auront fait des gorges chaudes pour rien, si bien que les deux dirigeants ne se sont pas croisés, et les tensions diplomatiques n’ont pas connu l’apaisement espéré.

Dans sa déclaration, Emmanuel Macron s’est, en effet, de nouveau appuyé sur sa formule politique désormais bien connue, son fameux «en même temps», affirmant ainsi vouloir conjuguer «humilité» et «exigence» dans la relation avec Alger. Une approche qui, loin de clarifier les intentions françaises, interroge. Comment concilier une posture qui se veut humble avec une attitude présentée comme exigeante ? Comment un pays peut-il prétendre à la fois se départir de tout réflexe paternaliste tout en fixant des conditions à son interlocuteur ?

Evoquer simultanément une «exigence» envers Alger ne peut être interprété autrement que comme une manière détournée de maintenir une forme de pression politique ou diplomatique. De quoi laisser planer le doute sur la réelle orientation voulue par l’Elysée.

Cette nouvelle déclaration, en tout cas, ne semble pas de nature à relancer le dialogue. Au contraire, elle renforce l’impression que les relations bilatérales restent bloquées dans une impasse. Si le président Tebboune a estimé qu’il n’était pas opportun de rencontrer son homologue français pour le moment, c’est que les conditions ne sont pas réunies pour une reprise de contact au plus haut niveau. En tout cas, tant que le discours d’Emmanuel Macron continuera d’osciller entre nuances et ambiguïtés, n’apportant pas de perspective claire quant à une sortie de crise.

Cette sortie médiatique confirme que ce n’est pas demain la veille que les relations entre l’Algérie et la France retrouveront une forme de normalité. Entre les attentes, les malentendus et les non-dits, la distance semble plus que jamais installée entre Alger et Paris. Et tant que la France continuera d’avancer avec son propre agenda, la méfiance perdurera.

Le Sommet de Johannesburg, qui pouvait constituer un moment symbolique pour relancer un dialogue rompu, se conclut finalement par un constat d’échec. La fracture reste ouverte, et aucune déclaration, fût-elle habillée d’humilité ou d’exigence, ne semble en mesure de la refermer pour l’instant.

A. S.

41 Commentaires

  1. Ce qui serait bien serait que notre gouvernement se reveille, surtout notre diplomatie et répondre systématiquement a tout ces propos bizarres venant de la partie francaise quel qu’il soient pour qu’enfin l’état Algerien impose son cadre et ne pas laisser le discours et les arguments français s’imposer dans le débats des idées..

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      • La bonne question est plutôt de pourquoi vous donner de l’attention ???.
        Continuez de par la même de rêver éveillés.

    • Continuer à améliorer les relations en tout cas. On peut montrer notre mécontentement mais continuons.
      Le président français subit à mon avis des pressions énormes de la part des bailleurs de fond qui ont pris une partie du pouvoir et ça on le sent et on le voit.
      Nous avons besoin d’une meilleure relation pour construire dessus les un meilleur avenir commun. Je pense et suppose et espère aussi que nos analystes et conseillers n’ignorent pas le poids de la géostratégie dans la relation. Surtout dans le contexte global actuel.
      La diplomatie et sa réussite à besoin de finesse je pense. Si nous voulons influencer dans le sens de nos avantages nous disposont du potentiel à mon avis, faudra-t-il l’identifier et le faire participer.
      Un avis d’un citoyen soucieux par rapport aux menaces qui planent.

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      • Tiens ?, si vous mettiez plutôt sur une liste vos demandes noir sur blanc? au lieu de tourner autour du pot? .
        Vos propos sont vagues, difforme s et n’ont aucun sens.
        Soyez circonspect !, nous ne sommes pas la pour nous amuser à vous déchiffrer mr @safari lastripol.

      • LE PATRIORTIQUE DIT:
        Chaque fois qu’on a collaboré on a été déçu.Tout accord n’a bénéficié que dans un sens.Il fallait prendre le large il y a bien longtemps. L’accord de 1968 a été mis à mal dès 1986 quand la France a instauré le visa pour les Algériens. Il fallait à ce moment instaurer l’anglais en langue alternative au français. On aurait avancé très rapidement et même évité peut-être la décimée noir.Car la cause était d’abord économique.

    • Sur la plupart des sites électroniques, tsa ,algerie 360 , ect ect macron veut rétablir le lien et construire un partenariat avec L’ALGERIE et blablabla et blablabla, moi je comprends pas soi ils sont con soi ils sont soumis aux franchouillard pour écrire des âneries… puta.. de merd.. vous voyez pas qu’ils essaie de gagner du temps pour trouver un moyen de nous saboter ,c’est leurs seuls objectif souffler le chaud et le froid car ils ne reconnaîtront jamais se qu’ils ont fait…

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      • Bonjour
        Quand comprendrez vous que la France n’a qu’un objectif et c’est le même que l’Europe : la recherche de la maitrise de l’Afrique et la porte c’est le Maroc.
        La Chine pour exporter ces véhicules a besoin du Maroc porte ouverte vers l’Europe etc..
        il y a une symphonie géopolitique a connaitre et a savoir la jouer et pour la jouer il faut des instruments et ces instruments ne se trouvent que dans une économie forte en agriculture industrie et un système éducatif performant , c’est simple c’est ce que nos parents qui ne savaient pas écrire se sont battu pour cela faisons leur honneur.

  2. Aucun autre pays n’a des liens aussi denses et complexes avec la France que l’Algérie, au point que le simple énoncé du nom suscite opinions tranchées et sentiments passionnels.

    Pour autant, il parait indispensable de sortir le plus possible la relation entre l’Algérie et la France d’une Histoire dont nous ne pouvons rester indéfiniment otages et qui est, trop souvent, instrumentalisée. Les populations, et notamment les jeunes générations, sont, en France comme en Algérie, les premières victimes de ces tensions savamment entretenues.

    Il est temps de poser enfin les bases d’une relation organisée et assainie entre deux nations. Cela passe par la volonté de refonder la relation entre l’Algérie et la France, sans complaisance ni fermeture mais respectueux des sensibilités de l’autre : condition indispensable qui nous fera prendre pleinement conscience que nos deux peuples ont un avenir commun à inventer et à partager.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

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    • Bonjour
      Je ne vous comprends pas vous dite : il es temps de poser enfin les bases ..
      Pardon il n’y a pas de bases a poser .Il y a un droit a respecter , la France est soit disant le pays des droit de l’homme je vous pose cette question : ou est le respect des droit de l’homme et l’exemplarité e matière des droit de l’homme lorsque on troque un peuple qu’est les SHARAOUI.
      Allez arrêter d’être naïf il n’y a pas a poser il faut s’imposer et comprendre que nous ne sommes pas dépendant de quel que pays et pour cela mettre les Algériens en cause et s’unir.
      Driencourt a dit ;  » les Algériens de France ont une idée fantasmé de leur pays  » , hé bien ce fantasme d’une Algérie forte faisons le.
      Et lorsque vous dite : « sans complaisance ni fermeture mais respectueux des sensibilités de l’autre  » Qui est irrespectueux qui insulte l’Algérie a longueur de journées?

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    • Avant de tourner la Page, il faut qu on la lise entierement.
      Ce qu attend la France et les algeriens qui lui sont fidele, c est de dechirer la Page et oublier et passer a autre chose.
      C est pas parce que une Partie des Algeriens parlent francais ou ont des membres de leur famille en France qu on doit privilegier la France dans notre economie.
      Sorry, les pays avec lesquels on n a aucun contentieux et de surcroit echangent avec nous d egal a egal, sans vouloir entraver notre developpement passend avant.
      La France n a rien que d autres pays n ont pas!
      Donc bon vent a la France.

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    • Vous dites « les jeunes générations, sont, en France comme en Algérie, les premières victimes de ces tensions »
      Ce sont des tensions créées par la France en espérant s’imposer comme tutrice de l’Algérie. Elle a échoué. Elle a perdu des projets, des dizaines de milliards, elle n’est plus crédibilité, aucun pays africain ne lui fait confiance (sauf son chien marocain). A l’international elle perd sur tous les plans!

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  3. Les relations de l’Algérie avec les différents pays ne sont pas et ne seront jamais subordonnées à un ou plusieurs individus particuliers, sans intention opportuniste, ni dans le but de rendre hommage à qui que ce soit, qu’il soit algérien, français ou étranger. L’Algérie n’a jamais tenté de forger des relations politiques ou amicales entre les pays en se basant sur des figures politiques ou intellectuelles particulières, mais a constamment favorisé sa politique internationale, mondialement reconnue, d’une union cordiale et respectueuse mutuelle.

    Il est totalement incohérent, ridicule et déraisonnable, venant d’un dirigeant du régime parisien, de traiter un Algérien (sang-sale) de francophone de seconde zone pendant un an, tout en lui étant reconnaissant et en le glorifiant pour sa trahison de sa patrie, en le présentant comme un pont entre nos deux nations… Quelle infamie!

    En effet, Monsieur Micron, la france avait le deuxième plus vaste empire colonial de l’histoire. Cependant, la plupart de ses anciennes colonies ont acquis leur indépendance aujourd’hui. Considérons, comme illustration, la situation de l’Algérie en 1962. Il n’y a aucune interdiction pour les colons d’exprimer leur nostalgie du passé colonial, cependant, il est primordial de comprendre que cette époque fait incontestablement partie de l’histoire, et l’ère de la subjugation et de la domination est définitivement révolue!

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  4. Je pense que le macron est un « has been » qui a perdu toute crédibilité en france et qui, pour ne pas sombrer dans une profonde dépression, essaie de faire croire qu’il a son mot à dire dans les affaires externes.

    Il s’avère que la france que représente le macron, est marginalisée au niveau international et plus personne n’écoute les propos de ses dirigeants. Par conséquent, macron ne fait que jouer à la grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un boeuf.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que le macron ne sera plus président en 2027 (c’est à dire ……………demain) et que le pouvoir algérien a le devoir de se préparer à interagir avec une droite extrême, pour ne pas dire une extrême droite, dans moins de deux ans.

    Wa el fahem yefhem.

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  5. Le locataire de l’élysée qui affirme vouloir conjuguer l' »humilité » et l' »exigence ». Ça sent la douille à plein nez. De la langue de bois d’un arrogant président qui a fini par basculer dans la tyrannie. Avec emmanuel macron, ll y a toujours un décalage entre le discours et les actes. C’est toujours confus.

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  6. Rejeté par son propre électorat.
    Méprisé par ses alliés internationaux.
    Répudié par les leaders politiques de sa propre majorité.
    Carbonisé parmi ses pairs.
    Giflé par son épouse devant les caméras du monde entier.

    A quoi bon tirer sur une ambulance?
    Il a voulu faire le malin avec l’Algérie, le karma a fait le reste.

    Next.

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  7. Tout le monde parle des relations algero- française comme c’est facile dans leurs langues pour eux c’est un verre d’eau qu’on se partage entre 2 personnes sans vraiment comprendre la politique de Fafa, elle reçoit les ordres du makhnaz et les sionistes qui croient a la reconnaissance de l’état sioniste par l’Algérie alors Macro ne peut rien faire sans l’autorisation de ces 2 pays fantoches , et Tebboune a senti et compris leurs jeux, quant a macro il s’en fou totalement des accords et de la France, il veut finir son mandat pour laisser une umprunte c’est tout pour marquer l’histoire en plus il déteste les algériens et l’Algérie et sa préférence et pour le Maroc et les marocaca qui lui ont offert une villa a Marrakech son jeu et celui de trump est le même, c’est l’intérêt personnel alors ne rêvons pas du jour au lendemain ou a la suite d’une rencontre et quelques bises que tout ira demain a merveille.

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  8. C’est véritablement une chèvre ce guss . À Johannesburg il est resté debout , alors il lui ont dit de s’asseoir. …, asseyez vous ! …, il faut que je m’assois…., oui ! Mais où ?…, ou vous voulez. C’est une chèvre il l’ont lâché et il à même retrouvé la vieille benz , enfin …, le vieille benz

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  9. Comme je l’ai dit par ailleurs, on peut spéculer ou interpréter comme on veut les déclarations de Macron et de ses ministres, mais ce n’est pas parce que le Président Tebboune n’a pas pu aller à Johannesburg que la perspective d’une reprise prochaine des relations bilatérales entre l’Algérie et la France ne se fera pas. Elle se fera tôt ou tard et je dirai même dans pas longtemps. C’est ainsi.

    Déjà la venue de la secrétaire générale du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Marie Descôtes accompagnée d’un haut cadre du ministère de l’Intérieur qui sera suivie très prochainement par celle de Laurent Nuñez et de Darmanin sont des signes qui militent vers un dénouement , une reprise des relations sur de nouvelles bases pour les uns et pour les autres. Point barre.

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  10. Voyez-vous d’autre « exigence » que celle qui vous commande de… »l’humilité » envers l’Algérie ? Aux derniers souffles de votre ultime mandat, l’apatride de SANG SALE relâché, seriez-vous revenus à de meilleurs sentiments ? Et nous qui pensions que votre « reconnaissance de la marocanité (hacha’ssamaïnes !) du Sahara Occidental » était la « panacée » à vos panade économique, mélasse sécuritaire et bouillabaisse migratoire…Rien de tel ne fût… »Obélix » est toujours à la « diète » et son tonneau de ventre, résigné à l’eau…La « potion » magique de « RETAILLEAUMIX » (Druide du Puy- du-Fou » tombé en disgrâce »…) n’a pas eu l’effet escompté sur ce « régime algérien » inflexible et sourd aux injonctions de…ROME !

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  11. d une part Macron cherche a négocié d un autre coté il ne cesse de dénigré d accusé avec des excuse bidon et fourbes pour mettre la pression sans tenir compte de la souveraineté des pays ex colonie et de l Algérie en particulier
    sachez M Macron que les benis oui oui,,, c est fini réveillez vous

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  12. Le bouffon macron ou le cliwn macron doit comprendre que deux trous de balles comme sansal et daoud ne font pas majorité en Algérie .
    L’Algérie n’est pas la france ou une petite « élite » complètement tordue dirigent le reste.
    Par le peuple et pour le peuple est notre devise pour l’éternité.

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  13. Quand ils éliront un président qui:

    – Respectera le droit international
    – Reconnaîtra le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autoderermination au lieu de soutenir une annexion illégale
    – Condamnera les génocides et le meurtre de masse d’enfants
    – Cessera de donner une immunité illégale aux genocidaires
    – Arrêtera d’héberger des criminels recherchés par l’Algérie

    Alors le peuple Algérien daignera les regarder et les écouter.

    D’ici là, bye bye.

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  14. les relations vont reprendre .il faut poser les bases de leur relance
    les DEUX chefs d état ont conscience des enjeux et veulent retirer le dossier des MAINS des extremes des deux rives
    Maintenant les posts Habituel; rabaché a longueur de journée ;des detenteurs de passeports francais planqué dans l hexagone qui donnent des lecons Aux Hautes Autorités Algeriennes ca releve de la routine

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  15. Avec le temps va, tout s’en va, attendant… Alors qu’il s’en va..

    Le Camelot. Bonimenteur.  » Ma Crotte  » .

    Et, au suivant….

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  16. On prend de la distance même contre un proche irrespectueux,que dire des hypocrites et haineux qui nous veulent que du mal.non, il faut en finir avec cette graine, nous avons perdu beaucoup du temps qui est precieux.le président de la Republique devrait se focaliser plus de l’intérieur du pays que de combattre tout seule l’injustice du maitre,de son directeur qui dirige l’école et lui donne des instructions et de ses eleves qui sont juste des bavards.

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  17. 🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣
    Laissez nous rire quelques instants!!
    « Humilité et exigences »
    Tels sont les propos du locataire de la cage aux folles(l’élysée).
    Faut-il lui rappeler que la france dites « des lumières » et des « trentes glorieuses » n’est plus,tout comme cette france des droits et des libertés,cette france qui faisait autrefois écho ici et là…
    De quelle humilité et exigences parle-t-il?
    Quelle crédibilité accorder à cette marionette dont le pays est en faillite,ingérable et ingouvernable.
    Un pays qui sombre dans des crises successives,qui accumule les échecs diplomatiques et qui ne cesse de s’enfoncer dans l’autoritarisme et l’humiliation que lui inflige ses propres dirigeants.
    Macron ne sait-il pas que la france n’impressionne plus?
    Que nul ne la prend au sérieux?
    Qu’elle s’efface peu à peu?
    Realise-t-il que lui et son pays sont indésirables en Afrique et détestés par l’ensemble de l’UE pour ne pas dire le reste du monde?
    Le coq qui est la mascote très representative de la france,celle qui bombe le torse en chantant « cocorico » et qui a les pieds dans la merde…

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  18. (…)
    Il est fascinant de voir Emmanuel Macron revêtir l’habit du maître exigeant face à l’Algérie, alors que la France elle-même s’abrite derrière une hypocrisie confondante. Exiger de l’Algérie ce que l’on ne s’applique pas à soi-même devient la marque d’une diplomatie schizophrène : coopération totale, extradition de terroristes et criminels de col blanc, transparence sur tous les dossiers sensibles… et pendant ce temps, dans l’ombre française, les élites se dérobent, protégées par un système qui ferme les yeux sur leurs turpitudes.

    L’Algérie, souveraine et lucide, refuse de se laisser intimider par ce double standard. Elle revendique l’équité, seule condition pour qu’un dialogue devienne réel, sincère et fructueux. Il n’y a pas de négociation possible dans l’arbitraire ou l’incohérence. On ne bâtit pas la confiance en imposant des exigences unilatérales tout en esquivant ses propres responsabilités. Macron le sait, mais choisit l’artifice plutôt que l’exemplarité.

    Et que dire de cette gymnastique morale sur la « repentance » ? Le même président qui reconnaissait autrefois le crime contre l’humanité de la colonisation française se réfugie désormais derrière la formule molle de la « réconciliation des mémoires ». Derrière ce terme pseudo-savant se cache un renversement insidieux : bourreau et victime se trouvent, par la magie du langage diplomatique, placés sur le même plan moral. Il faut en rire, si ce n’était si tragique : le président français transforme l’histoire en cirque, et la mémoire algérienne en enjeu d’accommodements bureaucratiques.

    Alger n’a jamais fermé la porte. Loin de là. Mais elle n’ouvrira pas à n’importe quelle hypocrisie. La souveraineté impose des exigences claires : respect mutuel, dialogue honnête et reconnaissance des vérités historiques sans contorsions rhétoriques. Tant que la France se refuse à l’exemplarité, tout échange reste un simulacre. Comment exiger de l’Algérie ce que l’on ne s’impose pas à soi-même ? Comment parler de justice et de vérité alors que les mêmes structures françaises ferment les yeux sur leurs propres crimes économiques, politiques et sociaux ?

    Et puis, il y a ce décalage moral vertigineux : la France dénonce les crimes contre l’humanité en Ukraine, brandit la défense des victimes, mais ferme les yeux sur ses propres turpitudes historiques et contemporaines. Décidément, elle n’a rien compris ou refuse obstinément de comprendre que le respect ne se réclame pas, il se gagne.

    Que la France cesse enfin cette hypocrisie et ose parler clair : qu’elle révèle le fond de sa pensée, qu’elle s’applique ses propres exigences. L’Algérie, elle, agira toujours avec dignité, avec lucidité et avec cette exigence de justice et d’équité qui seule permet d’établir un dialogue sincère. Sans cela, tous les mots sur la réconciliation, sur le respect et sur la mémoire ne sont que poudre aux yeux, que cirque diplomatique et qu’illusion de grandeur.

    Le temps est venu de la cohérence. La France, si elle veut être respectée, doit d’abord se montrer exemplaire. Sinon, toute prétention au dialogue n’est qu’un théâtre où l’hypocrisie est la seule invitée de marque.

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  19. Désolé mr macron mais nous sommes restés sur la formule plus ou moins alambiquée de mr hollande que le changement c’est maintenant! ( 2019) et préférons nous en tenir j’usqu à la fin des temps .

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  20. (…)
    Dans un monde interconnecté où les puissances émergentes redessinent les cartes du pouvoir, la France semble s’accrocher à des illusions d’un passé glorieux, comme un homme marchant avec un pantalon à une jambe – boiteux, déséquilibré, et incapable d’avancer avec assurance. Cette métaphore, aussi absurde qu’évocatrice, illustre parfaitement l’état actuel de la diplomatie française : une politique qui ne dirige plus rien d’elle-même, mais qui s’indexe servilement sur des influences extérieures, au risque de perdre son âme et son indépendance. Et parmi ces influences, celle de Tel Aviv émerge comme un phare contesté, souvent perçu comme le nouveau centre d’une vision du monde qui évoque, pour certains, des relents d’une « civilisation aryenne » – un terme chargé d’histoire sombre, qui souligne les dérives potentielles d’alliances aveugles.

    Commençons par dénoncer l’obséquiosité française, cette servilité qui confine à la cécité politique. La France, nation de la Révolution et des droits de l’homme proclamés, se complaît aujourd’hui dans un rôle de suiveur. Que ce soit sur la scène européenne ou internationale, Paris aligne trop souvent ses positions sur celles de ses alliés les plus influents, sans discernement critique. Prenez l’exemple du Moyen-Orient : la politique française semble calquée sur celle d’Israël, au point où Tel Aviv dicte implicitement les lignes rouges. Soutien inconditionnel à des opérations militaires controversées, silence complice face à des violations des droits humains, ou encore alignement sur des sanctions qui servent avant tout des intérêts géostratégiques étrangers – tout cela au détriment d’une voix française indépendante, autrefois porteuse d’équilibre et de modération.

    Cette dépendance n’est pas nouvelle, mais elle s’est accentuée ces dernières années. La France, jadis puissance coloniale et impériale, n’a jamais été « le monde », comme le rappelle le titre de cette tribune. Elle a projeté son influence sur des continents entiers, mais toujours au prix de conflits et d’injustices qui hantent encore son histoire. Aujourd’hui, elle peine à se réinventer. Au lieu de cultiver une diplomatie multipolaire, engageant avec la Chine, la Russie ou les pays du Sud global, elle s’enferme dans un atlantisme rigide, teinté d’un sionisme exacerbé qui la rend aveugle aux réalités du terrain. Tel Aviv, avec son modèle de société high-tech et militarisé, est érigé en « nouveau phare de la civilisation » – une civilisation qui, pour ses détracteurs, rappelle les idéaux suprématistes d’un passé européen funeste, où l’« aryen » symbolisait l’exclusion et la domination.

    Cette cécité politique est d’autant plus alarmante qu’elle isole la France sur la scène internationale. Les alliés traditionnels, comme les États-Unis, poursuivent leurs propres agendas, tandis que l’Europe elle-même se fracture sous le poids des nationalismes. Marcher avec un pantalon à une jambe, c’est risquer la chute à chaque pas : la France trébuche sur des dossiers comme l’Ukraine, où son soutien militaire semble dicté par Washington et influencé par des lobbies pro-israéliens, ou sur l’Afrique, où son influence s’effrite au profit de puissances comme la Turquie ou la Chine. Et que dire de la question palestinienne ? La reconnaissance timorée d’un État palestinien, toujours conditionnée à des négociations infinies, trahit une peur de froisser Tel Aviv, au détriment d’une justice historique que la France, pays des droits de l’homme, devrait défendre avec vigueur.

    La France doit retrouver son équilibre, enfiler un pantalon complet et marcher de ses deux jambes : l’une ancrée dans son héritage universaliste, l’autre tournée vers un multilatéralisme authentique. Cela implique de questionner ses alliances, de dénoncer les influences occultes – qu’elles viennent de Tel Aviv ou d’ailleurs – et de cultiver une politique étrangère indépendante. Non, la France n’est pas le monde, mais elle peut encore en être une voix influente, à condition de guérir de son obséquiosité et d’ouvrir les yeux sur les réalités géopolitiques contemporaines.

    Sinon, elle risque de devenir une simple note de bas de page dans l’histoire, un pays boiteux dans un monde qui court vers l’avenir.

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  21. Enfin de quoi ont parle, c est le president francais Mr Macron qui a lacher ses hordes sauvages contre l Algerie ,c est lui qui a deleguer ses soubrettes.
    Maintenant il faut assumer?

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  22. Le système fiscal français comment il fonctionne ?

    Devant la cour d’appel de Paris, ce mercredi 26 novembre, l’État a renoncé à réclamer des dommages et intérêts à Patrick et Isabelle Balkany pour blanchiment de fraude fiscale.

    L’État a renoncé ce mercredi 26 novembre 2025, devant la cour d’appel de Paris, à réclamer des dommages et intérêts à Patrick et Isabelle Balkany pour blanchiment de fraude fiscale, estimant que les sanctions fiscales et pénales déjà prononcées dans cette affaire suffisaient à réparer le préjudice.

    Les époux Balkany sont rejugés uniquement sur les intérêts civils, après un arrêt de la Cour de cassation qui a rendu leurs peines de prison et d’inéligibilité définitives pour avoir dissimulé, entre 2007 et 2014, quelque 13 millions d’euros d’avoirs au fisc.

    « L’État ne sollicite plus de préjudice », a déclaré Me Geneviève Caralp-Delion, avocate de l’État. Elle a toutefois demandé la confirmation de la somme de 30 000 € allouée au titre des frais de justice pour couvrir les dépenses de procédure engagées par l’État. « Cette fraude fiscale d’ampleur a occupé beaucoup de personnels de justice », a-t-elle ajouté pour justifier cette demande.

    Un arrêt de la Cour de cassation en mai 2024

    Ce revirement découle de l’évolution du dossier après l’arrêt de la Cour de cassation en mai 2024. La haute juridiction avait annulé la condamnation du couple à verser 400 000 € de dommages et intérêts (100 000 € de préjudice moral et 300 000 € de préjudice matériel), jugeant ces montants mal justifiés ou faisant doublon avec les sanctions pénales.

    Avant-première Black Friday : -30 %

    À l’audience, l’avocate de l’État a confirmé qu’au regard des « rectifications fiscales » déjà effectuées et de la jurisprudence récente, l’administration ne maintenait pas « ses demandes indemnitaires ».

    En l’absence de Patrick et Isabelle Balkany, 77 et 78 ans, leurs avocats ont salué cette position. « Je prends acte des conclusions de l’État français. Nous sommes de part et d’autre d’accord », a déclaré Me Pierre-Olivier Sur, avocat d’Isabelle et Patrick Balkany. « Cette affaire va donner lieu à une jurisprudence qui restera dans les annales », a-t-il affirmé, se félicitant que la justice reconnaisse qu’on ne peut cumuler « indéfiniment » sanctions fiscales et réparations civiles.

    Les époux Balkany définitivement condamnés sur le volet pénal

    Sur le volet pénal, les époux ont été définitivement condamnés à quatre ans et demi de prison pour Patrick Balkany et trois ans et demi pour Isabelle Balkany ainsi que 100 000 € d’amende chacun et 10 ans d’inéligibilité.

    Leurs biens, dont l’usufruit du moulin de Giverny et les deux fastueuses villas « Pamplemousse » aux Antilles et « Dar Gyucy » à Marrakech, qu’ils détenaient via des sociétés offshore panaméennes et des comptes en Suisse, ont été confisqués ou saisis. La cour a mis sa décision en délibéré au 21 janvier 2026.

    Moralité, la France vous laisse toujours dans un pantalon très court même à l’âge de la vieillesse comme ces époux Balkany donc pour se refaire c’est très dur.

    Méfiez vous de la France.

    Ensuite, quand ils décèderont, la France reprendra 40 % de leur patrimoine, par ici la bonne soupe. On appelle cela travailler toute sa vie pour des cacahuètes.

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  23. Ils ne parviendront pas à nous faire plier ni nous non plus. Les deux peuples perdront et gagneront les ennemis connus.Ça ne sert à rien de se borner il faut essayer de comprendre. Pour mettre TOUT ÇA au clair il faudrait que les deux présidents se parlent en tête à tête.
    J’estime que Mr Tebboune est suffisamment sage pour donner ensemble avec Mr Macron une orientation positive. A mon avis Mr Macron a besoin du coup de main algerien pour calmer la situation. Il est acculé par l’extrême droite et les sionistes et DOIT utiliser certains termes pour les calmer et pouvoir gouverner.
    Il nous faut, sans être dupes, essayer cette voie. La majorit des français appréciera je pense. Quand à nos durs il faudra leur dire de se taire un peu et laisser ceux qui savent faire, construire le positif et l’avenir. Ce sera dans l’intérêt de tous.

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  24. A monsieur TOZ
    Vos propos reflètent exactement notre déficit. Mon commentaire est destiné en premier lieu à encourager ou bien donner une vue pouvant interesser les décideurs.
    Réfléchissez un peu et vous trouverez peut-être !

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